Saint-Jean-de-la-Porte

Saint-Jean-de-la-Porte
Saint-Jean-de-la-Porte
Chef-lieu et mairie de Saint-Jean-de-la-Porte.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Savoie
Maire
Mandat
Alain Combaz
2020-2026
Code postal 73250
Code commune 73247
Démographie
Gentilé Saintgerins
Population
municipale
964 hab. (2021 en évolution de +6,87 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Population
agglomération
220 200 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 27″ nord, 6° 07′ 44″ est
Altitude Min. 273 m
Max. 1 569 m
Superficie 16,02 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Saint-Pierre-d'Albigny
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pierre-d'Albigny
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-de-la-Porte
Liens
Site web saintjeandelaporte.fr

Saint-Jean-de-la-Porte est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Le chef-lieu au pied des Bauges.

La commune de Saint-Jean-de-la-Porte est située dans la combe de Savoie au pied du massif des Bauges, à environ 25 km de Chambéry, chef-lieu du département de la Savoie.

D'une superficie de 16 km2, son altitude varie de 273 mètres dans la plaine au niveau de l'Isère au sud-est, à 1 572 m au sommet du mont Charvet à l'ouest. Le chef-lieu se trouve dans la plaine à 300 m et le mont Morbier qui constitue l'extrémité nord de la commune culmine à 1 542 m.

L'Isère constitue le plus important cours d'eau arrosant le sud-est de la commune. Les autres cours d'eau prennent leur source dans le massif des Bauges tels que le ruisseau du Morbier, le ruisseau de Combefolle ou le ruisseau du Gargot (prenant sa source à Saint-Pierre-d'Albigny).

Saint-Jean-de-la-Porte est par ailleurs une commune du parc naturel régional du massif des Bauges.

Voies de communication et transports

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Les principaux axes de communication desservant Saint-Jean-de-la-Porte sont situés dans la zone de plaine au sud de la commune.

La ligne de la Maurienne.

En ce qui concerne le réseau routier, Saint-Jean-de-la-Porte est traversé sur environ 1 km par l'ancienne Route nationale 6, déclassée en Route départementale 1006. Cet axe majeur du département de la Savoie se contente toutefois de longer l'Isère en rive droite sans desservir le chef-lieu ou zones urbanisées. Cette desserte est assurée par la route départementale 201 reliant Chambéry à Albertville, traversant également le hameau de Bourg-Evescal. Enfin sur la rive gauche de l'Isère, hors du territoire de la commune, se trouve l'autoroute A43 reliant Lyon à l'Italie dont l'échangeur n° 23 permet de desservir Saint-Jean-de-la-Porte par Saint-Pierre-d'Albigny.

En matière de transport ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Culoz à Modane (frontière) dite « de la Maurienne », ligne à double voie électrifiée longeant le chef-lieu au sud. La gare ferroviaire ouverte la plus proche est la gare de Saint-Pierre-d'Albigny située à environ 3 km du chef-lieu. Elle permet des liaisons par TER Auvergne-Rhône-Alpes vers Chambéry et Lyon à l'ouest et vers Modane et Bourg-Saint-Maurice à l'est.

Communes limitrophes

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Saint-Jean-de-la-Porte compte sept communes limitrophes : quatre communes dans la plaine de la combe de Savoie au sud et trois communes dans le massif des Bauges au nord.

Combe de Savoie

Saint-Pierre-d'Albigny à l'est, Châteauneuf (sur moins de 500 m sur la rive gauche de l'Isère), Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier au sud et Cruet au sud-ouest.

Massif des Bauges

La Thuile à l'ouest (sur environ 1 km), Aillon-le-Jeune au nord-ouest et Sainte-Reine au nord.

Communes limitrophes de Saint-Jean-de-la-Porte
Aillon-le-Jeune Sainte-Reine Sainte-Reine
La Thuile Saint-Jean-de-la-Porte Saint-Pierre-d'Albigny
Cruet Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier Châteauneuf
Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier

Au , Saint-Jean-de-la-Porte est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pierre-d'Albigny[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), terres arables (22 %), cultures permanentes (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), prairies (2,8 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales[Note 4] (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[6].

