Saint-Honoré-les-Bains | |||||
Thermes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bazois Loire Morvan | ||||
Maire Mandat |
Didier Bourlon 2020-2026 |
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Code postal | 58360 | ||||
Code commune | 58246 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Honoréennes, Saint-Honoréens | ||||
Population municipale |
691 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 54′ 24″ nord, 3° 50′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 222 m Max. 555 m |
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Superficie | 25,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Luzy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | st-honore-les-bains.com | ||||
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Saint-Honoré-les-Bains est une commune, une station thermale et une station classée de tourisme française, située dans le département de la Nièvre en Région Bourgogne-Franche-Comté. Surnommée "la station qui guérit", elle est principalement connue pour ses eaux thermales aux vertus curatives sur les voies respiratoires et apaisantes sur les rhumatismes. Uniques en Europe, elles sont chlorurées, sodiques, sulfurées et arsenicales.
La commune est située à la lisière sud-ouest du massif du Morvan et fait partie de son parc naturel régional. Elle est mentionnée sur la carte de Peutinger, copie du XIIIe siècle d'une ancienne carte romaine, sous le nom d'Aquæ Nisinei.
La fontaine de Tussy a longtemps joui de la réputation d'un pouvoir de guérison parmi les gens du peuple. Le malade atteint de la fièvre intermittente doit s'y rendre en personne sans être vu « d'âme qui vive ». Arrivé à la fontaine il doit s'arrêter et saluer en disant : « Bonjour, fontaine, donne moi ton bonheur, comme je te donne mon malheur ». Il doit par trois fois faire le signe de la croix au-dessus de la source en tenant dans sa main le sou d'offrande qu'il doit en se retournant jeter par-dessus son épaule gauche et disparaître sans se retourner.
Les Andanges ; la Baume Vigneau ; Bellevaux ; Bois des Garennes ; Bois de Tussy ; le Carry ; Champ Benoit ; le Champ Blanc ; Champ de la Baume ; Champclos ; les Champs Georges ; les Champs Marteaux ; le Champ des Plantes ; le Champ Tapé ; le Champ de la Vigne ; la Chaume ; Cluze-Bardenne ; le Défend ; le Désert ; l'Eschenault ; Fossembé ; le Fourmonté ; les Fourneaux ; les Garennes ; les Grands Champs ; l'Hâte ; les Hâtes ; les Loges ; les Loges de Remilly ; les Lombaults ; Mont ; la Montagne ; Mont Subert ; Monthébault ; les Mouillas ; le Mousseau ; les Neaux ; le Niret ; les Patureaux ; les Petits lombaults ; Pierre-Blanche ; les Plantes ; le pré de la Caille ; la Queudre ; la Queudre d'en Haut ; la Queudre d'en Bas ; les Sarrazins ; le Seu ; Tiregage ; la Tuilerie ; Tussy ; la Vieille Montagne ; Vigne Jeannin ; la Vouavre ; les Vouavres.
Préporché | ||||
Vandenesse | N | Villapourçon | ||
O Saint-Honoré-les-Bains E | ||||
S | ||||
Sémelay |
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 068 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Avrée », sur la commune d'Avrée à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Elles sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Saint-Honoré-les-Bains est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,5 %), prairies (42,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones urbanisées (5,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le site actuel de la commune est occupé à l'époque celte par Arbandal, ville du peuple éduen et porte le nom d' Arbandata. Ce sont les troupes menées par Jules César pour conquérir la Gaule qui découvrent des sources chaudes dans la localité. La ville change de nom et devient Aquae Nisinaeï. L'établissement que fondent les Romains comporte neuf puits, dans lesquels ils enfermèrent la source curative et construisirent un établissement public avec le marbre provenant de la carrière de Champ-Robert.
Pour permettre l'accès aux thermes les Romains ouvrent trois grandes voies et les vétérans de Caïus Antistius Reginus, qui commandait en Nivernie, purent y trouver la guérison d'une lèpre les affligeant[13]. Les thermes furent probablement visités par Probus et Constantin-le-Grand, au cours de leur séjour à Augustodunum. La ville s'agrandit et compta jusqu'à 15 000 habitants[14].
Les thermes sont en activité pendant 400 à 500 ans, jusqu'à leur destruction au Ve siècle. Les invasions de peuples germaniques mettent fin à cette prospérité, et les thermes sont inutilisés.
Au début du IXe siècle, la région appartenait à deux familles. Les seigneurs de Châtillon-en-Bazois possédaient toute la partie en plaine, et la Montagne était aux mains des barons de Glane et Larochemillay. Ces terres revinrent par le mariage d'Eudes de Châtillon avec Alix, dame de Glane, dans le giron de la maison des Châtillon, hommes liges du comte de Nevers.
En 1106, Hugues de Châtillon, seigneur de la Montagne, avant de se croiser, crée un prieuré appelé Saint-Honoré, plus exactement saint Honorat, fondateur de l'abbaye de Lérins, ainsi que l'église sous le vocable de saint Loup, évêque de Troyes et actuel patron de la ville. Au sud de l'église se trouve le logis abbatial toujours existant, remarquable par la forme de son toit pyramidal.
Les moines en possession des anciens thermes récupèrent des matériaux et transforment les lieux en étang, dans lequel les gens du voisinage atteints de maladie venaient se baigner. Les choses resteront en l'état pendant plusieurs siècles.
