Relations entre les États-Unis et la Jordanie | |
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Les relations entre les États-Unis et la Jordanie sont les relations bilatérales entre la monarchie constitutionnelle du Proche-Orient et la République nord-américaine. La Jordanie est un allié majeur non-membre de l'OTAN depuis 1996[1].
Depuis 1949, la relation entre les États-Unis et la Jordanie sont étroites. L'administration américaine engage une politique d'investissement en Jordanie afin de renforcer la paix et la stabilité des institutions du pays du Proche-Orient. L'opposition de la Jordanie au terrorisme aide indirectement les intérêts américains au sens large. En conséquence, grâce à une assistance économique et militaire et à une coopération politique étroite, les États-Unis ont permis une stabilité politique en Jordanie[2].
La Jordanie a, dès l'origine, recherché l'appui des principales puissances occidentales. Le Royaume-Uni s'est affirmé comme un partenaire de choix jusqu'à la fin des années 1940, avant d'être supplanté dans la décennie suivante par les États-Unis. Durant la guerre du Golfe en 1991, la Jordanie manœuvre pour tenter de résoudre le conflit mais ses positions sont considérées par Washington comme excessivement favorables à l'Irak. Les États-Unis réagissent en plaçant sous étroite surveillance le seul port océanique du pays, Aqaba, afin d'empêcher l'envoi de matériel à l'Irak. Cette situation a des répercussions financières négatives pour la Jordanie et les relations avec les États-Unis ne s'améliorent qu'à l'occasion de la conférence de Madrid de 1991, où la participation jordanienne est perçue comme essentielle par les responsables américains[3].
En 2003, le roi Abdallah II de Jordanie conseille aux États-Unis de ne pas envahir l'Irak, même s'il fournit probablement par la suite un appui secret et tacite à la coalition, et ce alors que la population jordanienne demeure dans son écrasante majorité hostile à la guerre. Le gouvernement jordanien affiche publiquement son opposition à l'invasion tandis que le roi défend, auprès des États-Unis et de l'Union européenne, le recours à la voie diplomatique comme unique moyen de mettre un terme au conflit entre l'Irak et l'ONU, conformément aux résolutions 1284 (1999) et 1409 (2002) du Conseil de sécurité des Nations unies[4]. En août 2002, Abdallah II déclare ainsi au Washington Post qu'une invasion de l'Irak constituerait une « terrible erreur » et qu'elle pourrait « plonger toute la région dans la tourmente »[5].
Les principaux responsables américains en Jordanie comprennent:
L'ambassade des États-Unis se trouve à Abdoun, Amman .