Saint-Jean-de-la-Porte compte un chef-lieu et 7 hameaux : La Ravoire, Montlambert, Le Féal, Combefolle, Les Reys - Le Chanay, Le Bourg Evescal et Les Grangettes[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sin Djan, selon la graphie de Conflans[8].

Vue partielle de la table de Peutinger. Au centre la voie passant en Tarentaise par les cités : Axima (Aime) X. Darantasia (Moûtiers) XIII. Obilonna III. Ad Publicanos (Conflans, Albertville) XVI Mantala (Saint-Jean-de-la-Porte).

Saint-Jean-de-la-Porte, à l'époque romaine, est l'antique « Mantala ». Sous la Révolution, elle prit le nom de « Côte rouge ».

Politique et administration

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La commune est membre de la Communauté de communes Cœur de Savoie. Le territoire du Cœur de Savoie regroupe une quarantaine de communes de la Combe de Savoie et du Val Gelon[9].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 juin 1995 Roger Prière SE Charpentier
juin 1995 mars 2001 François Blondet SE Ébéniste
mars 2001 mars 2008 Gérard Rochas SE Professeur des écoles
mars 2008 juillet 2020 Jean-François Quesnel SE Chef d'entreprise
juillet 2020 En cours
(au 4 janvier 2024)
Alain Combaz SE Responsable d'agence
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

En 2021, la commune comptait 964 habitants[Note 5], en évolution de +6,87 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
7617909321 0051 1631 1271 0921 0911 027
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 0631 0821 0631 059992988918896878
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
759717674689782685547530444
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
437600827848853886955964-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vignobles de Saint-Jean-de-la-Porte.

Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[14],[15].

Saint-Jean-de-la-Porte est par ailleurs une commune viticole dont le potentiel est de 104,93 hectares de vigne en 2016 selon la Direction générale des Douanes et Droits indirects[16].

Culture locale et patrimoine

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Totem des Indiens de Montlambert.

Lieux et monuments

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  • le château de Saint-Philippe.
  • le château de Mollard.
  • le château de Chanay avec un parc, propriété de la famille Arminjon.
  • le château de Saint-Réal, situé à Bourg Evescal, érigée en centre de seigneurie. Propriété des Vichard dit de Saint-Réal.
  • les maisons fortes : de La Ravoire (XVe siècle), du nom de ses anciens propriétaires, les de La Ravoire ; du Triat, siège d'une ancienne seigneurie ; de Montfort ; du Thouvet (ruinée au XIIIe siècle, puis reconstruite), siège d'une ancienne seigneurie ; et de La Pallud, près d'Albigny.
  • une partie du domaine de la Grangerie de Lourdens.

Patrimoine environnemental

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Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Association de l'Histoire en Cœur de Savoie, 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, Neva Éditions, , 1027 p. (ISBN 2-3505-5281-0 et 978-2-35055-281-1, OCLC 1202710836), « Saint-Jean-de-la-Porte », p. 800-833
  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 421-430. ([PDF] lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Pierre-d'Albigny comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Pierre-d'Albigny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Jean-de-la-Porte ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. AHCS 2020, p. 801
  8. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  9. Direction départementale des Territoires de la Savoie, « Territoire du Coeur de Savoie », sur le site de la Direction départementale des Territoires - observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté en ), Observatoire des Territoires de la Savoie.
  10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  14. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
  15. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
  16. Observatoire des Territoires de la Savoie, « Agriculture », sur observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  17. Jules Philippe, Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie,J. Dépollier, Annecy, 1883, 123 pages, p. 97 (lire en ligne).
  18. François Miquet, « Les Savoyards au XIXe siècle - Les premiers présidents et les procureurs généraux », Revue savoisienne,‎ , p. 218-219 (lire en ligne).