Sous l'Ancien Régime, trois arrière-fiefs et un fief existaient au finage de Saint-Honoré-les-Bains :
Eustache de Chargères, seigneur de La Cœuldre, de Rodon, épousa Gabrielle de Sauvages dont leur fille Marie-Madeleine porta le fief et Eschenault à son cousin Charles, marquis de Chargères, chevalier de Saint-Louis, seigneur d'Arcenay et de Prémiens en Auxois, lieutenant de cavalerie en 1766. En 1776, il est en conflit avec le seigneur de la Montagne pour le droit d'usage dans les bois de Vauvray.
À la Révolution, Charles de Chargères qui en était le seigneur, fut gardé à vue par les patriotes malgré sa maladie, et il leur répétait souvent : « Vous n'aurez ma croix [il était chevalier de Saint-Louis] que lorsque vous m'aurez arraché la vie et je ne vous laisserai mon épée qu'après vous l'avoir passée au travers du corps[16]. » Il eut un fils : Eustache, marquis de Chargères, chevalier de Saint-Louis, seigneur d'Arcenay, qui suivit Louis XVIII dans l'émigration, et deux filles qui furent enfermées avec leur mère dans les prisons de Moulins-Engilbert. La plus jeune Marie Gabrielle Pierrette, épousa en 1805, Louis Bouez d'Amazy et mourut en 1853. Leur fils Ernest vendit au marquis d'Espeuilles.
Le dernier seigneur de La Queudre, Eustache de Chargères, chevalier et ancien officier d'infanterie y mourut au début du XIXe siècle.
La seigneurie de la Montagne possédait son château au sommet de la Vieille Montagne à 542 mètres d'altitude. Ce château féodal devait faire suite à une motte castrale et à un oppidum romain. On retrouve toujours les traces de ce castrum dans la végétation qui a envahi les lieux. Un terrier de 1537 fait à la demande de Guillaume des Jours en indique l'emplacement. On y accédait par le sud sur la route de Sémelay à Villapourçon. Entouré par un rempart séparant la place d'armes et le donjon de la basse-cour, ce château fut vraisemblablement détruit en 1525 par les troupes étrangères sous le commandement de Louis de Bellejoyeuse (des mercenaires au service de François Ier dans les Guerres d'Italie, licenciés après Pavie et vivant désormais de saccages et de rapines en remontant vers le nord, où la régente Louise comptait les utiliser en Artois), qui ruinèrent Decize les 12 et , puis tout le pays.
Aux alentours de 1556, le château de la Montagne passe à Guillaume de Grandrye, originaire de Moulins-Engilbert, qui obtient du roi Henri II des lettres patentes lui accordant la tenue d'une foire à la date du . Sa bâtisse est détruite lorsqu'il rentre de son ambassade à Constantinople. Il choisit pour le reconstruire un terrain au sud du bourg, surplombant, l'étang de Seu. Protestant, il s'exila en Suisse au moment de la Saint Barthélemy et n'entreprit cette construction qu'à son retour vers 1572, ce qui finit par le ruiner, l'obligeant à revendre son château. C'est le sire Jean de Chandon, conseiller du Roi en ses conseils d'État et privés qui en fit l'acquisition en 1596 et deux ans plus tard, obtient des lettres patentes de Henri IV pour tenir une seconde foire le . Elles se tenaient à cette époque près du château, ce qui leur valu de nom de Foires de la Montagne.
Les seigneurs percevaient des droits féodaux sur chaque tête de bétail qui s'y rendait. Les marchands forains établissaient des loges et payaient un gâteau par foire. Sur cette place s'y tenait un marché chaque semaine.
En 1647, Christophe de Sève fait aveu pour un fief qu'il tenait de la mouvance du prieuré. Les Picpus de Moulins-Engilbert vendent l'étang Rapine au seigneur de la Montagne en 1660.
Le château de la Montagne, en fort mauvais état, connaît un nouveau propriétaire, François Sallonyer de Montbaron. Mort en 1754, ses biens allèrent à son fils Jean-Marie Sallonyer de Montbaron en 1770[17].
Un bornage réalisé par les moines du prieuré en 1721 montre que cette institution jouissait de beaux droits seigneuriaux. Sa haute justice comprenait une partie du bourg et un hameau voisin et elle confinait avec celle du marquisat de Vandenesse. Dieudonné de Chandon, prieur, cède en 1733 la justice de Montjournal au seigneur de la Montagne, en échange des dîmes du lieu.
Le , un ouragan s'abattit sur la ville, la foudre frappa la halle qui se trouvait derrière le château y mettant le feu au toit d'essaumes (bardeaux de bois) qui porté par le vent jusqu'au hameau de Clusebardenne qui fut ainsi incendié. Les ruisseaux devenus d'impétueux torrents emportèrent les chaussées des sept étangs de la seigneurie et comblèrent de terre et de pierres celui du prieuré.
En 1789, les vertus thérapeutiques de l'eau présente à Saint-Honoré-Les-Bains sont découvertes par le docteur Regnault de Lormes. Une première tentative d'exploitation commerciale de l'eau a lieu en 1812, sur initiative du médecin Bacon Tacon, mais cela aboutit à un échec.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors nommée Saint-Honoré porta provisoirement le nom d’Honoré-la-Montagne[18].
En 1820 commence le déblaiement de l'étang sous lequel se trouvaient les ruines des anciens thermes. Ces travaux permirent de mettre au jour de nombreux fragments de marbre, des débris de tuiles à rebords, de briques romaines, de vases antiques dont certains portaient le nom de leur fabricant Biturix fecit. Le projet de remettre les thermes en route n'ayant pas abouti, il fallut attendre 1838 pour que les fouilles reprennent. Elles permirent de mettre au jour d'anciennes piscines en marbre blanc et on retira du fond des puits plus de six cents monnaies d'empereurs romains[19].
