Naissance |
Lissa Empire allemand |
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Décès |
(à 64 ans) Berlin-Est |
Activité principale |
écrivain |
Langue d’écriture | allemand |
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Œuvres principales
Rudolf Leonhard (né le Lissa, aujourd'hui Leszno en Pologne , mort le , Berlin-Est en RDA) est un écrivain allemand, représentant de l’expressionnisme littéraire allemand.
Fils d'avocat, Rudolf Leonhard étudie le droit à Berlin et Göttingen[1]. En 1914, il s'engage dans l'armée mais devient pourtant opposant à la guerre, ce qui lui vaut de comparaître devant un tribunal de guerre[2].
De retour du front, il prend une part active à la Révolution allemande de 1918-1919. Après un bref passage entre 1918 et 1922 à l'USPD, puis au KPD et au KAPD, il ne reprend pas de carte du parti mais reste proche du mouvement communiste[3]. Au début des années 1920, il vit de sa plume à Berlin, collabore à la revue Die Weltbühne, entre autres[1], et est proche d'autres écrivains expressionnistes, tels Ludwig Meidner, Johannes R. Becher, Walter Hasenclever. Il travaille pour la maison d'édition Die Schmiede[2]. Il est cofondateur et directeur du théâtre politique Tribüne (de) (avec, entre autres, Erwin Piscator)[3].
Rudolf Leonhard épouse en 1918 Susanne Köhler (1895 – 1984). Leur union ne durera que quelques mois, mais donnera naissance, après leur divorce, à Wolfgang Leonhard en 1921 à Vienne.
En 1927, il s'installe à Paris. Rudolf Leonhard épouse la Française Yvette Prost (1896 – 1963) le . Elle est secrétaire à la mairie de Marseille et soutiendra financièrement son mari pendant ses années d’exil en France et lui permettra de continuer à s’adonner à l’écriture.
Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il est interné au camp du Vernet. En , il est transféré à la prison de Castres, d'où il parvient à s'évader le . Il passe la guerre dans la clandestinité à Marseille et prend part à la Résistance sous le nom de Raoul Lombat[1].
Il participe au 1er congrès des écrivains allemands à Berlin en 1947[1].
En 1950, il s'installe dans la nouvelle République démocratique allemande, à Berlin-Est[2].
Il est le père de Wolfgang Leonhard[1].
De 1912 à 1919, Leonhard écrit une poésie de style expressionniste où il évoque une révolution spirituelle à venir. Puis, il compose des poèmes à caractère politique, comme dans le recueil Spartakus-Sonette (1921)[1].
Il est aussi l'auteur de pièces de théâtre, ainsi Segel am Horizont, sur le thème des conflits dans la jeune Russie soviétique, jouée avec succès à la Volksbühne de Berlin en 1925, ou la tragédie Geiseln, sur la Résistance, écrite au camp du Vernet en 1941[1].