Prunelli-di-Fiumorbo | |
Vue de Prunelli-di-Fiumorbo. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | Communauté de communes de Fium'orbu Castellu |
Maire Mandat |
André Rocchi 2020-2026 |
Code postal | 20243 |
Code commune | 2B251 |
Démographie | |
Gentilé | Prunellais |
Population municipale |
3 737 hab. (2021 ) |
Densité | 100 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 00′ 41″ nord, 9° 19′ 31″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 580 m |
Superficie | 37,41 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Prunelli-di-Fiumorbo (ville isolée) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Fiumorbo-Castello |
Localisation | |
Liens | |
Site web | prunellidifiumorbu.fr |
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Prunelli-di-Fiumorbo est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Cursa dont elle était le chef-lieu, dans le Fiumorbo.
Prunelli, tout comme Borgo et Antisanti, est un village-belvédère de la côte orientale. On voit une large partie de la plaine, l'île d'Elbe et Montecristo. Par temps clair l'Italie continentale peut être aperçue.
La commune de Prunelli-di-Fiumorbo est située au sud de la plaine orientale, sur la rive droite du fleuve Fiumorbo. C'est une commune de moyenne et basse altitude, adossée à la chaîne centrale à la hauteur de la Punta di a Capella, et s'étendant sur 10 kilomètres d'ouest en est jusqu'à la mer Tyrrhénienne.
Sa partie ouest couvre une butte élevée (583 mètres d'altitude) de 4 kilomètres sur 5 entre le torrent de Varagno au nord et le fleuve Abatesco au sud. C'est sur cette butte presque entièrement boisée qu'est installé le vieux village.
Le centre de la commune est une plaine en légère pente du nord-ouest vers le sud-est, d'altitude comprise entre 80 et 10 mètres. Là se regroupe la plus grande partie de la population dans un chapelet de hameaux répartis le long des routes, notamment l'axe est-ouest dit « route de la plaine ».
À l'est de la RT 10 (ex-RN 198) s'étend une zone marécageuse progressivement asséchée mais encore peu exploitée. Elle se termine en bord de mer par une zone humide classée ZNIEFF entre les estuaires du Fiumorbo et de l'Abatesco (marais de Canna et étang de Gradugine, stagni di Gradughjine e d'a Canna, 207 ha)[1].
Prunelli fait partie des 143 communes regroupées au sein du Parc naturel régional de Corse.
Autour de ces hameaux traditionnels se développent des lotissements modernes : Querciolo (u Quarciolu, « le petit chêne »), Machiuncello, etc.
Au , Prunelli-di-Fiumorbo est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Prunelli-di-Fiumorbo[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[7]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,4 %), zones agricoles hétérogènes (35,1 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (9,4 %), zones humides côtières (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), cultures permanentes (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Koumsénoi et Cumanesi, sont les noms, respectivement grec et romain, donnés aux habitants (tribus) du Fium'Orbu, d'après Ptolémée (90-168).
Le traité de Prunelli mettant fin à la guerre du Fiumorbo y fut signé en 1816 entre le général Amédée Willot et le commandant Bernardin Poli.
Dans les années 1930, une entreprise d'exploitation forestière, la FORTEF (Forces et Terres du Fium'orbu), a permis un véritable essor de la commune. Ainsi, elle a été l'une des premières en Corse à avoir l'électricité. Un port aménagé à Calzarellu dans l'embouchure du fleuve Fium'Orbu pouvait accueillir un navire à vapeur pour le transport du bois. Des meubles étaient également fabriqués et exportés. Le Ministère de la Culture a référencé les nombreuses traces de cette industrie du bois[10].
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Corse, première région libérée de l'Occupation, a permis aux alliés d'avoir une tête de pont en Méditerranée pour couper la retraite des Italiens vers le nord. La plaine du Fium'orbu - Ghisunaccia a été la plaque tournante
Un plan local d'urbanisme (PLU) a été mis en place durant la dernière mandature municipale (2001-2008) qui permettra d'éviter le développement anarchique et notamment le « mitage » que connaissent nombre de communes de Corse. Malgré ce plan, le problème de l'indivision reste un frein à la mise en œuvre d'une véritable politique de gestion du foncier car les terrains municipaux disponibles ne sont plus assez nombreux en plaine, ce qui obligera pour le futur à exercer les droits de préemption de la commune en particulier sur des terrains appartenant majoritairement à la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural afin d'envisager un développement industriel et commercial que la commune n'a plus connu depuis l'entre-deux-guerres car, malgré son passé industriel, l'industrie est aujourd'hui absente de la commune et les emplois n'y sont pas concentrés mais plutôt éparpillés dans les communes limitrophes.
Le taux de chômage en 2004 était de 18,3 % et le revenu moyen par ménage de 11 393 euros par an. Les principales activités de la commune sont le petit commerce de proximité, l’élevage, l’agriculture, le tourisme, l'artisanat, les services et l'administration.
