Quézac | |
Vue générale de Quézac. | |
Blason. |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Florac |
Intercommunalité | Communauté de communes des Gorges du Tarn et des Grands Causses |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Anny Miazgowski 2020-2026 |
Code postal | 48320 |
Code commune | 48122 |
Démographie | |
Gentilé | Quézacois |
Population | 337 hab. (2014 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 22′ 15″ nord, 3° 31′ 33″ est |
Altitude | Min. 479 m Max. 1 080 m |
Superficie | 26,91 km2 |
Élections | |
Départementales | Florac |
Historique | |
Fusion | |
Intégrée à | Gorges du Tarn Causses |
Localisation | |
modifier |
Quézac (en occitan : Quesac) est une ancienne commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Quézacois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[3],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 337 habitants, en évolution de 0 % par rapport à 2009 (Lozère : −1,04 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La source de l'eau minérale gazeuse de Quézac est actuellement exploitée par la SEMO (Société des Eaux Minérales d'Ogeu), dont on peut d'ailleurs visiter toute l'année l'usine d'embouteillage[6]. Cette usine possède une capacité de production d'environ 20 000 bouteilles/heure[7].
Les recherches archéologiques faites au XIXe siècle ont montré que la source était utilisée depuis l'époque celte. Une stèle gallo-romaine a confirmé l'occupation du site depuis deux mille ans.
Au XVIIe siècle, l'eau de Quézac commence à faire l'objet d'une attention médicale. Mais c'est en 1860 qu'une notice du docteur Commandré de Florac donne une analyse de l'eau.
La première utilisation commerciale de l'eau de Quézac sous la marque « Diva » commence en 1901 et dure jusqu'en 1931. L'eau de source est déclarée « bicarbonatée, calcique, sodique, magnésienne, ferrugineuse, qui ne trouble pas le vin, a une saveur aigrelette, piquante et des plus agréables ».
Des études géologiques ont révélé que la source est alimentée par le massif du Mont Lozère.
Datant de la même époque, le château de Rocheblave (« roche bleue ») impressionne par son implantation à flanc de gorges. Il tire son nom du roc gris bleuté auquel il est adossé et qui forme l'un de ses murs intérieurs. On peut aussi visiter la Collégiale Notre-Dame de Quézac où l' on peut admirer une Vierge noire
Le blasonnement de Quézac est : parti de gueules et d'azur au monogramme de la Vierge AM entrelacé d'argent accompagné de douze étoiles d'or ordonnées en orle et, en pointe, d'une fontaine jaillissante aussi d'argent, le tout brochant sur la partition ; au chef émanché d'or de quatre pièces |