Adelhouse (ancienne ferme détruite), Domaine Les Bachats (18e siècle), Ferme de Sainte-Croix (18e siècle), Ferme de La tour (Bâtie vers 1980).
La commune inclut par ailleurs cinq quartiers répartis le long des rives de l’étang du Stock : des arbres (les Bachats), des poissons, des oiseaux, des fleurs, des Pâquis (PRL).
Le village est situé sur la presqu'île de l'étang du Stock, dans la sous-région géologique appelée pays des étangs[2], car formée sur une couche épaisse d'argile blanche favorable à la création de nombreux étangs à vocation piscicole ou créés comme réservoirs pour les canaux de la Marne au Rhin et de la Sarre (passe en bordure du banc communal à l'est).
Elle est drainée par le ruisseau le Landbach, le ruisseau de la Goutte, le ruisseau de Ste-Croix et le ruisseau du Camps[Carte 1].
Le Landbach, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune de Languimberg et se jette dans la Sarre en limite de Gosselming et d'Oberstinzel, après avoir traversé neuf communes[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 862 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 993,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Au , Rhodes est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebourg, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (37,7 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (37,5 %), eaux continentales[Note 3] (22,3 %), terres arables (19,6 %), zones urbanisées (9 %), prairies (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Rode en 1397. Du germanique rotha[19] ou du vieux haut allemandruda, riutī « défrichement, essartage »[20],[21] (cf. allemand Rodung « défrichement, essart, clairière »).
Le village de Rhodes est mentionné dans un titre de 1358[22]. D'après M. Michel, l'époque de sa fondation remonte à l'année 1300[23].
Il fut d'abord compris dans le duché de Lorraine puis dans la principauté épiscopale de Metz, il s'est formé de la réunion de deux hameaux qui sont indiqués en 1710 sous les noms de Grand Roth et Petit Roth[23].
Rhodes dépendait en 1594 de la châtellenie de Morsperg dans le bailliage d'Allemagne. Puis en 1710, de la prévôté de Lixheim et cela toujours dans le même bailliage. En 1751, Rhodes faisait partie de la châtellenie de Fribourg dans la juridiction et généralité de Vic, sous la coutume de l'évêché. Enfin, en 1790, Rhodes est rattaché au canton de Fribourg et au district de Dieuze[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2021, la commune comptait 126 habitants[Note 4], en évolution de +5,88 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Passage de la Voie romaine Strasbourg (Argentoratum) à Metz (Divodorum), par Sarrebourg (Pons Saravi) et Tarquimpol (Decempagi) ; vestiges dans l'étang du Stock.
Patrimoine Campanaire : Une cloche préfabriquée de 1840 par Baraban (Nancy). Deux cloches de 1927 coulées par Firmin Causard (Colmar)[35] et bénies le par le Curé Thiébaut. L'une, prénommée Marie-Joseph, pèse 530 kilos et a comme parrain Léon Feltin Maire de Rhodes et comme Marraine Rosalie Singer des Bachats. L'autre, prénommée Jeanne, pèse 380 kilos et a comme parrain Émile Leblanc et comme Marraine Marie Roser de Sainte-Croix.
Les cloches précédentes (1840) ont été descendues du clocher sur réquisition des Allemands le et brisées et emmenées le [36].
Monument aux morts : Plaque d'église faisant office de monument[37] : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945.
Croix et Calvaires :
Croix d'accident au lieu-dit « Les Rhètes », croix du début du 20e siècle entretenue par la famille Vailly/Wecker. Croix de dévotion au lieu-dit « Les Bachats », sur le chemin de Diane-Capelle, érigée en 1867 par les anciens propriétaires du Domaine Les Bachats Messieurs Hainault et Tourtel à leur arrivée dans le lieu. Restauré en 2000 après des dégâts causés par la tempête de décembre 1999. Propriétaire : La Famille Corsyn[38].
Baron Alexandre Bernard Théodore von Uexküll, époux de Gabrielle Elisabeth Marie de Bary. Propriétaire terrien et frère du grand biologiste Jacob von Uexküll (1864-1944).
Charles Alexis Collignon de Videlange ( à Nancy- à Saint-Mihiel), époux de Marie-Louise de Vaux ( à- à Rhodes). Maire en 1844 et conseiller général du département de la Meurthe en 1847.
Curés de Rhodes : Jean Baptiste Léon Colin, Jean Baptiste Cuny, François Dintrose, Nicolas Gabriel, Jean François Gandard, Jean Joseph Heissat, Jacques Hubert, François Joseph Hyronimus, Nicolas Lambert, Jean Nicolas Louis, Charles Nicolas Manvuisse, Charles Auguste Maxé, Jacques Emile Merciol, Philippe Petitjean, Christophe Simonin, Jean Baptiste Venner[41].
Parti de gueules au dextrochère de carnation, vêtu d'azur, mouvant d'un nuage d'argent, tenant une épée d'argent garnie d'or accostée de deux cailloux du même, et de gueules au croc d'or[42].
Détails
À gauche sont représentés les armes du chapitre de la cathédrale de Metz, rappelant que Rhodes dépendait de la châtellenie épiscopale de Fribourg. À droite, figurent les armes de la famille de Rode-Guermange, premiers seigneurs connus de la localité. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )