Saint-Aubin-du-Pavail | |||||
Le centre-bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Rennes | ||||
Intercommunalité | Pays de Châteaugiron Communauté | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Jean-Pierre Petermann 2017-2020 |
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Code postal | 35410 | ||||
Code commune | 35254 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Aubinois | ||||
Population | 822 hab. (2014) | ||||
Densité | 141 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 02′ 37″ nord, 1° 27′ 41″ ouest | ||||
Altitude | Min. 50 m Max. 76 m |
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Superficie | 5,83 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Châteaugiron | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Intégrée à | Châteaugiron | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
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Saint-Aubin-du-Pavail est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Châteaugiron, avec Ossé[1].
Elle est peuplée de 822 habitants[Note 1].
Saint-Aubin-du-Pavail est à une altitude de 59 mètres. La commune est située dans le Pays de Rennes, à 20 km au sud-est de la capitale bretonne. Elle est bordée par plusieurs communes : Ossé au nord (à 1,2 km), Châteaugiron à l'ouest (à 2,4 km), Piré-sur-Seiche au sud (à 6,0 km), et Domagné à l'est (à 7,2 km). Elle appartient au canton de Châteaugiron.
Ossé | Domagné | |||
Châteaugiron | N | |||
O Saint-Aubin-du-Pavail E | ||||
S | ||||
Piré-sur-Seiche |
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Sancti Albani (en 1050), Sanctus Albinus de Pavello (en 1516)[2]. Saint-Aubin-du-Pavail vient de saint Aubin, évêque d'Angers au VIe siècle. Amedée Guillotin de Corson, il est "formellement question de Saint-Aubin-du-Pavail" dans un acte daté de 1245[2].
Le terme « Pavail » désigne éventuellement le pavé de la voie gallo-romaine qui traversait la commune[3],[4],[2]. Son tracé prit plus tard le nom de "Chemin des Saulniers" (à cause des contrebandiers de sel) et constituait probablement la limite entre les (futures) communes de Chaumeré et Saint-Aubin-du-Pavail[5].
En gallo, langue locale, la commune se nomme S-t-Aobin. L'Office public de la langue bretonne propose Sant-Albin-ar-Pavez en breton, bien que la localité se situe hors de la zone d'expansion maximum de la pratique traditionnelle du breton.
En 2011, un important trésor monétaire est mis au jour sur le territoire de la commune. Contenant plus de 1 000 statères gauloises, le dépôt est daté du Ier siècle av. J.-C. et attribué au peuple des Riedones[6].
Lorsqu'au milieu du XIe siècle, Brient, premier seigneur de Châteaubriant, fonde près de son château le prieuré de Béré en faveur des moines de Marmoutier, il donne entre autres choses à ces religieux deux métairies en Piré et la dîme de l'église de Saint-Aubin, située dans ce même Piré, « duas mediaterias apud villam quoe nuncupatur Piriacus, decimam quoque ecclesioe Sancti Albani quoe est in ipsa villa »[7]. Cette donation est confirmée en 1217 par Geoffroy, baron de Châteaubriant. Néanmoins, Saint-Aubin ne semble pas in parochia (dans la paroisse), mais in villa. Ce mot villa doit être pris dans le sens de « fief », et indique simplement la position de Saint-Aubin-du-Pavail dans le fief de Piré, appartenant au seigneur de Châteaubriant.
Quoi qu'il en soit, il est formellement question de la paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail dans la charte suivante, datée du mois de mars 1245 : à cette époque, Mathieu du Teil, sénéchal de Bonabes, seigneur de Rougé, constate que Geffroy Lainé renonce en faveur des moines de Béré au huitième de la dîme de la Gillerie, levée par ces religieux dans la paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail. Geffroy ne fait cet abandon qu'à la condition, toutefois, qu'il jouisse de ce huitième de dîme tant qu'il vivra, et que les moines lui fournissent chaque année trois miches de pain, « tres panes qui miche vocantur », et une demi-bouteille de vin. Après sa mort, ces religieux jouiraient de toute la dîme et ne devraient plus ni pain, ni vin[8]. L'abbaye de Marmoutier unit ce qu'elle possède en Saint-Aubin-du-Pavail à son prieuré de la Franceule en Amanlis), annexe du prieuré de Béré. Aussi est-il dit en 1681 que le prieur de Béré et de la Franceule perçoit seul en Saint-Aubin le trait de dîme dit « trait de Béré », mais ne lève que deux tiers des autres traits, nommés la Guinais, Mardeau et le Bourg ; le dernier tiers de ces dîmes appartient au recteur, qui lève, comme les moines, la onzième gerbe. En 1790, le recteur de Saint-Aubin déclare que son tiers de dîmes est estimé 760 livres, et qu'il jouit en outre du presbytère et de son pourpris, contenant sept journaux de terre labourable et trois journaux de prairies, valant 300 livres. C'est donc un revenu total de 1 060 livres de rente, dont il faut vraisemblablement déduire les charges[9].
