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Cilla McQueen (en) (de à ) |
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Hone Papita Raukura Hotere[1] ONZ (en), mieux connu sous le nom de Ralph Hotere, né le à Mitimiti dans le Northland[2],[3], et mort le à Dunedin[4], est un peintre et sculpteur « perçu comme l'un des plus importants artistes néo-zélandais contemporains »[4].
Il étudie au Royaume-Uni (à la Central School of Art à Londres) et en France, où ses premières toiles, minimalistes, sont exposées dans les années 1960[5],[6].
« [L]'un des artistes les plus acclamés et les plus provocateurs » de Nouvelle-Zélande, il dépeint « des moments clef dans l'histoire [du pays] à travers ses toiles sombres et poétiques »[7]. Le noir est la couleur dominante de ses œuvres, qui expriment son regard notamment sur la très controversée tournée de l'équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV en 1981 ; sur l'affaire du Rainbow Warrior en 1985 ; sur le massacre d'Aramoana en 1990 ; mais aussi sur des projets économiques comprenant un risque pour l'environnement[7]. Durant ses années en Europe, ses œuvres répondent par ailleurs au développement des missiles Polaris, ou encore à la guerre d'Algérie[6].
Ses peintures incorporent également des hommages à des poètes tels Bill Manhire, Hone Tuwhare, Ian Wedde ou Cilla McQueen, sous la forme de mots : des extraits de leurs poèmes, et de conversations entre eux et lui. Ses œuvres se veulent des « équivalents visuels » à leurs poèmes[6],[8].
En , il est fait membre de l'Ordre de la Nouvelle-Zélande par le reine Élisabeth II, à travers son Gouverneur général Sir Jerry Mateparae, « pour services rendus » au pays[1]. Il s'agit du « plus grand honneur du pays » ; seules vingt personnes (vivantes) peuvent être membres de cet ordre simultanément[9].
Maori, il est issu de l’iwi Te Aupōuri[2]. Il récuse toutefois toute étiquette ethnique en rapport à son œuvre[5].