Saint-Cybardeaux

Saint-Cybardeaux
Saint-Cybardeaux
Le théâtre gallo-romain des Bouchauds
Blason de Saint-Cybardeaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes du Rouillacais
Maire
Mandat
Francis Jean Roy
2020-2026
Code postal 16170
Code commune 16312
Démographie
Gentilé Éparciens
Population
municipale
822 hab. (2021 en évolution de −2,38 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 10″ nord, 0° 01′ 40″ ouest
Altitude Min. 74 m
Max. 164 m
Superficie 21,00 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Nouère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Cybardeaux
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Saint-Cybardeaux
Liens
Site web www.stcybardeaux.fr

Saint-Cybardeaux est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Éparciens et les Éparciennes[1].

Géographie

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Localisation et accès

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Le bourg important de Saint-Cybardeaux est situé à 3 km à l'est de Rouillac, et 20 km au nord-ouest d'Angoulême.

Saint-Cybardeaux est aussi à 11 km au nord d'Hiersac, 12 km à l'ouest de Vars, 25 km au nord-est de Cognac, 43 km de Saint-Jean-d'Angély[2].

Située à un carrefour historique, la principale voie de communication est aujourd'hui la D.939 d'Angoulême à La Rochelle par Saint-Jean-d'Angély, qui traverse le bourg et la commune d'est en ouest avant la déviation construite en 1990. La D 14, route de Rouillac à Hiersac et Châteauneuf, limite la commune au sud-ouest[3].

Hameaux et lieux-dits

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Les hameaux sont nombreux ; parmi les plus importants, se trouvent :

  • les Bouchauds, au pied du mamelon portant l'ancien théâtre gallo-romain ;
  • Dorgeville, près de la voie romaine ;
  • Grosville à la limite de la commune de Rouillac ;
  • les Rochereaux, sur la D 939 ;
  • Cougoussac, près des Bouchauds ;
  • Dauves et les Bruns, au nord de la commune, sur la route de Gourville ;
  • Sainte-Catherine, dont une partie appartient à la commune d'Échallat ;
  • Brelinge ;
  • la Bergerie ;
  • Chez Proullaud[3]...

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Cybardeaux[3]
Rouillac Genac-Bignac
Saint-Cybardeaux Saint-Genis-d'Hiersac
Vaux-Rouillac Échallat Saint-Amant-de-Nouère

Géologie et relief

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La colline des Bouchauds vue de Genac

La commune occupe un plateau calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien sur une grande moitié nord-est et Portlandien au sud-ouest). La vallée de la Nouère est occupée par des alluvions du Quaternaire[4],[5],[6].

La partie centrale de la commune de Saint-Cybardeaux, de l'est à l'ouest, est occupée par la vallée de la Nouère. De chaque côté de cette vallée, s’élèvent des plateaux mamelonnés, dont certains sommets atteignent des cotes élevées, notamment 146 m dans l'est de la commune, et 144 m au bois des Bouchauds.

Le point culminant de la commune est à une altitude de 164 m, situé en limite nord près de Grosville. Le point le plus bas est à 74 m, situé le long de la Nouère en limite sud-est près de Bois Raymond. Le bourg est à 88 m d'altitude[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Cybardeaux.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Nouère, le ruisseau le mosnac, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La commune est arrosée par la Nouère, affluent en rive droite de la Charente, qui baigne le pied de l'église du bourg et dont la source est dans la commune voisine de Rouillac.

Un ruisseau de 2 km rejoint la Nouère sur sa rive gauche au bourg, alimenté par la Font de Grosville et la Font Franchaud[3].

Gestion des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Au , Saint-Cybardeaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), cultures permanentes (15,1 %), forêts (11,1 %), prairies (2,6 %), zones urbanisées (1,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Cybardeaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Cybardeaux.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 421 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 233 sont en aléa moyen ou fort, soit 55 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Les formes anciennes sont Ilice, Illice, Sanctus Eparchius de Ylice en 1200, Sanctus Eparchius de Hylice en 1293[21], Sanctus Eparchius de Aquis, olim de Ilice[22], S. Eparchii de Ilicibus peu avant 1139, Sainct Cybard d'Elz[23].

