Puivert

Puivert
Puivert
Blason de Puivert
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes des Pyrénées Audoises
Maire
Mandat
Olivier Ferrier
2020-2026
Code postal 11230
Code commune 11303
Démographie
Gentilé Puivertains, Puivertaines
Population
municipale
428 hab. (2021 en évolution de −18,01 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 55′ 18″ nord, 2° 02′ 51″ est
Altitude Min. 375 m
Max. 1 087 m
Superficie 41,29 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Puivert
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Puivert
Géolocalisation sur la carte : Aude
Voir sur la carte topographique de l'Aude
Puivert
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Puivert
Un puits de verdure dans les montagnes.
Le hameau de Lescale.

Puivert Écouter (en occitan Puègverd) est une commune française, située dans le sud-ouest du département de l'Aude en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Puivertains.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Blau, le ruisseau de Fa, le ruisseau des Mouillères et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « pays de Sault ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Puivert est une commune rurale qui compte 428 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 971 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Puivertains ou Puivertaines.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, classé en 1907.

Géographie

[modifier | modifier le code]

La localité est au pied des Pyrénées en pays cathare.

Localisation

[modifier | modifier le code]

Puivert est située entre le Razès au nord et le Pays de Sault au sud. Elle a fait partie du Quercorb, petite région naturelle du Languedoc.

Les grandes villes les plus proches par la route sont : Foix (43 km), Lavelanet (20 km), Mirepoix (28 km), Quillan (16 km), Limoux (33 km) et Carcassonne (57 km). Les communes limitrophes sont Belvis, Espezel, Festes-et-Saint-André, Nébias, Rivel, Saint-Jean-de-Paracol, Villefort, Val-du-Faby, Roquefeuil et Quillan.

Les communes limitrophes sont :

Communes limitrophes de Puivert[1]
Villefort Festes-et-Saint-André,
Saint-Jean-de-Paracol
Rivel Puivert Val-du-Faby,
Quillan
Roquefeuil
(par un quadripoint)
Espezel, Belvis Nébias

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Blau, le ruisseau de Fa, le ruisseau des Mouillères, Faby, le ruisseau de Gauzières, le ruisseau de la Gaychère, le ruisseau de Lapeyrousse, le ruisseau des Tougnets et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 51 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Blau, d'une longueur totale de 16,18 km, prend sa source dans la commune de Belvis et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Chalabre, après avoir traversé 4 communes[5].

Le ruisseau de Fa, d'une longueur totale de 14,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-de-Paracol et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Espéraza, après avoir traversé 4 communes[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Benoît à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 900,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « pays de Sault »[14], d'une superficie de 71 499 ha, présentant une grande diversité d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espèces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espèces forestières comme le pic noir[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] : la « foret de Puivert » (468 ha), couvrant 2 communes du département[17], et la « valllée du Blau » (157 ha), couvrant 2 communes du département[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « grand plateau de Sault » (17 962 ha), couvrant 21 communes dont 3 dans l'Ariège et 18 dans l'Aude[19] ;
  • le « plateau de Puivert » (8 514 ha), couvrant 11 communes du département[20].

Au , Puivert est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[22],[23].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), prairies (13 %), terres arables (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones urbanisées (0,6 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Puivert est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 2009 et 2020[27],[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Puivert.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 482 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 480 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

La région passa en 1015 aux mains des comtes de la marche d'Espagne sous la suzeraineté des princes d'Aragon. Puis elle appartient à la famille de Congost.

Le château de Puivert est le rendez-vous des ménestrels et troubadours. En a lieu une rencontre avec les plus célèbres poètes du temps, notamment : Bernard de Ventadour et Peire d'Auvergne.

