Député aux Cortes républicaines IIe législature de la Seconde République espagnole (d) Guipuscoa (d) | |
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Membre de l'Assemblée nationale consultative | |
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Ambassadeur de l'Espagne en Argentine (d) | |
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Antonio de Zayas (en) |
Comte |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Ramiro de Maeztu y Whitney |
Pseudonymes |
Rotuney, Cualquiera, Van Poel Krupp |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
Manuel de Maeztu Rodríguez (d) |
Mère | |
Fratrie | |
Enfant |
Juan Manuel de Maeztu y Hill (d) |
Partis politiques |
Union patriotique espagnole (à partir de ) Renovación Española Unión Monárquica Nacional (en) |
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Idéologie | |
Membre de |
Sociedad de Amigos de Portugal (d) () Action espagnole Académie royale des sciences morales et politiques Académie royale espagnole |
Mouvement | |
Influencé par |
Hacia otra España (d) |
Ramiro de Maeztu, né le à Vitoria-Gasteiz[1],[2] et mort le à Madrid, est un écrivain, député, académicien et ambassadeur espagnol conservateur.
Critique et polémiste, Ramiro de Maeztu fait partie de la génération de 98, mais son orientation politique évolue : révolutionnaire à ses débuts, il devient par la suite nationaliste, monarchiste et réactionnaire. Sa défense de la notion d'hispanité va faire partie du socle idéologique des phalangistes.
Il est fusillé pendant la guerre d'Espagne.
Il est le fils de la professeure féministe Juana Whitney et le frère de la pédagogue María de Maeztu et du peintre Gustavo de Maeztu.
Il appartient à la même mouvance littéraire qu'Azorín.
Il collabore entre 1903 et 1904 à la revue littéraire Alma Española[3],[4],[5].
Il commence par vouloir « européaniser » et « angliciser » le pays (Vers une autre Espagne). Il est également l'auteur de La Crise de l'humanisme (1919), Don Quichotte, Don Juan et la Célestine (1926) et de Défense de l'hispanité (1934).
Élu député du Guipuscoa au premier parlement de la Seconde République espagnole en 1933 au sein du parti monarchiste Renovación Española, il manifeste son opposition au régime républicain. Il est arrêté au début du conflit par des milices républicaines et incarcéré le dans la prison pour femmes de Ventas. Il est fusillé sans jugement au cimetière d'Aravaca trois mois plus tard.
Il a vécu jusqu'à sa mort au n°13 de la Calle Espalter, à Madrid, en Espagne, où la mairie de Madrid a placé une plaque pour honorer sa mémoire[6].