Le nom de Saint-Cybardeaux signifie donc « Saint-Cybard de l'Yeuse », formé sur saint Cybard (Eparchius, ermite du VIe siècle vénéré à Angoulême et en Aquitaine) et du latin ilex, chêne vert, appelé "yeuse" localement. Saint-Cybardeaux s'est aussi appelé « Saint-Cybard des Eaux », et il est difficile de savoir si cette seconde forme dérive de la première[23],[Note 2]. Le gentilé Éparcien est formé sur le nom latin de Cybard.

Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Cibardeaux-sur-Nouère (ou Cybardeaux), en frimaire de l'an 2[24].

Époque romaine

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L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon, la voie d'Agrippa traverse la commune d'ouest en est.

Au sommet du mamelon élevé qui porte le bois des Bouchauds, se dressent des ruines importantes, très longtemps appelées dans le pays « château des Fades », et qui passèrent longtemps pour avoir appartenu à un château féodal. En réalité, se trouve là le site du théâtre gallo-romain des Bouchauds, daté du Haut Empire romain[25].

Moyen Âge et Ancien Régime

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Il a existé, au village des Bouchauds, un fief relevant de la baronnie de Montignac. À la fin du XVe siècle, ce fief appartient à Benoît Geoffroy. La famille Geoffroy le conserve jusque dans la première moitié du XVIIIe siècle. En 1735, Jean Geoffroy, descendant de Benoît Geoffroy, vend à Pierre Boisnier, sieur de Crèvecœur, la terre des Bouchauds, qui est rachetée, en 1775, par Charles Green de Saint-Marsault, baron de Châtelaillon. La Révolution dépossède ce dernier, et la terre des Bouchauds est vendue comme bien national, le .

Deux autres fiefs étaient Puyromain et Andreville; comme le fief des Bouchauds, ces deux fiefs relèvent de la baronnie de Montignac.

Jusqu'au XVIIIe siècle, le fief de Puyromain demeure la possession de la famille de Marcossaine, famille remarquable qui paraît être venue d'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans. Le , a lieu le mariage de Marie de Marcossaine, fille de Pierre de Marcossaine, seigneur de Puyromain, avec Pierre de Massougnes, écuyer, seigneur de Charenton. La famille de Marcossaine est éteinte depuis le XVIIIe siècle.

Les premiers possesseurs nettement connus du fief d'Andreville sont les Martin, longtemps appelés Martin de la Pile, et plus tard, Martin de Bourgon. Cette famille est issue au XVIe siècle de l'échevinage d'Angoulême. En 1573 et 1574, « Noble Maistre Mathurin Martin, conseiller du Roy et garde des sceaulx en la sénéchaussée et siège présidial d'Engoulmoys, maire et capitaine de la ville d'Engoulesme », est dit sieur d'Andreville.

Par adjudication du , la seigneurie d'Andreville est acquise par Antoine Lebesgue, sieur de La Pinotte, maître de la poste à Saint-Cybardeaux et, le , Judth Lebesgue épouse François de Massougnes, seigneur de Saint-Romain[26].

Route de la Poste

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Saint-Cybardeaux était aussi situé avant le XVIIIe siècle sur l'ancienne route de la Poste entre Paris et Bordeaux, directe entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Moulidars et Châteauneuf, avant que celle-ci ne soit déviée pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges[27],[28],[29].

Un jeu traditionnel a perduré jusqu'au milieu du XIXe siècle. S'apparentant au football actuel, il s'agissait de se rendre maître d'une boule en bois, qui était lancée le jour de Noël dans un pré le long de la Nouère, et d'aller frapper cette boule trois fois dans un mur désigné d'avance. Le nombre de joueurs venant des alentours était assez considérable ce jour-là[26].