Le marquis Antoine Théodore Viel de Lunas d'Espeuilles fait construire des thermes qui ouvrent en 1855 et les sources sont déclarées d'utilité publique en 1860.
Au XIXe siècle, plus de la moitié de la commune était couverte de bois, son territoire pour l'autre partie produisait céréales, châtaignes et un peu de vignes.
La période 1855-1930 voit une clientèle bourgeoise fréquenter l'établissement thermal. Cela amène la construction d'un casino, d'un théâtre, de courts de tennis, d'un centre équestre, du golf, de la piscine, et d'un kiosque à musique. Des hôtels et des villas sont alors construits. La ville est marquée par le thermalisme, qui permet son développement.
La Seconde Guerre mondiale met un terme à cette période faste. Les alliés Américains entrent dans Saint-Honoré le .
L'activité reprend après la fin des hostilités, mais la clientèle change et vient désormais pour de courts séjours. Ces mutations ont nécessité l'installation d'infrastructures sportives
En 1974, la commune distingue son nom en y ajoutant la terminaison les-Bains[18].
Blasonnement :
« Parti : au premier de sinople au symbole alchimique du soufre d'or, au second d'argent au symbole alchimique de l'arsenic de sable ; le tout surmonté d'un chef bandé d'azur et d'or, à la bordure de gueules. »
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 691 habitants[Note 2], en évolution de −8,6 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Restaurants et Bars : Auberge du Pré Fleuri, Bar Tabac Le Saint-Ho, Brasserie du Camping des Bains, Casino Le Végas, Le Bistrot Thermal, Le Bistrot du Parc, Pizzeria Le Don Camillo.
Une première école date de 1770 où M. Arpenteur assure l'enseignement jusqu'en 1808. Lui succède M. Mathé, un vieux soldat pensionné qui fut longtemps prisonnier, jusqu'en 1828. M. Morlet, chantre lui succède, puis M. Dubreuil de 1845 à 1878, enfin M. Millet de 1885 à 1898[réf. nécessaire].
Dirigée par les sœurs de la Sainte Famille, elle fut fondée en 1833 par le marquis Antoine Théodore Viel de Lunas d'Espeuilles. Elle fonctionnait avec cinq religieuses[réf. nécessaire].
Le bureau de postes et télégraphes en 1894 était tenu par Mme Vaissier[réf. nécessaire].
Située sur la route de l’Hâte. Silex brun rosé. Elle mène de Saint-Honoré-les-Bains à Alluy. Il s’agit d’un tronçon de la voie Bibracte-Decize-Bourges, empruntée par Jules César en 52 puis en 51 avant J.-C. Plusieurs allées du château de La Montagne suivent le tracé de la voie romaine.
Au bout de la rue de l'Échalotte se tenait depuis 1839 le marché, au lieu-dit l'Échalotte.
Aux numéros 4, 6 et 8, rue Charleuf se dresse la plus ancienne maison (XIIIe siècle) et le plus haut bâtiment de la ville. Siège du fief du même nom, elle devint école en 1809 sur l'initiative d'un soldat dénommé Mathé qui fut longtemps prisonnier en Silésie, qui fut promu instituteur[réf. nécessaire].
Maison sur la place du Vieux-Marché qui servait de dépôt de sel provenant du grenier à sel de Moulins-Engilbert.
Au numéro 20 : bâtiment qui servait de greniers à grains au château de la Montagne. Il est attenant à un autre bâtiment, le fief de Champclos qui hébergea une école privée pendant quelque temps. Une croix en fer forgé est toujours visible sur un pignon.
Le puits communal est situé dans un passage qui rejoignait autrefois la rue de l'Église. Il s'y trouve toujours de vieilles maisons des XVIIIe et XIXe siècles. Avant l'arrivée de l'eau courante, les habitants du quartier y puisaient l'eau.
Les Thermes de Saint-Honoré-les-Bains sont bâtis sur l'emplacement des thermes romains, nommés Aquae Nisinei. Au Moyen Âge, le lieu où se situent les thermes romains est transformé en étang pour mettre fin aux pratiques superstitieuses attachées aux sources.
Une première société thermale commande en 1826 à l'architecte Charles Ledru la réhabilitation des thermes à partir des structures restantes. Ce fut finalement François Agnéty qui reçut cette commande et soumit un projet différent. Les premiers terrassements commencèrent le , mais le chantier fut abandonné, faute de liquidités[réf. nécessaire].
Le marquis Antoine Théodore Viel de Lunas d'Espeuilles ayant acquis les sources, décida de remettre les thermes en activités[réf. nécessaire]. Les thermes sont construits en 1854 d'après les plans d'Andoche Parthiot. Le pavillon d'entrée est construit en 1898 par Honoré Pons. Gros œuvre en pierre de taille, brique et calcaire.
Couverture d'ardoise et de zinc. dôme carré, toit à longs pans. Dans les années 1950, le directeur de l’établissement thermal charge l’artiste Christian Gerber de la création des baignoires et des mosaïques dans les thermes. L'établissement thermal est situé dans un parc datant de la seconde moitié du XIXe siècle, mais dont l'aspect actuel date des années 1950 : les bancs, vasques et escaliers du parc sont créés dans les années 1950 par Christian Gerber. C'est l'ingénieur des mines Jules François qui se charge de la partie hydraulique. Les Thermes sont inaugurés en et les sources déclarées d'utilité publique le . Ces eaux ont une origine pluviale, pénétrant dans le sol à une quinzaine de kilomètres à l'est de la station. Elles parcourent la distance en 20 ans à une profondeur de 2 500 mètres remontant à une température de 24 °C à 29 °C, chargées en minéraux : soufre et traces d'arsenic. Elles sont sulfurées et chlorurées sodiques. Elles furent commercialisées en bouteilles en 1886 et admises dans les hôpitaux parisiens, mais le succès ne dura pas.