La mise en œuvre par le maire Timo Pieri, d'une politique tournée vers le handicap et la gérontologie a permis la réalisation d'infrastructures nécessaires à ces activités sur la commune (principalement foyer logement A Ziglia et CAT) mais la région reste sinistrée médicalement faute de mise en place d'une AMU ou d'un véritable système de gestion des urgences, l'Agence régionale hospitalière restant sourde aux revendications des administrés de toutes les communes alentour réclamant sa mise en place dans un endroit situé à deux heures de route du premier poste de prise en charge (centre hospitalier de Bastia).
Le réseau électrique et d'eau potable dessert l'ensemble des administrés le défi restant désormais l'accès pour tous aux nouveaux moyens d'information et de communications afin que la commune entre de plain-pied dans ce siècle ainsi que la mise en œuvre d'une véritable politique de développement durable (photovoltaïque, petit hydraulique, etc.) apte à améliorer la vie des générations futures sans négliger la gestion du présent (traitement des déchets, gestion de la ressource hydraulique en sous-sol, action en faveur de l'installation d'acteurs économiques capables de générer de véritables flux financiers et autres actions de sécurité et de salubrité publique).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2021, la commune comptait 3 737 habitants[Note 2], en évolution de +4,44 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Après une longue stagnation depuis la fin du XIXe siècle, la commune enregistre depuis les années 1960 une forte progression de sa population, qui ne semble pas devoir faiblir.
La commune compte, en plaine, une école primaire et une école maternelle situées à Casella et Capanella entre L'Abbazia et A Morta. Elles reçoivent, aussi, les enfants des communes de montagnes limitrophes, victimes de l'exode rural et n'ayant plus assez d'enfants pour maintenir leurs écoles ouvertes.
Un collège de 800 élèves et un lycée de 350 élèves sont regroupés dans la cité scolaire du Fium'orbu à Migliacciaro ; ils accueillent la majorité des élèves entre Sari-Solenzara et Aléria.
La commune possède une caserne de pompiers volontaires et deux regroupements médicaux composés de médecins, de dentistes, de vétérinaires, de kinésithérapeutes, d'ostéopathes, de laboratoires.
La culture fait l'objet de beaucoup d'efforts de la part de la municipalité et des habitants. Le centre culturel Anima et son école de musique ont vu le jour en 1992 grâce à une politique insufflée par le docteur Timo Pieri, maire d'alors, et continuée depuis par ses successeurs. Des spectacles y sont régulièrement organisés et le rythme des événements y est d'environ un toutes les trois semaines. À noter aussi les branches aquarelle, chants lyriques et polyphoniques et cinéma « Art et Essai ».
On doit aussi au docteur Pieri et à sa sœur Daria Julien-Pieri le musée Mnemosina.
Dessinées par le docteur Timo Pieri, maire de la commune (de 1965 à 2001), elles furent adoptées en 1982 par le conseil municipal.
Le blason de la commune reprend les éléments sculptés sur le linteau de la chapelle de l'abbaye San Ghjuvanni.
Il est composé de quatre symboles : la main bénissant et la croix pattée légèrement courbée, sculptées à droite, la colombe et la rosace à gauche.
Prunelli-di-Fiumorbo est bien doté dans le domaine sportif. On y trouve un plateau sportif, un gymnase et une piscine de 25 mètres, construits récemment et ouverts au public, un centre sportif comprenant des courts de tennis et deux stades ; plusieurs salles sont mises à disposition des associations sportives (et autres). Enfin la commune possède un hippodrome, l'hippodrome de Calzarellu, qui est l'un des quatre hippodromes de la Corse.
La commune compte également de nombreux clubs sportifs : le Prunelli Football Club, le Migliacciaru Football Club, le Fiumorbu Tennis Club, le Vélo Club du Fium'Orbu, le Shido kan karaté Club, le Kick-boxing Club du Fium'Orbu, la Société des Courses Hippiques de Prunelli et la Squadra di e pieve (rallyes automobiles). Il existe aussi un club de bridge (Bridge Club Prunelli) et un club de tarot (l'Abbazia Tarot Club).
On pratique la baignade à l’onda nera sur l'Abatesco, à a Pignula sur le Varagno, et à la marina di Calzarellu, plage de sable fin située entre les embouchures du Fium'Orbu et de l'Abatesco[20]; mais aussi la randonnée : la promenade des fontaines, le Chjassu d'i Vechki, sentier qui monte du piémont jusqu'à Prunelli-paese en passant non loin de la chapelle de la Cursa, de l'ancien couvent Saint-François (u Cuventu San' Francè) et débouche à la casa-torra di Mezzanura ou à Sarrisacci, et le chemin des chapelles (Chjassu d'i cappelli), qui part de la chapelle San Giovanni (a Capella San' Ghjuvà à Valdu), passe par le château en ruine de Petra pola, la Cursa, le couvent Saint-François, la casa-torra de Mezzanura et aboutit à l'église Sainte-Marie (a Ghjesgia Santa Maria d'I Prunelli).
Blason | D'azur à la barre cousue de gueules chargée d'une main bénissant senestre mouvant de l'angle du chef, d'un besant chargé d'une ombre de croix pattée, d'un besant chargé de l'ombre d'un entrelacs de six boucles et d'une colombe, le tout d'argent. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur azur). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |