Saint-Jean-de-la-Croix | |||||
Église Saint-Jean. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loire Layon Aubance | ||||
Maire Mandat |
Hugues Vaulerin 2020-2026 |
||||
Code postal | 49130 | ||||
Code commune | 49288 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jeanicrucien, Jeanicrucienne | ||||
Population municipale |
223 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 122 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 24′ 38″ nord, 0° 35′ 32″ ouest | ||||
Altitude | 20 m Min. 12 m Max. 19 m |
||||
Superficie | 1,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Angers (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Ponts-de-Cé | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site de Saint-Jean-de-la-Croix | ||||
modifier |
Saint-Jean-de-la-Croix est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Commune angevine implantée sur une des îles de la Loire formées entre le bras principal du fleuve et le Louet, un bras de 25 km. Les quatre autres communes de l’île, Denée, Mozé-sur-Louet, Mûrs-Érigné et Les Ponts-de-Cé, sont situées à cheval sur l’île et une rive (pour les trois premières citées) ou les deux rives (pour la dernière). Saint-Jean-de-la-Croix se situe à 8 km au sud d'Angers[1].
Bien qu'étant excentrée à l'ouest, elle fait partie de la communauté de communes Loire Layon Aubance.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Beaucouzé à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Saint-Jean-de-la-Croix est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,3 %), prairies (26,2 %), eaux continentales[Note 2] (20,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En Vallée de Fosse, le village de la Croix, paroisse de Sainte-Gemme, en 1593, 1601, 1669. Nom révolutionnaire, L'Île-Verte[13],[14],[15].
Le pays fait partie dès avant le Xe siècle du domaine des Fosses, ou de la Vallée-des-Fosses, qui appartient aux comtes d'Anjou[15].
La commune est membre de la communauté de communes Loire Layon Aubance depuis la disparition de la communauté de communes Loire Aubance[18], elle-même membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 223 habitants[Note 3], en évolution de −1,33 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 117 hommes pour 112 femmes, soit un taux de 51,09 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sur 14 établissements présents sur la commune à fin 2010, 14 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 43 % de celui du commerce et des services et 21 % du secteur de l'administration et de la santé[24]. Fin 2015, sur les 15 établissements actifs, 7 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 13 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 67 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[25].