Naissance | |
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Formation |
Gerrit Rietveld Academie |
Représentée par |
Marian Goodman Gallery (d) |
Lieux de travail | |
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Distinctions |
Grote Paul (d) () Prix international de la Fondation Hasselblad () |
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Rineke Dijkstra est une photographe, née le à Sittard, dans le Limbourg néerlandais. Elle habite et travaille à Amsterdam.
Rineke Dijkstra naît le à Sittard aux Pays-Bas. Elle étudie à l'académie Gerrit Rietveld d'Amsterdam, de 1981 à 1986.
Sa première exposition personnelle date de 1984 à la galerie De Moor (Amsterdam). Elle travaille d'abord pour des magazines en tant que photographe indépendante. À la fin des années 1990, elle réalise la série Portraits de plage qui lui apportent la reconnaissance et sont exposés au MoMA. Les sujets sont pris en légère contre-plongée avec un minimum de mise en scène. Ils choisissent la pose qu'ils préfèrent. Dès lors, la photographie montre cette tension entre la représentation et l'identité.
En 1994, au Portugal, Rineke Dijkstra photographie, dans la série Bull-fighters, des toreros au moment où ils quittent l'arène saisissant la tension encore vivace et l'épuisement de ceux-ci. Comme en contrepoint de cette série où la mort est omniprésente, elle photographie en 1994, des femmes qui viennent juste d'accoucher cherchant à capter le mélange d'émotions qui bouleversent la jeune mère[1]. D'autres séries confirment encore cette intention comme Disco girls ou Tiegarten, où sont photographiés des enfants dans des jardins, ainsi que des séries de légionnaires français ou de militaires israéliens qui posent en uniforme et en civil[2].
En 1996, elle réalise sa première vidéo, intitulée The buzzclub, Liverpool, UK/Mysteryworld, Zaandam, NL[3]. Filmés pendant deux ans, les habitués de deux discothèques, l'une à Liverpool, l'autre à Zaandam, cherchent à dominer l'image qu'ils peuvent donner mais ne peuvent laisser échapper ce qu'ils sont réellement. Cette tension qui est une constante de l'œuvre de Rineke Dijkstra se retrouve donc aussi dans son travail vidéo, par exemple Annemiek[2] (1997).
En 2005, elle fait l'objet d'une rétrospective au Jeu de paume[4], à Paris, de même qu'en 2012 au musée d'art moderne de San Francisco et au musée Guggenheim de New York. Cette même année, elle reçoit un Honorary Fellowship de la Royal Photographic Society[5].
Dès sa première série, elle instaure un mode opératoire qu'elle maintiendra par la suite. Les sujets sont pris frontalement dans un décor restreint ; la lumière naturelle est préférée mais parfois soutenue par le flash et la prise de vue se fait sur négatif couleur au moyen d'une chambre photographique[2].
Son travail photographique se caractérise par des portraits frontaux, qui cherchent à montrer la fragilité de l'être humain.
Rineke Dijkstra travaille par séries, notamment :
Elle est représentée par la galerie Marian Goodman à New York et à Paris.