La seigneurie de Saint-Aubin-du-Pavail relevait de la baronnie de Châteaugiron. Elle passe par alliance à la fin du XVe siècle aux seigneurs du Boisorcan, qui l'unissent à leur châtellenie en 1583.
Un chemin des Saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle), passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine. Son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales 93, 104, 35, à nouveau 104 et enfin 3[10].
Lors du recensement de 1851 la commune a 566 habitants répartis en fermes isolées et en une dizaine de hameaux dont deux (La Guinais et La Hazais) sont plus peuplés que le bourg, qui compte seulement une vingtaine d'habitants ; ceux-ci vivent pour l'essentiel en autarcie, chaque famille ou presque fabriquant par exemple son beurre et son cidre. L'été est consacré à l'agriculture et aux récoltes ; l'hiver on émonde les arbres, on fait des fagots et on ramasse les feuilles mortes dont on fait de la litière pour le bétail.
Les hommes travaillent surtout dans l'agriculture : c'est le cas de 127 d'entre eux (7 propriétaires, 44 fermiers, 2 métayers, 29 journaliers (dont 10 ont aussi une autre profession) et 45 domestiques). Les chiffres sont analogues pour les femmes, la seule différence étant la présence de 55 domestiques parmi elles.
Les 62 hommes ne travaillant pas dans l'agriculture étaient tisserands ou travailleurs du textile pour 60 d'entre eux ; 9 étaient rentiers, 5 charrons, 6 mendiants, 1 prêtre et 1 transporteur ; les chiffres sont voisins pour les femmes : 63 travaillant dans le textile, 3 seulement étant rentières. La commune comptait par ailleurs 162 enfants [11]
Jean-Pierre Petermann est élu au premier tour aux élections municipales de 2014. Figurant sur la seule liste en présence, il obtient 322 voix sur 374 suffrages exprimés. Le conseil municipal se compose de quinze membres, dont quatre adjoints[12].
Jean-Luc Poussier est élu au premier tour aux élections municipales de 2008. Figurant sur la seule liste en présence, à l'exception d'un candidat présenté hors liste, il obtient 225 voix sur 372 suffrages exprimés. Le conseil municipal se compose de quinze membres[13].
Le budget municipal s'élève à 586 000 € en fonctionnement (755 € par habitant).
Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 123 000 € et 111 000 € de dotation globale de fonctionnement.
Les charges de fonctionnement sont réparties sur 144 000 € de charges de personnel (27,43 % des charges), 74 000 € d'achats et charges externes, 19 000 € de charges financières (soit 25 € par habitant).
Le montant des subventions versées se monte à 30 000 € (39 € par habitant).
La commune dégage un résultat comptable positif de 62 000 €.
L'encours total de la dette est de 622 000 € (801 € par habitant). Ce qui correspond à 106,14 % du budget de fonctionnement.
Pour l’ensemble des communes françaises de 500 à 2 000 habitants, la dette s'élève en moyenne à 587 € par habitant.
La capacité d'autofinancement brute est de 79 € par habitant, inférieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 150 € par habitant[15].
Le budget municipal s'élève à 504 000 € en fonctionnement (653 € par habitant).
Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 153 000 € et 113 000 € de dotation globale de fonctionnement.
Les charges de fonctionnement sont réparties sur 130 000 € de charges de personnel (40,12 % des charges), 73 000 € d'achats et charges externes, 21 000 € de charges financières (soit 27 € par habitant).
Le montant des subventions versées se monte à 38 000 € (50 € par habitant).
La commune dégage un résultat comptable positif de 180 000 €.
L'encours total de la dette est de 615 000 € (798 € par habitant). Ce qui correspond à 122,02 % du budget de fonctionnement.
Pour l’ensemble des communes françaises de 500 à 2 000 habitants, la dette s'élève en moyenne à 592 € par habitant.
La capacité d'autofinancement brute est de 233 € par habitant, supérieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 168 € par habitant[16].
Le budget municipal s'élève à 400 000 € en fonctionnement (527 € par habitant).
Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 171 000 € et 108 000 € de dotation globale de fonctionnement.
Les charges de fonctionnement sont réparties sur 139 000 € de charges de personnel (41,06 % des charges), 65 000 € d'achats et charges externes, 20 000 € de charges financières (soit 26 € par habitant).
Le montant des subventions versées se monte à 43 000 € (57 € par habitant).
La commune dégage un résultat comptable positif de 60 000 €.