En 1855, les eaux étaient réchauffées dans une chaudière à charbon, les équipements furent modernisés en 1897. En 1898, le pavillon d'entrée est recouvert d'un dôme à terrasse faîtière, œuvre d'Honoré Pons. Favret de Nevers réalise les céramiques qui recouvrent le sol du hall. Le plafond est également orné de céramiques.
Les cinq sources sont :
Puis ne furent plus utilisés que les trois sources Crevasse, Romains et Garenne, la plus sulfurée avec un débit de 24 m3/h, elle est à environ 29 °C.
Il y avait autrefois dans le parc des boutiques qui disparurent lors de la construction de la galerie marchande sous l'hôtel Bristol. Le pavillon des Fleurs est avec sa terrasse un lieu où l'on vient se désaltérer.
Le grand bassin du parc était alimenté par l'eau de l'étang Honoré et jaillissait par gravitation. Des courts de tennis furent aménagés au bas de l'hôtel du Morvan.
Située dans les bois du Défend, elle servait à entreposer la glace recueillie l'hiver dans les étangs et elle était utilisée tout au long de l'année, particulièrement l'été. Elle existe toujours.
Le premier casino fut construit en bois dans le style du chalet savoyard, avec les décors de bois ajouré que l'on retrouve dans plusieurs villas. Il avait une galerie couverte. Les tables de jeux consistaient en baccarat, roulette et boule. Ce premier édifice fut rasé pour une construction en béton. Plus tard, il abritera une discothèque. Par une nuit de 1988, le tout brûla en quelques heures. Aujourd'hui, Le Végas possède en plus 49 machines à sous : les bandits manchots, sa boule, son piano-bar et un restaurant.
Projetant les tout derniers films, Le Sélect offre une salle spacieuse et confortable. Il fut aussi un théâtre.
Il était contigu au casino et fut démoli pour réaliser une piscine de plein air. Il a vu passer des troupes parisiennes célèbres.
Lieu d'expositions et ateliers de travaux manuels dont l'initiation au décor en faïence. Une ludothèque et la bibliothèque complètent les équipements culturels de la commune.
C'est la grande maison au numéros 14 et 16, rue Henri-Renaud qui s'élève sur un étage. Sa façade fut entièrement restaurée, percée d'un immense porche. Elle était autrefois un relais de diligences et par la suite une coopérative de pains, utilisant plusieurs fours, l'un d'entre eux aux dimensions imposantes occupait il y a encore peu de temps la majeure partie de l'une des caves. Un dernier four subsiste dans une remise ouvrant sur une cour au centre de laquelle, une haute margelle signale un puits toujours utilisé. Le rez-de-chaussée de cette maison abrita jusqu'en 1970 un café restaurant.
Au numéro 3 de la rue Félicie-Musset, il fut construit en 1925. On pouvait y loger les luxueuses berlines des curistes fortunés de l'entre-deux-guerres et d'y loger leurs chauffeurs. Il pouvait abriter 80 véhicules.
Ancien magasin de vente de tissus et de mercerie qui cessa ses activités en 1950. La municipalité en fit l'acquisition en 1967.
Au bas de la rue de l'Église, à l'angle avec l'avenue du Général-d'Espeuilles, se trouve la fontaine de la Dragne « Allégorie de la Vouivre ». Pour célébrer l'arrivée de l'eau courante à Saint-Honoré-les-Bains, la famille Walsdorff fit don de cette fontaine à la commune. Elle fut inaugurée en 1930, par Jacques Poulet, maire de 1929 à 1943.
Il s'agit de la première place-forte située sur la Vieille-Montagne, au sud-est du village. D'abord oppidum gallo-romain puis château fort, La Montagne occupe une position stratégique entre Bourgogne, Nivernais et Bourbonnais. Le château est détruit par les armées italiennes et allemandes entre 1512 et 1533. Ce qu’il en reste et les terres y attenant sont achetés par Guillaume des Jours, qui entreprend la construction d'un nouveau château fort, à l'emplacement actuel, plus accessible et plus agréable à vivre. Le château est acquis en 1714 par la famille Sallonnyer. Alors en mauvais état, il est en partie démoli par un violent orage en 1773 avant d'être reconstruit en 1776 sur les plans de l'architecte Jean-Baptiste Caristie. C'est peu de temps après, en 1786, qu'il est racheté par la famille d'Espeuilles, à qui il appartient encore aujourd'hui.
Au XIXe siècle, le propriétaire, le marquis Antoine Théodore Viel de Lunas d'Espeuilles, fait construire une poterie en contrebas du château. Il charge également l'architecte Félix Duban de réaliser des travaux d'envergure pour embellir sa demeure. C'est ainsi qu'en 1839-1840 sont conçus l'escalier d'honneur, les salons de réception, la bibliothèque, et un jardin d'hiver aujourd'hui disparu. Classé monument historique.