« Lors de la croisade Albigeoise, le château sera pris en , après un siège de 3 jours, par Pons de Bruyère (lieutenant de Simon de Montfort). Il y établira son quartier général d’où il dirigera toutes les opérations contre les cathares de la région. Le château devient possession du royaume. Le château sera en partie détruit lors de troubles en . »

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1789 Vincent Viguier    
1789 1790 Michel Lafite    
1790 An VIII Raymond Potabes    
An VIII An VIII Charles Lapenne    
An VIII 1816 Bernard Lafite    
1816 1821 Pierre Aymes    
1821 1830 Sulpice Aymes    
1830 1831 François Fargues    
1831 1835 Jean Astruc    
1835 1845 Pierre Poucheret    
1845 1853 Jean Astruc    
1853 1856 Joseph Baux    
1857 1860 François Poucheret    
1860 1876 Pierre Astruc    
1876 1876 Maurice Pic    
1876 1884 Jean-B. Ferrier    
1884 1888 Jean Marty    
1888 1904 Jean-B. Ferrier    
1904 1919 Antonin Bennes    
1919 1925 Pierre Vauge    
1925 1935 Mathieu Roquefort    
1935 1944 François Grassaud    
1944 1971 Jules Jourda Affilié PS Négociant en fourrage
1971 1989 Osmin Bor    
1989 1996 Pierre Jourda Affilié PS retraité de la cimenterie Lafarge
1996 2001 Pierre Jouret    
2001 2014 Gaston Bouzou    
2014 2020 Claude Deloustal    
2020 En cours Olivier Ferrier   Retraité de la gendarmerie
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30]. En 2021, la commune comptait 428 habitants[Note 4], en évolution de −18,01 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8321 5791 7691 7451 9541 9431 9071 9711 786
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6511 7161 6451 5731 5231 3861 4701 2911 293
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2061 2301 2531 0781 016935866815774
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
721683551552467410486508521
2018 2021 - - - - - - -
445428-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 224 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 468 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 400 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 7,3 % 13,7 % 12 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 250 personnes, parmi lesquelles on compte 70 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 30 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 72 emplois en 2018, contre 85 en 2013 et 80 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 147, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,3 %[I 8].

Sur ces 147 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 80,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

66 établissements[Note 7] sont implantés à Puivert au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 66
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
16 24,2 % (8,8 %)
Construction 4 6,1 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
18 27,3 % (32,3 %)
Information et communication 1 1,5 % (1,6 %)
Activités immobilières 2 3 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 15,2 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 6,1 % (13,2 %)
Autres activités de services 11 16,7 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 66 entreprises implantées à Puivert), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[33], également dénommée localement « Volvestre et Razès »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 33 20 16 10
SAU[Note 10] (ha) 1 195 1109 1304 1014

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 33 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 20 en 2000 puis à 16 en 2010[35] et enfin à 10 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[36],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 195 ha en 1988 à 1 014 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 101 ha[35].

Culture et festivités

[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Lucien Maury (1915-1989), instituteur, chef du maquis de Picaussel

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Puivert Blason
D'argent aux six mouchetures d'hermine ordonnées 3, 2 et 1.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Films tournés à Puivert

[modifier | modifier le code]

Le sentier de grande randonnée 7 (sentier européen E4) passe par Puivert dans l'étape de Mirepoix à Andorre-la-Vielle.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Puivert » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Puivert », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « le Blau »
  6. Sandre, « le ruisseau de Fa »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Puivert et Saint-Benoît », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « St Benoit » (commune de Saint-Benoît) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « St Benoit » (commune de Saint-Benoît) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Puivert », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9112009 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Puivert », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF la « foret de Puivert » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF la « valllée du Blau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF le « grand plateau de Sault » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF le « plateau de Puivert » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « Corine Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Puivert », sur Géorisques (consulté le ).
  26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  34. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  35. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Puivert - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • P. Sylvain Astruc, Relation d'une épidémie de petite vérole qui a régné dans la commune de Puivert, arrondissement de Limoux (Aude), en 1849, Université de Montpellier, 1852 (thèse)
  • Bruno Dusan (dir.), Églises et châteaux du midi de la France.. Notice sur les deux baronnies de Kercorbez, Puivert et Chalabre et sur les deux châteaux de ce nom, Toulouse, 1858
  • Gaston Maugard, « Puivert, un village du Mirepoix au XVIIIe siècle », Annales de l'Institut d'études occitanes, 4e série, no 2, 1966, p. 192-212
  • Jean Rivière (Mgr), Notre-Dame de Bon-Secours de Puivert (Aude), V. Bonnafous-Thomas, Carcassonne, 1904, 113 p.
  • Jean Tisseyre, Puivert dans son puy de verdure, Bonnafous et fils, Carcassonne, 1969, 174 p.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]