Rosario Robles | |
Rosario Robles en mai 2014. | |
Fonctions | |
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Secrétaire mexicaine de la Réforme agraire | |
– (3 ans, 3 mois et 3 jours) |
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Président | Enrique Peña Nieto |
Gouvernement | Peña Nieto |
Prédécesseur | Jesús Murillo Karam |
Successeur | Román Meyer Falcón |
Secrétaire du Développement social | |
– (2 ans, 8 mois et 26 jours) |
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Président | Enrique Peña Nieto |
Gouvernement | Peña Nieto |
Prédécesseur | Heriberto Félix Guerra |
Successeur | José Antonio Meade Kuribreña |
Présidente du Parti de la révolution démocratique | |
– (1 an, 4 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Amalia García Medina |
Successeur | Leonel Godoy Rangel |
Cheffe du gouvernement du District fédéral | |
– (1 an, 2 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Cuauhtémoc Cárdenas |
Successeur | Andrés Manuel López Obrador |
Biographie | |
Nom de naissance | María del Rosario Robles Berlanga |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mexico (Mexique) |
Nationalité | Mexicaine |
Parti politique | PRD |
Diplômée de | Université nationale autonome du Mexique |
Profession | Économiste |
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Chefs de gouvernement du District fédéral | |
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María del Rosario Robles Berlanga, née le à Mexico, est une femme politique mexicaine, membre du Parti de la révolution démocratique.
Elle est cheffe du gouvernement du District fédéral (« maire de Mexico ») de 1999 à 2000 à la suite de la démission de Cuauhtémoc Cárdenas Solórzano et préside son parti de 2002 à 2003[1],[2]. Sous le gouvernement Enrique Peña Nieto, secrétaire au Développement social puis secrétaire au Développement Agraire, Territorial et Urbain de 2012 à 2018.
Sous le gouvernement Enrique Peña Nieto, elle est secrétaire (équivalent de ministre) au Développement social puis au Développement agraire, territorial et urbain de 2012 à 2018.
Sous le gouvernement Andrés Manuel López Obrador, qui avait promis lors de sa campagne électorale de lutter contre la corruption, elle est incarcérée préventivement le [3],[4],[5],[6],[7]. Son incarcération a été ordonnée par le Parquet Général de la République [mexicaine][3]. Elle est arrêtée car elle est soupçonnée d'avoir volontairement laisser détourner 5 milliards et 73 millions de pesos mexicains durant ses mandats de secrétaires[4] (équivalent mexicain du statut de ministre). Le président Andrés Manuel López Obrador se félicite de son arrestation, considérant qu'elle "est une preuve qu'il n'y a plus d'impunité, et de l'existence d'un véritable État de Droit."[3] Elle est enfermée dans le Centre de Réinsertion pour Femmes de Santa Martha Acatitla avec un régime de surveillance renforcée 24h/24[4],[5]. Peu après son incarcération, elle est accusée d'avoir laissé détourner 800 millions de pesos supplémentaires[6]. Des poursuites supplémentaires sont prévues pour elle à cause de cette somme supplémentaire[8].
Les comptes de 7 personnes mêlées à l'affaire sont gelés, ce qui bloque 12 millions de pesos[6]. Les premières investigations identifient 27 ex-fonctionnaires ayant travaillé sous les ordres de Robles qui seraient impliquées dans les détournements[9]. Un mandat d'arrêt est produit le contre l'un d'entre-eux, Ramón Sosamontes Herreramoro, l'un des plus proches collaborateurs de Robles[9]. Elles établissent aussi que le principal responsable des détournements de fonds serait Emilio Zebadúa González, le plus haut fonctionnaire dans les secrétariats que Robles a occupé, au moment où elle était secrétaire[10].
Dès le début de son incarcération, les avocats de Robles diront que le président sous lequel elle était ministre, Enrique Peña Nieto, était au courant des détournements de fonds[7].
Le , l'Unité d'Intelligence Financière signale deux délits de plus liés à Rosario Robles d'exercice indu de fonction publique[11]. Concrètement, Robles est accusé d'avoir utilisé des entreprises fantômes pour se cacher et passer des contrats avec plusieurs universités de Mexico, et ainsi empoché des commissions sur ces contrats[11]. Le , le Parquet Général de la République que quatre autres délits supplémentaires vont être liés à Robles, sans préciser lesquels[12].
Selon la défense de Rosario Robles, son incarcération ne serait pas justifiée, car le juge se serait appuyée sur des faux documents pour prendre sa décision[13].