C'est une grande bâtisse avec une tour et des grands bâtiments agricoles. Cette antique demeure qui possède en une de ses caves un souterrain traversant la route en direction du château. Elle servit de logement au Docteur Eugène Collin, médecin inspecteur des eaux thermales de 1860 à 1883. Elle fut ensuite pendant de nombreuses années transformée en gendarmerie et prison. Il fut habité par le Dr Eugène Collin lorsqu'il avait la charge de l'inspectorat des thermes.
Il fut transformé en école en 1809 par l'établissement d'un soldat promu instituteur. Cet homme avait été longtemps prisonnier en Silésie. Un notaire y demeura quelque temps, puis elle fut partagée entre plusieurs propriétaires et a perdu de son cachet par des rénovations multiples et peu appropriées à ses origines.
Pierres du pays enduites à la Chaux. Ancien fief relevant du seigneur de la Montagne. Au XIXe siècle, cette bâtisse abrite une école.
Au XVIIIe siècle, trois moulins sont présents sur la commune :
Ouverte rue Jacques-Poulet par Edmond Burlin avant qu'il intègre la Montagne, en 1895. Il avait été formé comme décorateur aquarelliste sur faïence chez Trousseau & Cie à Nevers. Il décéda en 1900, âgé de 24 ans.
La poterie est fondée en 1840, et demeure en activité jusqu'en 1926. Philippe Thomas y initie la fabrication de grès, Burlin et Louis Jollivet y produisent de la faïence stannifère.
L'Art céramique renaîtra au XXe siècle à Saint-Honoré avec :
Claude Raynal en 1958, créa un atelier au 33, rue du Général-d'Espeuilles au centre du bourg, puis avec un associé Bernard Duvernoy de Moulins-Engilbert, pour une courte période. En 1971, il s'installe dans L'Artisanerie 18, avenue Eugène-Collin, puis il ouvre deux boutiques dans la galerie des thermes. Il ferme son atelier en 1986 et entre à l'Éducation nationale, comme professeur de céramique au lycée de Longchamp. Il a parmi ses élèves : Arnaud Chaudat qu'il retrouvera plus tard à Saint-Honoré. En 1977, libéré de ses obligations professionnelles, il fonde l'Association pour la Mémoire de la Poterie de la Montagne (AMPM) dont il fut le premier président.
Arnaud Chaudat, ancien élève de Claude Raynal au lycée de Longchamp et son épouse Frédérique Ervas installent cette faïencerie en 2005 au 1, rue Eugène-Boyer. Lui est un potier et décorateur et Frédérique a une formation de décoratrice, reçue au CNIFOP. Elle s'est perfectionnée au tournage chez un potier de la Drôme.
Date de la 1re moitié du XIXe siècle. Gros œuvre en moellon et enduit, couverture en tuile plate. Située au lieu-dit Cluze Bardenne.
Au no 28 de la rue Eugène-Collin, elle était autrefois une ferme dépendante du château de la Montagne. Bâtiments plusieurs fois rénovés.
Ce centre de documentation privé est installé dans l'hôtel du Guet construit par Georges Perraudin[27] et sa famille en 1925 au cœur de Saint-Honoré-les-Bains, rue Joseph-Duriaux. Ce bâtiment, en calcaire et en granite, est d’abord un hôtel tenu par son fondateur. Durant la Seconde Guerre mondiale, il devient un hôpital militaire, puis un dépôt de l’armée allemande. Il est ensuite utilisé par la Résistance en tant que centre de lutte contre le STO et PC de la résistance de la Nièvre.
Transformé en musée de la Résistance, consacré à la Seconde Guerre mondiale, c'est lieu où le visiteur peut consulter de milliers de documents et d'objets authentiques collectés pour l'essentiel — parfois dans des conditions risquées — par un ancien élève du lycée de Nevers.
Le parcours de l'exposition débute par la revue bimensuelle L'Armée Moderne de terre, de l'air, de mer (1931). Elle se poursuit chronologiquement jusqu'au souvenir remis par la communauté des sœurs de Saint Gildard rappelant les soins prodigués par des médecins de Nevers à sœur Mary Noëlle Grégory, irradiée à Nagasaki le . La salle de documentation présente une collection de journaux, revues, livres, affiches, tracts, dessins, aquarelles, français, anglais, allemands, gaullistes, communistes et collaborationnistes, ainsi que des tableaux, dont celui de François Gall, Les Otages (1945), offert par sa fille.
Saint-Honoré posséda trois scieries : une route de Luzy, une seconde route de Rémilly et la troisième aux Loges de Rémilly.
Parmi les nombreux hôtels de la ville, la famille Walsdorff, originaire de Basse Lorraine, fit construire l'hôtel Bellevue, et prit progressivement la gestion de tous les grands hôtels : Les Bains, Le Morvan, Vaux-Martin devenu Regina, le Bristol-Thermal et le Parc. Les têtes couronnées fréquentèrent, cette station thermale en raison, semble-t-il, de sa proximité avec Paris. Ainsi, le duc d'Aumale fit-il bâtir les deux loges encore visibles, en parfait état, sur la route de Vandenesse.
par ordre alphabétique
appelé également hôtel des Thermes. Propriété de la société thermale, c'est le plus ancien des hôtels construits pour les curistes : il figure au cadastre de 1854. Il jouxte l'hôtel Bristol dont il devint l'annexe jusqu'à un passé récent.
Propriété de la famille Walsdorff qui le fit construire, au 20, rue Jean-Mermoz, vers 1880, il jouxtait l'hôtel Vaux-Martin, repris par la suite par les Walsdorff et rebaptisé Régina. Ces deux hôtels furent repris par la Sécurité Sociale pour en faire un centre pour enfants. Ils furent démolis entre 1962 et 1963 et remplacés par des bâtiments plus fonctionnels, qui abritent aujourd'hui un centre d'apprentissage géré par La Maison Familiale Rurale.
