Saint-Boingt

Saint-Boingt
Saint-Boingt
Calvaire de Saint-Boingt.
Logo monument historique Classé MH (1909)
Blason de Saint-Boingt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle
Maire
Mandat
Aurélie Thomas
2020-2026
Code postal 54290
Code commune 54471
Démographie
Population
municipale
73 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 52″ nord, 6° 26′ 18″ est
Altitude Min. 267 m
Max. 345 m
Superficie 8,14 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lunéville-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Boingt
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Saint-Boingt
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Saint-Boingt

Saint-Boingt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

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Communes limitrophes de Saint-Boingt
Rozelieures Vennezey
Saint-Boingt Essey-la-Côte
Saint-Rémy-aux-Bois Damas-aux-Bois
Vosges

Hydrographie

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Pre Armand, le ruisseau le Loro, le ruisseau le Rouai et l'Euron[1],[Carte 1].

Le Loro, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Damas-aux-Bois et se jette dans l'Euron à Froville, après avoir traversé six communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Boingt[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 934 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −24,5 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Saint-Boingt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,2 %), prairies (33 %), forêts (27,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villa que dicitur Cembench (1177) ; Cembeng (1179) ; Cembenche (1188) ; Cembanche (1189) ; Chenbanch (1218) ; Samboin (1431) ; Sanctus-Bonus (1436) ; Sambeing (1558) ; Saint-Boin (1594).

Le toponyme actuel est une énigme. On ne comprend pas l'apparition de Sanctus bonus en 1436 ni de Saint-Boin en 1594 qui n'ont aucun lien avec les graphies précédentes. Selon la monographie de 1888, le nom du village viendrait du patois. Le saint patron de la paroisse, Hidulphe, avait une réputation de placidité et de bonhomie ; il fut l'objet d'un pèlerinage. Les pèlerins disaient alors en patois qu'ils allaient prier lo boing saint, surnom transmis à la commune[15]. Cette explication est cependant peu crédible car elle est incompatible avec la prononciation du début du XXe siècle : Sô-Bwé, où l'adjectif est après le nom, alors que la monographie place l'adjectif avant le nom ce qui très rare en lorrain roman.

Curieusement, c'est un ouvrage écrit par des religieux qui fait la démonstration d'une erreur. Une étude publiée par des Pères de la Compagnie de Jésus affirme que Saint-Boingt vient de Cembench et n'a pas de rapport avec sanctus[16].

Dans l'ouvrage les noms de lieux d'origine ecclésiastiques, Géraud Lavergne n'hésite pas à employer les termes de « véritable supercherie hagiographique » à propos des toponymes commençant originellement par cem, cen, sem, sen et sin et ayant évolué en Saint[17].

Il convient aussi de rappeler que sint-bwès est le nom lorrain du daphné, qui est un arbuste[18].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1977 Pierre Lamy[19]    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2014 André Grandemange    
mars 2014 2020 Mathieu Cékovic    
2020 En cours Aurélie Thomas[20]    

Population et société

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Démographie

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La mairie.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 73 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
260217295275304308300318315
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
289292291273268237224204199
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
194185149137156141130116107
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
897869668177777273
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église du XVIIIe siècle avec à l'intérieur des boiseries de style Louis XIV.
  • Calvaire du XVIIe siècle, orné de statuettes, classé au titre des monuments historiques par arrêté du [25].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Blason de Saint-Boingt Blason
De gueules à trois cloches d’argent couronnées d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Blason populaire

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Les habitants étaient surnommés en lorrain, « les bouris de So-Bouè » ce qui se traduit par les canards de Saint-Boingt. On pense généralement que ce sobriquet est en lien avec les fréquents débordements de l'Euron. On prétendait alors qu'il fallait aimer avoir les pieds dans l'eau, comme les canards, pour habiter un tel village[26].

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Boingt » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Saint-Boingt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « le Loro »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Boingt et Roville-aux-Chênes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Boingt ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Cuny, monographie de Saint-Boingt pour l'exposition universelle de 1889, Saint-Boingt, monographie, , 9 p. (lire en ligne), p. 4.
  16. Études, Paris, , 843 p. (lire en ligne), p. 400.
  17. G. Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiastique », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 15, no 67,‎ , p. 177–202 (DOI 10.3406/rhef.1929.2504, lire en ligne, consulté le ).
  18. Léon Zéliqzon, dictionnaire des patois romans de la Moselle, Nancy, Université de Nancy, , p. 623.
  19. [vidéo] Pierre Bonte, « Zizanie au village », La Lorgnette, 1977 (archivée par l’Institut national de l’audiovisuel).
  20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Calvaire », notice no PA00106358, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Christian Herbé, « Cartographie des blasons populaires lorrains », sur cherbe.free.fr, (consulté le ).