Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 761 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Maximin la Ste Baume », sur la commune de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 765,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,2 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
L'autoroute A8 traverse la commune, mais le demi-échangeur 33 ne donne accès que de et vers Nice. Pour Marseille ou Aix, il faut soit aller jusqu'au Canet-de-Meyreuil par la nationale soit aller à l'échangeur de Saint-Maximin.
La commune est traversée par l'ex-nationale 7, qui évite le village ; la D 423 permet de la rejoindre. Elle permet de rejoindre Aix-en-Provence (35 km), Marseille via Trets et Gardanne (50 km), ou Saint-Maximin, Tourves, Brignoles et au-delà vers la Côte d'Azur.
Les cars de la ligne 93 (ex-4003) de Zou83 (ex-Transvar) en provenance de Brignoles relient Pourcieux à Aix-en-Provence en 30 à 40 minutes[12].
Les cars de la ligne 94 (ex-4004) en provenance de Brignoles relient Pourcieux à Marseille-Saint-Charles via Gardanne en 1h15 environ[13].
Depuis la fermeture de la ligne Gardanne - Carnoules, la gare ferroviaire la plus proche est celle de Gardanne, sur la ligne Aix - Marseille, à 29 km.
zone 0 : risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
zone Ib : risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Pourcieux est en zone sismique de très faible risque Ia[14].
Au , Pourcieux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[16]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (44,5 %), cultures permanentes (26,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (2,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Du latin porcus avec le suffixe -ile. Pourcièu en provençal. Selon la croyance populaire le village, anciennement appelé Porcals ou Porcilis, tirerait son nom des porcheries installées ici et du commerce des porcs qui s'y faisait. Cette hypothèse est plausible quand on sait qu'en provençal « Pourcieou » signifie littéralement « toit à cochon », et que l'eau indispensable à un tel élevage ne manquait pas puisque le village est arrosé par l'Arc. Cependant, certains historiens font dériver le nom d'un consul romain, nommé Porcius, qui aurait servi sous Caius Marius, le vainqueur des Celtes à Pourrières, en -102, au terme d'une bataille particulièrement sanglante. Le corps de Porcius serait peut-être enseveli sous le sol de la commune.
Les premières traces d'habitations humaines sur la commune remonte à la préhistoire. Notamment, plusieurs outils en silex ont été retrouvés, lors de fouilles dans la plaine de l'Arc[20], ainsi que des céramiques, meules et polissoirs[21].
Lors de l'Antiquité, la commune fut également habitée ; des traces de villas ont été identifiés, dans les quartiers de La Plaine à Vitalis et aux Molières. La commune est également traversée par la voie Aurélienne, sur le tronçon entre Aquae Sextiae(Aix-en-Provence) et Forum Julii(Fréjus)[22].
Pourcieux appartient d'abord aux vicomtes de Marseille[23]. Guillaume Ier divise la seigneurie entre ses enfants, qui entre 1008 et 1020 en donnent les deux tiers à l'abbaye de Saint-Victor. Celle-ci les a encore en 1252. À cette époque, le tiers restant est à Burgondion de Trets et passe à ses descendants nés Mabille d'Agout Ponteves, cette famille est encore présente au XVIIIe siècle.
Au XVIe siècle, Pourcieux comptait 60 maisons, 10 bastides et une population de 300 âmes de « communion ». C'était un simple fief seigneurial sans titre de marquisat, de comte ou de baronnie. Marc Antoine de Vitali, résidant à Aix, fut reconnu seigneur en 1645. Il avait les 2/3 de la juridiction et exerçait pendant deux années sur trois les droits de haute, moyenne et basse justice. Gaspard d'Honorat, Auguste d'Agoult résidents à Pourcieux, Gaspard d'Agoult, frère de ce dernier, marquis d'Ollières, résidant à Marseille furent par sentence d'expédients du déclarés co-seigneurs avec 1/3 de la juridiction.
En 1756, Pazery, seigneur de Thorame, achète Pourcieux et la communauté envoie deux des siens pour porter hommage et serment de fidélité au nouveau seigneur, et le reconnaitre comme seul seigneur et haut justicier de ce lieu et de son terroir.
Parmi les nobles possédant à diverses époques des biens à Pourcieux, on cite :
Suppression des produits phytosanitaires sur l'ensemble des espaces publics.
- Le 15/11/2016, la commune a été labellisée par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l'Agence de l'eau et l'Agence Régionale Pour l'Environnement et l'écodéveloppement au niveau 2 de la charte.
- Le 21/03/2018, le label 2018 « Terre saine, communes sans pesticides » a été attribué à la commune par le Ministère de la transition écologique et solidaire et l'Agence Française pour la Biodiversité.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2022, la commune comptait 1 564 habitants[Note 3], en évolution de −0,13 % par rapport à 2016 (Var : +4,98 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'école communale accueille, sur deux sites différents, les sections maternelles et primaires. Restaurant scolaire : Les déjeuners sont servis en « self » pour les élèves du primaire, ou directement à table pour les petits de la maternelle.
L'un des principaux secteurs agricoles de la commune est la viticulture, la commune faisant partie de la zone d'appellation Côtes-de-provence Sainte-Victoire. Les 450 hectares de vignes sont partagés entre trois domaines viticoles et la cave coopérative communale[40]. Le bâtiment de la cave coopérative, construite en 1912 a fait l'objet d'une étude dans le cadre de l'enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)[41].
La Vénus de Pourcieux dont fait état Frédéric Mistral dans son dictionnaire « Le Trésor du Félibrige »[75]. Découverte à Pourcieux et visible au musée Calvet d’Avignon[76].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]