Anciennement hôtel Thermal, il fut construit par la Société Thermale à la fin des années 1920 et terminé en 1930. Il jouxte l'hôtel des Bains qui devait être abattu par la suite. L'extrémité droite du bâtiment comporte au quatrième étage des fenêtres en arrondi qui auraient matérialisé le centre de l'hôtel si celui-ci avait été achevé.
Construit entre 1885 et 1888 pour le Docteur Breuillard, cette bâtisse somptueuse ressemble à un petit château sur la route de l'Hâte, au croisement de la rue des Caves. Construite en grès rouge foncé et ocre, elle possède une tour ronde, puis une tour carrée qui fut rajoutée. Le docteur était un amoureux des pierres du Morvan et veillait à l'ordonnancement de celles-ci dans la construction de sa maison. Elle était classée villa avant de devenir hôtel.
situé au carrefour, au centre du bourg ; autrefois café Raynal.
Occupait plusieurs maisons jouxtant l'ancien café du Parc. Aujourd'hui redevenues des maisons particulières.
Il fut édifié en 1924 par Mario Cavacini, architecte italien pour Georges Perraudin. Il devint pendant la Seconde Guerre mondiale, un des hauts lieux de la Résistance. Il est devenu depuis le musée de La Résistance en Morvan.
Au 2 de la rue Jean-Mermoz se dresse cette construction en pierre enduite de 1875 pour Pierre Hardy. L'hôtel fut modifié après l'incendie de 1900, l'étage mansardé fut supprimé pour un troisième niveau. La tour carrée fut également remplacée par une demi tour sur le mur gauche face à l'entrée. François Mitterrand y séjourna à plusieurs reprises. Cette demeure est aujourd'hui à vendre.
À l'origine, hôtel de la Boule d'Or , ouvert vers 1880 ; il est situé à l'angle de l'avenue Eugène-Collin et de la rue des Caves.
Cette grande bâtisse, encore en activité en 2005 est située dans la rue de l'Église. Il est aujourd'hui fermé. Un tarif de 2005 reste affiché à l'une des vitres de la façade sur rue. L'autre façade sur la cour intérieure laisse voir une tour. Il fut transformé en hôpital pendant la Grande Guerre.
Ou Morvan-Palace, rue Jean-Mermoz. Il fut construit vers 1860 par la société Thermale et ne comportait à cette époque que la partie centrale. Deux ailes et une salle de restaurant furent rajoutées vers 1900 ; dans cette configuration, il avait une capacité de 200 lits et 300 couverts. La famille Walsdorff fut chargée de sa gestion et organisa un service de voitures qui faisait la navette des gares de Vandenesse et de Rémilly. Il servit de décor au film de Louis Malle Le Souffle au cœur. Le bâtiment qui lui fait face, le "Tournebride" était une annexe de l'hôtel du Morvan. Le casino actuel, Le Vegas, est installé dans l'ancienne salle de restaurant du Morvan.
Construction réalisée pour le docteur Breuillard, entre 1885 -1888[28] ainsi que le Castel des Cèdres qui lui fait face, avec la même roche aux délicates nuances multicolores extraite de la carrière de la Hâte, toute proche. La reine Isabelle II d'Espagne, en disgrâce, exilée en France, fit plusieurs séjours à Saint-Honoré. Elle demeura un temps dans la suite située au premier étage du Castel du Parc qui conserva son linge de chambre jusqu'au milieu des années 1970. Jules Renard, dans ses mémoires, fait allusion à la royale présence. Acheté par la Société thermale qui y fit des agrandissements en 1920, et le mosaïste Pietro Favret devant y mettre des carreaux de xylolith dans les toilettes. Il connut différents propriétaires avant de fermer dans les années 1970. L'hôtel du Parc, plus grand édifice de Saint-Honoré avec les Thermes et l'hôtel du Morvan, appartient à un Italien mais est laissé à l'abandon depuis plusieurs années. Il est en ruines, la toiture est éventrée ainsi que la façade arrière. Il est pourtant recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[29] notamment, pour l'importance de sa toiture couvrant un ensemble de volumes subtilement agencés. Lors d'un conseil municipal de 2015 les élus ont voté la destruction de l'hôtel du Parc la dépense sera facturée au propriétaire[30]
Il connut différentes appellations : hôtel de la Gare; hôtel des Petits Lapins; hôtel de La Renaissance ; aujourd'hui pizzeria, il est situé avenue du Général-d'Espeuilles.
22 avenue Jean-Mermoz prit la succession d'une pension de famille, Les Romains.
Anciennement hôtel Vaux-Martin, du nom de ses premiers propriétaires. Repris par Pierre Walsdorff, qui possédait également l'hôtel Victoria à Cannes, il fut rebaptisé Regina. Sur une carte publicitaire, il est inscrit que l'hôtel possède salles de bains, électricité, un grand parc et un tennis. Il formait un ensemble au 20, rue Jean-Mermoz avec l'hôtel Bellevue. Tous deux seront démolis entre 1962 et 1963, pour faire place à un centre pour enfants ; aujourd'hui Maison familiale rurale, centre d'apprentissage.
Un prince russe aurait imaginé la villa qui devint ensuite l'hôtel Henri Robert, située dans le bourg et aujourd'hui fermée. Elle portait le nom peint sur sa façade de Villa Sainte-Marie qui fut complètement effacé. La table de l'hôtel, étoilée au Michelin, était réputée.