Temps modernes

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Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la ligne d'Angoulême à Matha, petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux appelée le Petit Rouillac[26]. Son tracé a été repris dans les années 1980 par la déviation de la route d'Angoulême à Saint-Jean-d'Angély.

Administration

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La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 1995 Pierre Olliveau    
1995 2008 Jean-Louis Peyhorgue    
2008 En cours Francis Roy SE Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

La fiscalité est d'un taux de 19,72 % sur le bâti, 43,55 % sur le non bâti, et 9,28 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

En 2021, la commune comptait 822 habitants[Note 3], en évolution de −2,38 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 5101 7071 6131 5111 5011 5881 5421 6551 650
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 6061 6021 5221 5131 2751 0471 007935975
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
925855798766763764764792708
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
739716670724738776787826822
2021 - - - - - - - -
822--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 403 hommes pour 419 femmes, soit un taux de 50,97 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,7 
7,7 
75-89 ans
9,5 
18,6 
60-74 ans
15,3 
21,6 
45-59 ans
22,0 
17,9 
30-44 ans
17,4 
13,9 
15-29 ans
15,0 
20,3 
0-14 ans
19,1 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Agriculture

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La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[36].

Équipements, services et vie locale

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La poste

Enseignement

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Saint-Cybardeaux possède une école primaire publique comprenant quatre classes, dont une de maternelle. Le secteur du collège est Rouillac[37].

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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L'église

Église Saint-Cybard, cure de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême, dès le règne de Charlemagne. L'église qui ne possède plus rien de cette époque, mais peut-être des restes du XIe siècle à la base de son clocher, a été remaniée dans toutes ses parties. Sa nef comporte un bas-côté du XVIe siècle; le chœur est du XVIIe siècle, la façade est romane avec un bas-côté du XVIe siècle. Le clocher, carré et nu, a quatre baies brisées et un toit bas à quatre pans[38].

Patrimoine civil

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Le théâtre gallo-romain occupe un site naturel, la colline des Bouchauds, située près du croisement de deux voies romaines, offrant une importante étape. Il est accompagné d'un sanctuaire.

Patrimoine environnemental

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
Écartelé : au 1er et au 4e d’azur aux deux chevrons d’or, au 2e et au 3e d’argent aux trois fasces de gueules, au filet en croix d’argent brochant sur l’écartelé[39].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Saint Cybard a aussi donné son nom aux communes de Saint-Cibard (Gironde), Saint-Cybard (Charente), Saint-Ybard (Corrèze), Saint-Ybars (Ariège).
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Cybardeaux » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c d et e Carte IGN sous Géoportail
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Matha », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Saint-Cybardeaux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Cybardeaux », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Cybardeaux », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  21. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 130,284
  22. Jean Nanglard, « Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. I », dans Bulletin et mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, t. II-IV, Angoulême, imprimerie Chasseignac, 1892-1894, 683 p. (lire en ligne), p. 478
    Publié sur trois années ; en 1892: p. 1-324, lire en ligne sur Gallica ; en 1893: p. 1-291, lire en ligne sur Gallica ; en 1894: p. 1-66, lire en ligne sur Gallica.
  23. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 592.
  24. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente,‎ 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
  25. « Théâtre gallo-romain des Bouchauds », notice no PA00104497, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 325-326
  27. Atlas de Trudaine - 1745 ; généralité de La Rochelle - vol. II, base Mistral, Ministère de la Culture
  28. Georges Reverdy, Histoire des routes de France du Moyen Âge à la Révolution, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, , 271 p. (ISBN 285978280X, lire en ligne), p. 231
  29. Société archéologique et historique de la Charente, Documents historiques sur l'Angoumois, Aubry, (lire en ligne), p. 236-237
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Cybardeaux (16312) », (consulté le ).
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  36. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
  37. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  38. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., et t.IV
  39. Jean-Paul de Gassowski, « OLDJP - La banque du blason 2 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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