Saint-Hilaire-Peyroux | |||||
Le bourg de Saint-Hilaire-Peyroux. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Tulle | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tulle Agglo | ||||
Maire Mandat |
Agnès Bourg 2020-2026 |
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Code postal | 19560 | ||||
Code commune | 19211 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peyroussiens / Peyroussiennes | ||||
Population municipale |
1 015 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 12′ 54″ nord, 1° 38′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 120 m Max. 447 m |
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Superficie | 18,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Naves | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Saint-Hilaire-Peyroux (Sent Alari Peiros en occitan, autrefois Saint-Hilaire-le-Peyrou) est une commune française du département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont les Peyroussiens et Peyroussiennes.
Saint-Hilaire-Peyroux est situé dans le Massif central à mi-chemin de Tulle et de Brive-la-Gaillarde environ à 300 mètres d'altitude.
Elle est limitée au sud par la rivière Corrèze, et dominée au nord-est par le Puy de Derse qui, du haut de ses 470 m d'altitude, offre un remarquable panorama sur la Basse Corrèze à l'ouest et les monts d'Auvergne à l'est.
La commune est traversée par de nombreux affluents tels que le ruisseau des Girodes au nord-ouest, le ruisseau Français à l'est ainsi que la Couze au nord et la Corrèze au sud.
Le bourg est quant à lui situé au centre de la commune. Saint-Hilaire-Peyroux est desservie par la gare d'Aubazine - Saint-Hilaire qui se trouve à 4 km du bourg. Les communes limitrophes sont Aubazines, Chameyrat, Cornil, Dampniat, Favars, Malemort, Sainte-Féréole et Saint-Germain-les-Vergnes.
La commune comprend aussi villages ou lieux-dits : le Peyroux, le Peyroux-Haut, le Grand Bois, le Petit Paris, Saquet, le Tranchat, le Chazal, les Chassagnades, la Milhote, la Bonde, la Boissière, Magrin, Lascaux, Bonnel, Dessas, la Croix de Dessas, le Pont du Chambon, le Chambon, les Noujays, les Tuiles, la Barrière, les Meydiaux, les Gaulies, la Gare d'Aubazine, Fougères, Ladignac, Puypertus, le Bois d'Ort, Meyrat, Bel Air, Brenat, les Escures, Peluchaud, Bourguet, le Pic, la Maisonnade, Sourzat, Latreille, Leyrat, Vieillefond, Bois l'Aiguille, Derse, le Bru, la Gane.
Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 131 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brive-la-Gaillarde à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 903,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Saint-Hilaire-Peyroux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), prairies (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Hilaire-Peyroux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tulle-Brive, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Corrèze et de la Vézère (17 dans la Corrèze et trois dans la Dordogne), un des 18 TRI qui ont été arrêtés le 11 janvier 2013 sur le bassin Adour-Garonne[15]. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2001[17],[13]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze amont », approuvé le [18].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 17,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 466 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 36 sont en aléa moyen ou fort, soit 8 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[13].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Hilaire-Peyroux est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].
Vers 1179-1180, le village s’appelait De Sancto Hylario puis Sancti Ylarii vers 1315. Au XVe siècle on trouve le village sous trois noms, soit Sanctus Yllarius Del Peyro, soit Prope Obazinam ou encore Prope Derssas.
La commune s'appelle Saint-Hilaire-Peyroux en l'honneur de l'évêque Hilaire de Poitiers et tire le nom Peyroux de l'ancienne paroisse du Peyroux (village autrefois réputé pour ses foires) qui veut dire pierreux en occitan.
La commune possédait autrefois beaucoup de bâtiments religieux qui furent la plupart détruits. Il y avait par exemple autrefois une chapelle au Peyroux, au Pic ainsi qu'à l'Estang. A Derse, fut fondé le monastère féminin Saint-Jean de Derses dont on nous a laissé l'historique dans ce document . C’était une communauté de filles fondée par la maison de Malemort (2e moitié du XIIe siècle) et dépendant de l’abbaye cistercienne de l’Esclache, diocèse de Clermont. On parle d’un autre prieuré, d’hommes, bénédictin et nommé Cerzas-Echizac. On suppose que cette maison était à Dessas, sur la route du pont du Chambon à Saint Hilaire. On n’en sait que le patron, saint Idelpey.
Son logo est une pêche car la commune était anciennement réputée pour sa culture de la pêche de race « Saint-Hilaire ».
Sous la Révolution française, pour suivre un décret de la Convention, la commune change de nom pour s'appeler Le Peyrou-Marat.
Un espace y est aussi consacré à l'entrée de la commune, comportant un petit parc. On y trouve entre autres un panneau de type allemand indiquant la distance entre Saint-Hilaire-Peyroux et Schopfloch.
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 1 015 habitants[Note 3], en évolution de +6,39 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'économie de la commune est marquée par la présence d'une cartonnerie industrielle, à la confluence de la Roanne et de la Corrèze, à la limite de la commune voisine de Dampniat.
Son blasonnement est : D'azur à trois arbres d'argent, au franc-canton coticé d'or et de gueules de douze pièces. |
Le château du Bourg disparu est mentionné au XIIIe siècle dans la part d'héritage d'Aimeric de Malemort. Il fut vendu à la maison de Turenne au XIVe siècle.
Deux circuits sont tracés sur la commune inscrits dans le Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) : « De crête en vallons » : 12 km (balisage bleu) 3 h[30] ; « Des vergers aux berges de la Corrèze » : 11 km (balisage rose) 3 h 30[31]
Il y a deux autres circuits tracés non inscrits dans le PDIPR :
Le départ des 4 circuits est à la place de l'Église.
Il y a aussi un arrêt de canoë-kayak avec abris pour canoéiste et coin pique-nique sur la Corrèze dans le secteur du Ponceau proche de Bonnel à Saint-Hilaire-Peyroux.
En 1985 et 1987, une équipe du Foyer de Saint-Hilaire-Peyroux, accompagnée des moyens humains et techniques de la fédération des Œuvres laïques de la Corrèze, a sillonné la commune pour collecter sur support vidéo des pratiques et traditions populaires de cette époque. De cette collecte, deux films ont été réalisés sur cassette VHS. La qualité des images, du montage, de l'illustration sonore ont valu au premier film d'être remarqué par Pierre Bonte qui en a diffusé de larges extraits sur TF1, au cours de son émission « C'est tout Bonte » en . Plus de 20 ans après, en 2008, ces films ont été rénovés sur DVD.
Une carte postale représentant la place de l'Église et l'ancien bureau de poste a été émise en 1900.
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