Situé à l'angle des rues du Docteur-Ségard et de Rémilly ; ouvert en 1937, c'est le dernier hôtel construit dans la ville.
Installé à une époque dans une partie des bâtiments de l'ancien Prieuré Saint-Honorat de Saint-Honoré-les-Bains, qui possède un toit à quatre pans. Classé Site Clunisien.
Situé rue de l'église, il possède une girouette ancienne. Il semble qu'à l'origine il s'agisse d'un ancien relais de diligence. abrite aujourd'hui des meublés pour curistes.
rue Joseph-Duriaux, juxtaposé à l'hôtel Bristol ; voir hôtel des Bains.
Voir Hôtel le Morvan.
Au 20 de l'avenue Jean-Mermoz. aujourd'hui disparu, il possédait des jardins magnifiques. Repris par Pierre Walsdorff, il fut rebaptisé Regina (voir ce nom).
Construite vers 1900, allée de la Frénaie pour un industriel du meuble d'Autun, Bertrand Mercier, elle changera de nom - La Frênaie - et de destination - maison d'enfants entre 1937 et 1999. Elle comporte une tour carrée coiffée d'un toit en pavillon débordant soutenu par des barreaux en bois taillés contrastant avec une frise en céramique émaillée de couleur turquoise.
Chalet, allée des Pins, acquis par Claude Dellys en 1935 dans le quartier des Garennes, construit en 1930. Il comporte 6 pièces : salon, cuisine et quatre chambres, avec terrasse couverte à l'arrière. Il avait posé une plaque émaillée indiquant : Ariel II, en souvenir des hélicoptères expérimentaux qu'il pilota.
Villa en style de chalet construit en 1888, il fut la propriété de la famille Walsdorff.
Autrefois Villa Jeanne , elle fut la propriété d'un des directeurs des thermes, monsieur Lesage. C'est lui qui embellit cette demeure d'une pergola d'un tennis et d'une pièce d'eau, ainsi que des aménagements intérieurs.
Fut pendant très longtemps une pension de famille. Escalier de façade en fer à cheval. Elle fut dite aussi La Malinière.
Route de Rémilly, manoir anglais de style Renaissance dans un parc de résineux dite jadis La Malignière.
Cette élégante villa au bord du bois des Garennes a subi quelques transformations. Parmi les gens qui y vécurent : Jeanne Reimbolte, artiste peintre, élève d'Édouard Pail artiste peintre. Ce dernier séjourna chez sa sœur qui possédait une villa au 20 bis, rue des Caves, dans la commune.
Au numéro 11 de la rue Eugène-Collin, fut longtemps attenant aux Charmilles (à sa gauche), ancienne pension de famille construite en 1840 sur les plans de l'architecte Eugène Parthiot. L'écrivain et cofondateur de l'Académie du Morvan : Joseph Pasquet y venait en vacances chez son grand-père. Très jolis lambrequins très ouvragés qui ornent la toiture, typiques des villas thermales de la fin du XIXe siècle.
12 avenue Jean-Mermoz dit aussi Chalet Walsdorff, construit dans la seconde moitié du XIXe siècle vraisemblablement vers 1860, il fut longtemps la propriété de la famille Walsdorff.
villa dans la rue Claude-Dellys
Rue Eugène-Collin, construction de 1840, elle fut la propriété de la famille Pasquet. À la fin du XIXe siècle, un chalet y fut rajouté en bordure de route. C'est l'œuvre de l'architecte Andoche Parthiot qui fut Prix de Rome. Cette bâtisse possède un toit au décor en bois ajouré fort beau. Joseph Pasquet, auteur de En Morvan y passait ses vacances étant enfant. Elle fut longtemps attenante au Chalet, ancienne pension de famille.
7, rue Eugène-Collin, construite vers 1900 pour un ancien tambour-major de Napoléon III dont la fille Carlotta (est-ce Carlotta Grisi?) triompha dans la danse classique. Elle possède de curieuses cheminées en terre cuite en forme de dragons et les chaînages d'angles sont ornés d'une alternance de briques rouges et noires et de pierres blanches.
Avenue Jean-Mermoz ou Villa Bon Accueil.
Situé en face l'hôtel Henri Robert, elle existe toujours.
Aujourd'hui La Buissière, style du manoir anglais Renaissance fut construite dans les années 1920 pour le Dr Odin. Elle porta différents noms dont : Sur les Près ; Villa Pons ; La Malignière. Elle devint la propriété du Dr Pons qui y avait son cabinet et qui habita une seconde villa du même nom sur la route de Rémilly, qui fut démolie en 1961.
Au numéro 17 de la rue, elle fut construite par l'architecte Georges-Théodore Renaud, qui conçut également les plans de l'église de Bethléem à Clamecy. Elle est aujourd'hui devenue une pharmacie. Sa façade fragilisée fut plusieurs fois modifiée dans sa partie supérieure.
C'est la villa perchée sur les pentes des bois de Garennes de style Art déco dont la façade est ornée d'un portique aux colonnes monumentales que l'on voit depuis la place en contrebas, est l'œuvre de l'architecte Georges-Théodore Renaud dans les années 1930 pour Paul Demoule, le propriétaire de l'hôtel de France à Nevers.
Au 15 Avenue Jean Mermoz, appartenait à la Société Thermale qui y logeait son directeur, juste après le camping des Bains. C'est une construction classique dont la façade est ornée de briques rouges formant des dessins géométriques.
