Popstars est une émission de télé réalité créée à l'origine en Nouvelle-Zélande, où elle a conduit à la création du groupe TrueBliss en . Elle a ensuite été adaptée et diffusée dans plusieurs pays. Elle est à l'origine du concept de Pop Idol de Simon Fuller et a inspiré d'autres concepts d'émission du même genre.
L'émission propose de suivre la formation d'un groupe de musique, des premiers castings accueillant plusieurs milliers de candidats, jusqu'à la sortie du disque et au premier concert public, en passant par les stages de chant et de danse et l'élimination progressive des candidats sélectionnés. Contrairement à des concepts comme Star Academy, ou À la recherche de la nouvelle star, le public n'a ici aucun pouvoir de décision sur le sort des candidats, et reste simple spectateur.
L'émission fut parfois déclinée en une version The Rivals (en France, Popstars : Le Duel) mettant en scène un affrontement entre une sélection de filles et une sélection de garçons.
Le groupe issu de Popstars ayant vendu le plus de disques est le girl group britannique Girls Aloud.
Malgré de bons scores d'audience lors du lancement de l'émission dans la plupart des pays, les chaînes retirèrent généralement l'émission de l'antenne après deux ou trois éditions, les scores baissant rapidement, excepté en Allemagne, où la neuvième saison a lieu en 2010.
Dans les années 2020, l'émission n'est plus diffusé dans aucun pays, disparait du paysage audiovisuel dans le monde, ce qui est une première pour une émission adaptée mondialement. Néanmoins, l'émission revient en Nouvelle-Zélande en 2021 puis en France en 2024[1].
La réalisation de Popstars en France a été une véritable révolution en France en termes d'écriture et de montage. Popstars a été la première émission de casting "tout en image" sans animateur et sans plateau. Influencé par la construction des émissions de télé-réalité américaine et des bases du documentaire classique à l'anglaise, les réalisateurs Jérome Korkikian puis Cyril Chamalet ont su trouver un style propre jouant habilement avec les images et les sons. On pouvait retrouver dans les commentaires écrits par Cyril Chamalet plusieurs niveaux de lecture se moquant, sans juger les candidats, des situations vécues lors du casting.