Il a été longtemps chroniqueur religieux au Figaro. Il a écrit de nombreux livres sur les apparitions mariales dans le monde. Il a publié plus d'une centaine d'ouvrages.
Au terme de sa première année de théologie (1937-1938), il fait son service militaire. Officier d'infanterie pendant la guerre, il est fait prisonnier en 1940 et passe cinq ans en captivité à l'Oflag IV-D, dont une partie dans la forteresse de Königstein. Il enseigne l'hébreu à l'université de son oflag et s'initie à la mariologie sous la direction du père Génévois, dominicain.
René Laurentin au couvent «La Solitude» de Notre-Dame-de-Sion à Évry (1996).
Ordonné prêtre le , il commence à préparer ses trois thèses (ès lettres et théologie) sur la Vierge Marie en parcourant les principaux pays d'Europe (1946-1947). Le , il soutient deux thèses de doctorat sur Le Sacerdoce de la Vierge Marie (Paris, Lethielleux, 1952). Le , il soutient sa thèse de théologie, présidée par Dominique Blanchet : Cum singulari prorsus laude. La même année, il publie la première édition de son Court traité sur la Vierge Marie (cinq éditions successives). En 1955, il est nommé professeur à la faculté de théologie à l'université catholique de l'Ouest d'Angers.
Il est consulteur à la commission théologique préparatoire au concile Vatican II en 1960, puis expert au concile Vatican II.
Journaliste professionnel, il a écrit près de deux mille articles dont la moitié au Figaro où il est chroniqueur religieux en 1963.
En 1978, il fonde Chrétiens Magazine avec Christian Ravaz[2].
C'est un mariologue et un spécialiste des apparitions. Il a abondamment publié sur le cas d'Yvonne-Aimée de Malestroit (Yvonne Beauvais) sur laquelle un décret du Saint-Office avait interdit de publier. En 1981, Rome l'a autorisé à rouvrir le dossier. Il poursuit méthodiquement sa réhabilitation.
Il meurt le , presque un mois avant son centième anniversaire. Ses obsèques célébrées le vendredi en la cathédrale d'Évry sont présidées par Michel Dubost, évêque d'Évry-Corbeil-Essonnes, en présence notamment de Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes[3].
René Laurentin s'est attiré de nombreuses critiques, notamment pour son traitement des apparitions mariales de Međugorje. On lui reproche non seulement de manquer de discernement dès lors qu'il est persuadé d'être en présence de manifestations de la Vierge ou autres mais également de ne pas hésiter à minimiser voire à passer sous silence ou carrément falsifier des faits qui seraient de nature à invalider la réalité ces manifestations[4]. Alors que dans certains de ses ouvrages, il prend position pour des apparitions ou des révélations, l'Église a pris par la suite des positions condamnant sans ambiguïté ces manifestations, comme ce fut notamment le cas de Vassula Ryden[5].
Professeur invité à l'institut catholique de Paris, en plusieurs universités italiennes et américaines dont l'University of Dayton, Ohio et l'Institut pontifical catéchétique d'Arlington.
Vice-président de la Société française d'études mariales (1962-1997).
Le , l'abbé René Laurentin a reçu le Prix de la Culture catholique[6]. Sa notice de recommandation se lit comme suit : « René Laurentin a exercé une profonde influence également dans la culture religieuse de l'Italie dont il parle la langue et dans laquelle il est écouté et apprécié, tout comme d'ailleurs dans sa France natale. Il a mis son énergie de prêtre catholique au service d'un apostolat moderne, à la recherche d'une apologétique pour notre temps. Face aux attaques portées à la foi, tant par le rationalisme incrédule, que par un certain “spiritualisme” sentimental, ce chrétien s'est battu pour le caractère raisonnable du fait de croire ».
Un amour extraordinaire : Yvonne-Aimée de Malestroit, éditions François-Xavier de Guibert,
Prédictions de Mère Yvonne-Aimée de Malestroit : cas unique de vérification scientifique, éditions François-Xavier de Guibert,
Écrits spirituels de Mère Yvonne-Aimée de Malestroit, éditions François-Xavier de Guibert,
Yvonne-Aimée : priorité aux pauvres en zone rouge et dans la Résistance, éditions François-Xavier de Guibert,
Stigmates de Mère Yvonne-Aimée, éditions François-Xavier de Guibert,
Formation spirituelle et discernement chez Mère Yvonne-Aimée de Malestroit, éditions François-Xavier de Guibert,
Bilocations de Mère Yvonne-Aimée, éditions François-Xavier de Guibert,
En collaboration avec le docteur Patrick Mahéo, L'amour plus fort que la souffrance. Dossier médical d'Yvonne-Aimée, éditions François-Xavier de Guibert,
Biographie de sœur Yvonne-Aimée : 1. La sainte enfance, éditions François-Xavier de Guibert,
Biographie de sœur Yvonne-Aimée : 2. L'essor mystique, éditions François-Xavier de Guibert,
Biographie de sœur Yvonne-Aimée : 3. Premiers pas dans la vie religieuse et mort manquée, éditions François-Xavier de Guibert,
Biographie de sœur Yvonne-Aimée : 4. La grande épreuve et les gloires, éditions François-Xavier de Guibert,
Une centaine d'articles parus dans diverses revues théologiques : Nouvelle revue théologique - Revue des sources philosophiques et théologiques - Concilium - Vie spirituelle - Éphémérides mariologicae - Marianum etc.
Articles de dictionnaire dans : Catholicisme - dictionnaire des religions - Marienlexicon etc.
Plusieurs centaines d'articles dans Le Figaro et une douzaine dans Le Figaro Magazine - Ouest-France - Avvenire - Chrétiens Magazine
Maurice Caillet (préf. René Laurentin), Du secret des loges à la lumière du Christ ou La conversion d'un franc-maçon, , 142 p. (ISBN978-2-90934-115-6, BNF37174594). Réédité en 2012, traduit en polonais et en italien.
↑L'université « Mariana » est un organe pontifical international de liaison entre tous les experts de mariologie, catholiques, orthodoxes, protestants et musulmans. Elle coordonne les travaux de toutes les sociétés mariales du monde.