L'encours total de la dette est de 562 000 € (742 € par habitant). Ce qui correspond à 140,50 % du budget de fonctionnement.
Pour l’ensemble des communes françaises de 500 à 2 000 habitants, la dette s'élève en moyenne à 596 € par habitant.
La capacité d'autofinancement brute est de 80 € par habitant, inférieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 168 € par habitant[16].
Endettement de la commune pour la période 2000-2012
2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | |
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Encours de la dette en milliers d'euros |
145 | 126 | 106 | 90 | 369 | 335 | 300 | 484 | 504 | 470 | 622 | 615 | 562 | 508 | 451 |
annuité en milliers d'euros |
26 | 26 | 29 | 20 | 28 | 44 | 45 | 49 | 45 | 52 | 267 | 176 | 72 | 71 | 71 |
Encours de la dette par habitant en euros |
240 | 208 | 175 | 130 | 533 | 484 | 408 | 658 | 684 | 612 | 801 | 798 | 742 | 682 | 608 |
Moyenne de la dette pour commune de 500 à 20000 par habitant en euros |
518 | 498 | 505 | 507 | 521 | 541 | 559 | 588 | 597 | 583 | 587 | 592 | 596 | 601 | 596 |
annuité par habitant en euros |
43 | 43 | 42 | 29 | 41 | 63 | 61 | 88 | 61 | 67 | 344 | 229 | 95 | 95 | 96 |
Sources des données : Ministère des finances[17] |
La dette a augmenté de 591 % de 2003 à 2010. Par contre, elle a diminué de 9,64 % de 2010 à 2012.
L'annuité de la dette par habitant a progressé de 1086 % pendant la même période. Par contre, elle a diminué de 72 % de 2010 à 2012.
En 2012, la commune intervient comme suit pour ce qui concerne la taxation[18] :
Taxe d'habitation (TH) | 13,50 % |
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Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 15,50 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 40,50 % |
Produits des différentes taxes de 2004 à 2012
2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | ||
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Taxe d'habitation en milliers d'euros |
37 | 38 | 40 | 42 | 47 | 52 | 59 | 61 | 68 | |
Foncier bâti en milliers d'euros |
24 | 25 | 29 | 32 | 33 | 36 | 40 | 42 | 46 | |
Foncier non bâti en milliers d'euros |
15 | 15 | 12 | 13 | 13 | 13 | 14 | 14 | 15 | |
Taxe d'habitation par habitant en euros |
53 | 55 | 55 | 58 | 64 | 68 | 76 | 80 | 89 | |
Foncier bâti par habitant en euros |
35 | 36 | 40 | 43 | 44 | 46 | 52 | 54 | 61 | |
Foncier non bâti par habitant en euros |
22 | 22 | 17 | 17 | 18 | 17 | 18 | 19 | 19 | |
Sources des données : Ministère des finances[19] |
Le produit de la taxe d'habitation par habitant a augmenté de 68 % de 2004 à 2012.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2014, la commune comptait 822 habitants[Note 2], en évolution de +8,59 % par rapport à 2008 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pyramide des âges de la commune de Saint-Aubin-du-Pavail
Source : Insee, RP2009 exploitation principale.
Ensemble | Hommes | Femmes | |
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Population non scolarisée de 15 ans ou plus | 495 | 253 | 242 |
Part des titulaires en % | |||
- d'aucun diplôme | 9,0 | 9,4 | 8,6 |
- du certificat d'études primaires | 9,6 | 7,4 | 12,0 |
- du BEPC, brevet des collèges | 3,1 | 2,9 | 3,4 |
- d'un CAP ou d'un BEP | 31,2 | 35,2 | 27,0 |
- d'un baccalauréat | 19,9 | 18,9 | 21,0 |
- d'un diplôme de niveau bac + 2 | 15,7 | 14,3 | 17,2 |
- d'un diplôme de niveau supérieur à bac + 2 | 11,3 | 11,9 | 10,7 |
Source : Insee, RP2008 exploitation principale.
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 824 €, ce qui place Saint-Aubin-du-Pavail au 4 873e rang parmi les 31 604 communes répertoriées en France et au 29e rang départemental[24].
En 2008, 66,6 % des foyers fiscaux de la commune étaient imposables (222 pour 331 foyers fiscaux). Le revenu net déclaré moyen s'élevait à 26 886 €. L'impôt moyen était de 752 €[25].
En 2008, il y avait 386 actifs (population de 15 à 64 ans) pour 22 chômeurs. Ce qui fait un taux de chômage de 5,6 % pour la commune.Ce qui la place au 141e rang départemental (taux du département 8,3 %).
