Né à Oka en 1947, Robert Lalonde obtient un baccalauréat des arts au Séminaire de Sainte-Thérèse, puis il étudie pendant trois ans au Conservatoire d'art dramatique de Montréal. Dès 1970, il reçoit le premier prix d'interprétation et une bourse d'un an en Europe et aux États-Unis.
La Belle Épouvante (1981), son premier roman, remporte le prix Robert-Cliche. Son roman suivant, Le Dernier Été des Indiens (1982), publié aux éditions du Seuil, à Paris, reçoit le prix Jean-Macé. Le Petit Aigle à tête blanche (1994), son plus gros succès critique et public, est lauréat du prix du Gouverneur général 1994 et du Prix Jean-Hamelin 1995. Son œuvre a fait l’objet d’études universitaires[1].
La Belle Épouvante, Les Quinze éditeur, 1981 ; réédition, Paris, Julliard, 1981. Traduit en anglais par David Homel sous le titre Sweet Madness, Stoddart Publishing, 1982
Le Dernier Été des Indiens, Paris, Éditions du Seuil, 1982 ; réédition, Paris, Seuil, coll. « Points.Roman » no R572, 1993. Traduit en anglais par Jean-Paul Murray sous le titre The Last Indian Summer, Ekstasis Editions, 2013
Une belle journée d'avance, Paris, Seuil, 1986 (1re édition); Éditions du Boréal, 1998 (2e édition). Traduit en anglais par Neil Bishop sous le titre One Beautiful Day to Come, Ekstasis Editions, 1998
Le Fou du père, Éditions du Boréal, 1988
Le Diable en personne, Paris, Seuil, 1989 (1re édition); Éditions du Boréal, 1999 (2e édition). Traduit en anglais par Leonard W. Sugden sous le titre The Devil Incarnate, Ekstasis Editions, 1997
L'Ogre de Grand Remous, Paris, Seuil, 1992 (1re édition); Éditions du Boréal, 2000 (2e édition). Traduit en anglais par Leonard W. Sugden sous le titre The Ogre of Grand Remous, Ekstasis Editions, 1995
Sept lacs plus au nord, Paris, Seuil, 1993 (1re édition); Éditions du Boréal, 2000 (2e édition). Traduit en anglais par Jean-Paul Murray sous le titre Seven Lakes Further North, Ekstasis Editions, 2012
Le Petit Aigle à tête blanche, Paris, Seuil, 1994 (1re édition); Éditions du Boréal, 2000 (2e édition). Traduit en anglais par Jean-Paul Murray sous le titre Little Eagle with a White Head, Ekstasis Editions, 2015
Le monde sur le flanc de la truite, Éditions du Boréal, 1997. Traduit en anglais par Jean-Paul Murray sous le titre The World on the Side of a Trout, Ekstasis Editions, 2017.
Le vacarmeur, Editions du Boréal, 1999. Traduit en anglais sous le titre de The Game Driver, Ekstasis Editions, à paraître
Un jardin entouré de murailles, Éditions du Boréal, 2002
Que vais-je devenir jusqu'à ce que je meure?, Éditions du Boréal, 2005. Traduit en anglais par Jean-Paul Murray sous le titre What Will I Become Until I Die? Ekstasis Editions, 2014
Un jour le vieux hangar sera emporté par la débâcle, Éditions du Boréal, 2012
À l'état sauvage, Éditions du Boréal, 2015
Le Petit Voleur, Éditions du Boréal, 2016. Traduit en anglais par Jean-Paul Murray sous le titre The Little Thief, Ekstasis Editions, à paraître
Un poignard dans un mouchoir de soie, Éditions du Boréal, 2018
La reconstruction du paradis, Éditions du Boréal, 2021
Le Monde sur le flanc de la truite - Notes sur l'art de voir, de lire et d'écrire; Montréal : Boréal, 1997 (1re édition), Paris : Éditions de l’Olivier, 1999 (2e édition). Traduit en anglais par Jean-Paul Murray sous le titre The World on the Side of a Trout, Ekstasis Editions, 2017
Le Vacarmeur - Notes sur l'art de voir, de lire et d'écrire, Éditions du Boréal, 1999
Des nouvelles d'amis très chers, Éditions du Boréal, 1999
Le Vaste Monde, Paris, Seuil, 1999. Traduit en anglais par Neil Bishop sous le titre The Whole Wide World, Ekstasis Editions, 2001
Iotékha', Éditions du Boréal, 2004
C’est le cœur qui meurt en dernier, récit autobiographique, Éditions du Boréal, 2013. Traduit en anglais par Jean-Paul Murray sous le titre The Heart is What Dies Last, Ekstasis Editions, 2016
Le Seul Instant, Éditions du Boréal, 2011
La Liberté des savanes, Éditions du Boréal, 2017
Fais ta guerre, fais ta joie, biographie romancée, Éditions du Boréal, 2019
1999 : sa traduction du roman Fugitive Pièces de Anne Michaels, sous le titre La Mémoire en fuite, lui vaut d'être finaliste pour le prix de traduction John Glassco
↑Emmanuelle Tremblay, « Une identité frontalière. Altérité et désir métis chez Robert Lalonde et Louis Hamelin », Études françaises, vol. 41, no 1, , p. 107-124 (lire en ligne)