Villa que fit construire rue de la Chaume, l'ambassadeur du Panama en France, Raoul Amador, président du Conseil de la Société des Nations et officier de la Légion d'honneur. C'est pour son épouse de nationalité française, qui souffrait d'asthme et qui fréquenta la station plusieurs années qu'il l'a faite construire. Elle fut achevée en 1924 et vendue en 1933 à monsieur Bétoule-Ducancel, maître de forges.
Villa remaniée, possédant des flèches élancées, elle fut la propriété de monsieur Carez qui roulait en limousine avec chauffeur. Cette famille a fait construire la maison des sœurs dont la famille d'Espeuilles assurait l'entretien. Une plaque sur la façade de la maison rappelle les faits.
Construite pour le docteur Sylvestre qui y avait son cabinet, elle fut transformée pour devenir l'habitation des directeurs du CTRR (maison d'enfants créée et gérée par la Caisse d'assurance maladie). Elle est au numéro 6 de la rue Félicie-Musset.
Au 26, rue Jean-Mermoz, celui-ci et le suivant faisait un ensemble construit pour le duc d'Aumale. Les deux petits castels possèdent en outre un grand nombre de dépendances. Ce bâtiment est décoré par des briques vernissées rouges et noires qui donnent à l'ensemble un aspect très original. Ce pavillon possède un balcon. Une remise de forme octogonale qui servait à garer les calèches se situe à la droite des bâtiments dans le parc.
Au 26 bis, rue Jean-Mermoz, il est plus particulièrement dominé par la couleur bleue dans son état actuel. C'est aujourd'hui un gîte.
Cette villa au 29, rue Eugène-Collin fut construite vers 1885 et aurait abrité la reine Ranavalona III pendant son exil. La reine Isabelle II d'Espagne y fit plusieurs séjours pendant sa disgrâce.
27, rue Eugène-Collin, construite en 1885, pour le Dr Eugène Collin lorsqu'il perdit l'inspectorat des thermes et qu'il quitta le Manoir de la Queuldre. Elle fut la propriété quelque temps de la famille Walsdorff. Durant l'année 1940, le cinéaste Charles Matton y vécut avec sa famille, son séjour lui inspira le film : « Lumières des étoiles mortes »
Avenue du Général-d'Espeuilles, elle datait du XIXe siècle et fut démolie il y a quelques années.
Située avenue Jean-Mermoz, au coin de la rue de la Chaume, c'est une villa au style de chalet montagnard mais de couleur bleue. Elle fait partie du legs attribué en 1910 à la commune par Firmin Bazot, banquier à Moulins-Engilbert, et célibataire. En reconnaissance, la municipalité a donné son nom à la place où est située la mairie.
Autrefois villa des Bruyères cette ravissante bâtisse fut édifiée à l'angle de la rue du Docteur-Ségard et de la rue de Rémilly. Le soubassement du toit est orné de céramiques. Une lanterne éclaire la rue.
Au 8, avenue Jean-Mermoz, c'est une très grande bâtisse, avec dépendances pour le personnel et des remises pour les chevaux et les calèches. On y accède par une grille qu'encadrent deux énormes sequoias. À noter que dans le retour d'angle de la villa se trouve une tour tronquée au premier niveau et qu'elle est coiffée d'une flèche que surmonte une chimère. Décor de bois ajouré. Balcons et balustres aux fines sculptures. Le Dr Comte, médecin consultant à Saint-Honoré et ORL y exerça.
Située avenue Jean-Mermoz, à l'angle de la rue de la Chaume, elle fut construite vers 1883 pour le docteur Comoy père par l'architecte Andoche Parthiot, Prix de Rome. Ses terrasses furent recouvertes récemment. Les fenêtres sont ornées de pilastres. Elle possède une lucarne à fronton sculpté et une corniche à modillons.
Au numéro 26 de l'avenue Eugène-Collin, elle est ornée d'un large bandeau décoratif en enduit coloré représentant des fleurs stylisées d'inspiration Art nouveau. La façade en pierres de grès est ornée de quelques frises de briques rouges.
Successeur de son père, il s'installe dans cette belle villa que jouxte un petit bâtiment préexistant la bâtisse et dans lequel il reçoit ses patients.
Rue du Docteur-Ségard, une charmante villa aux avancées de toits finement travaillées et parées de céramiques se cache à l'ombre d'un cèdre majestueux. Elle appartenait aux docteurs Renard, père et fils (volets bleus)
Dans l'avenue Jean-Mermoz, un ravissant châtelet flanqué d'une tour, ainsi qu'un bâtiment à usage de logement et de remise accolé également à une tour de briques vernissées polychromes, très bien restauré.
Une statue de la Vierge sera mise en place au-dessus du porche en 1952-1953, ainsi qu'une horloge un peu plus tard sur le clocher.
La chapelle du Sacré-Cœur fut construite vers 1860. Elle possède une très belle charpente cachée aujourd'hui par des lambris. Le peintre Alphonse Osbert participa à la décoration de celle-ci en 1924.
Le nonce apostolique Mgr Roncali, futur pape Jean XXIII, y célébra un office[31].
Saint-Honoré-les-Bains connaît des événements exceptionnels tels qu'un défilé annuel de chars fleuris, convoyés par d'anciens tracteurs appartenant à des collectionneurs privés. La dernière fête des fleurs s'est tenue en 2014 et n'a pas été renouvelée les années suivantes faute de volontaires.
La commune possède :
On peut pratiquer le tennis de table, la pétanque, des randonnées pédestres, équestres et VTT ainsi que l'équitation.