Son type de jeu s'inspire fortement du cabaret[2]. En tant que chanteur, il apparaît plusieurs fois au Festival de Sanremo, compose de la musique pour enfants, et co-écrit des livres sur l'humour[3].
Francesco Pippo commence à chanter et à jouer de la guitare à la fin des années 1950, écrivant des chansons aux paroles « improbables et surréalistes »[réf. nécessaire]. L'un de ses groupes, Les Pingouins, fait ses débuts en 1960 dans le musicarello de Mario MattoliJe cherche une maman, accompagnant Mina Mazzini sur trois chansons : La nonna Magdalena, Il cielo in una stanza, et Una zebra a pois.
En 1968, il obtient un modeste succès avec le singleVedendo una foto di Bob Dylan. À partir de la fin des années 1970, Francesco commence à jouer et à composer de la musique pour enfants, ainsi que de la musique pour les spectacles de la loterie italienne qu'il présente à la télévision[3].
Entre 1979 et 1984, il participe comme présentateur et animateur au Festival de Sanremo. Il y retourne en 2008.
En tant que chanteur, il a enregistré plus d'une douzaine d'albums, dont Cara Kiri (1971), Bededè (1975), Al cabaret (1977), Praticamente, non? (1978), Pippo nasone et Vietato ai minori (1981) ainsi qu'une quinzaine de 45 tours vinyles, dont La licantropia, qui a participé au Cantagiro de 1969. Une de ses plus célèbres chansons est Cesso.
En 1969, il joue son premier rôle dans le film Nell'anno del Signore, réalisé par Luigi Magni, film à succès au box-office avec des acteurs comme Nino Manfredi, et Claudia Cardinale[4].
Francesco Pippo travaille à nouveau avec Martino et Fenech en 1980 dans Zucchero, miele e peperoncino et, en 1982, dans Ricchi, ricchissimi… praticamente in mutande[6],[7].
Il réalise son premier film en 1981, La gatta da pelare, pour lequel il a également écrit le scénario et le script.
Dans les années 1970, à la télévision, il participe à des films, séries et spectacles de variétés.
Francesco Pippo entame une carrière à la télévision en 1971 avec Riuscirà il cav. papà Ubu?, réalisé par Vito Molinari et Giuseppe Recchia. Il alterne par la suite téléfilms, séries et émissions de variétés.
En 1980, il présente chaque semaine le tirage de la loterie nationale avec son épouse, Laura Troschel, et Claudio Cecchetto. Dans les années 1990, il apparaît dans la comédie La sai l'ultima? avec le présentateur de télévision anglais Harold Davies.
Dans les années 2000, il présente l'émission de variétés Bellissima: Cabaret Anticrisi, en coopération avec la compagnie de variétés Il bagaglino[8].
Francesco Pippo a écrit trois livres avec Antonio Di Stefano : Non prenda niente tre volte al giorno (2002), Qui chiavi subito (2006) et L'occasione fa l'uomo ragno. Strafalcioni, cartelli, scritte sui muri e altri di capolavori umorismo involontario (2007), publiés par Mondadori.
2001 - Pensieri per vivere. Itinerario di evoluzione interiore, Edizioni Mediterranee (ISBN88-272-1418-6)
2003 - Non prenda niente tre volte al giorno. Il lato comico dell'esperienza umana (avec Antonio Di Stefano), Mondadori (ISBN88-04-51275-X)
2006 - Qui chiavi subito. Insegne, annunci, cognomi e strafalcioni tutti da ridere (avec Antonio Di Stefano), Mondadori (ISBN88-04-53597-0)
2007 - L'occasione fa l'uomo ragno. Strafalcioni, cartelli, scritte sui muri e altri capolavori di umorismo involontario (avec Antonio Di Stefano), Mondadori (ISBN88-04-56832-1)
↑(en) Ernesto G. Laura, Comedy Italian Style, A.N.I.C.A., , 123 p. (lire en ligne).
↑ a et b(it) « Pippo Franco », sur comune.lendinara.ro.it, (consulté le ).
↑(en) Norma Bouchard, Risorgimento in modern Italian culture : revisiting the nineteenth-century past in history, narrative, and cinema, Fairleigh Dickinson UP, , 288 p. (ISBN978-0-8386-4054-8, lire en ligne), p. 263
↑ a et b(en) María Luisa Amador et Jorge Ayala Blanco, Cartelera cinematográfica, 1980-1989, UNAM, , 722 p. (ISBN978-970-32-3605-3, lire en ligne), p. 445
↑ a et b(en) María Luisa Amador et Jorge Ayala Blanco, Cartelera cinematográfica, 1980-1989, UNAM, , 722 p. (ISBN978-970-32-3605-3, lire en ligne), p. 201
↑(en) « Bellissima: Cabaret Anticrisi », Life, (lire en ligne, consulté le )