L'église Saint-Aubin (XIIe-XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles). Dédiée à saint Aubin, évêque d'Angers, l'église de Saint-Aubin-du-Pavail est bâtie en forme de croix. La nef présente intérieurement les dates de 1607 et 1620, et à l'extérieur on lit sur une porte latérale le millésime 1618 (ou 1638). La chapelle du nord semble seule un peu plus ancienne et pourrait bien remonter au XVIe siècle. Quant au chœur actuel, il fut construit avec un chevet droit en 1763, en place d'un chanceau terminé en hémicycle. Il est très probable que ce chœur primitif fût d'architecture romane. Le clocher se trouvait à l'origine au milieu de l'église, mais en 1853 on le construisit au bas de la nef, qu'on allongea à cette occasion. Il semble qu'aux siècles derniers le baron de Châteaugiron était seigneur supérieur de cette église, dans laquelle le seigneur de Saint-Aubin prétendait avoir les autres prééminences. Il y avait quelques fondations dans cette église, entre autres celle de la messe matinale chaque dimanche faite par Jean Denys. Les deux chapelles faisant transept sont construites au nord et au sud de l'édifice respectivement au XVIe siècle et en 1607. La nef qui porte les dates de 1607 et de 1620 a été allongée en 1853 sur les plans de l'architecte Auguste Marchand. Deux sacristies sont construites en 1863 et 1864. La cloche nommée Thérèse date de 1732 (elle a comme parrain René Jacques Louis Le Prestre et comme marraine Thérèse Pauline Le Prestre). Les fonts baptismaux, œuvre du sculpteur Mazères, datent de 1855.
Après la laïcisation de l'école communale en mai 1899, la supérieure générale des Chênes de Paramé demanda au recteur Thomas de construire une école libre. Après avoir trouvé le financement (coût total 5 838 frs). Les travaux pouvaient commencer, ils débutèrent en été 1899 et se terminèrent pour la fin de l'année. La bénédiction eut lieu le et l'école commença le lendemain avec les sœurs de Paramé et elles y restèrent jusqu'au .
Elle est typique des écoles construites à la fin du XIXe siècle par son décor en brique et l'utilisation du schiste ardoisier en appareillage régulier. Le logement des religieuses fut construit en novembre 1900 (les travaux durèrent trois mois), il est dans le bâtiment en retour. Son accès se fait par la porte à l'est. Son décor plus travaillé (chapiteau en brique) que les autres baies permet de connaître sa destination. Les deux autres portes en anse de panier et au décor plus sobre permettent l'accès direct aux classes qui sont éclairées chacune par une fenêtre. L'entreprise Guibourg fut le constructeur des deux bâtiments.
Le conseil municipal envisage la construction d'un nouveau presbytère en 1879, vu l'état de délabrement complet du presbytère existant. Auguste Marchand fut choisi comme architecte et les travaux commencèrent en mars 1884 et s'achevèrent en juin 1885.
La paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail n'existe plus en tant que paroisse. Elle a été rattachée à la paroisse de Saint-Luc en pays de Châteaugiron[26].
Cette paroisse est composée de six communautés :
La paroisse de Saint-Luc en Châteaugiron est rattachée au doyenné de Cesson[27] et fait partie du diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo[28].
Le monument aux morts se situe en bordure de cimetière. Il a été commandé, en 1925, par la municipalité en hommage à la mémoire de ses enfants morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Par la suite, les noms de ceux morts pendant la Seconde Guerre mondiale ont été ajoutés.
Il a été inauguré le dimanche 13 juillet 1925 en présence de François Guérault, conseiller général de Châteaugiron, messieurs Coureau, maire de Châteaugiron, Marchand, maire de Noyal-sur-Vilaine, Rabaux, maire de Veneffles, Piquerel, maire de Saint-Armel, Gendry, maire de Nouvoitou, Denis, maire de Domloup et Drouadaine, maire de la commune[30].
Un trésor d'un millier de monnaies gauloises fut découvert au lieu-dit de Piolaine lors de fouilles réalisées par l'État en 2013. Il se compose de statères en alliage d'argent et de cuivre dit « billon » d'origines des peuples Vénètes (Vannes) et Riedones (Rennes), ainsi que des monnaies dites « à l'octopède » montrant un cheval androcéphale dont les jambes se dédoublent au niveau du genou pour figurer un cheval au galop. Ce trésor comportait également deux monnaies dites « hybrides » qui présentent un droit de type vénète et un revers de type riedon, avec une roue à quatre rais. Cet enfouissement est selon Laurent Olivier lié à la campagne militaire de Jules César en 56 avant notre ère. Le musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye a fait l'acquisition de la moitié de ce trésor, soit 480 pièces, qui viennent compléter le trésor découvert à quelques de mètres de là sur le territoire d'Amanlis (Ille-et-Vilaine) en 1835[31].