Saint-Léger-aux-Bois | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle | ||||
Maire Mandat |
Philippe Verhaeghe 2024-2026 |
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Code postal | 76340 | ||||
Code commune | 76598 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Léodégariens, Léodégariennes | ||||
Population municipale |
479 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 50′ 04″ nord, 1° 36′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 153 m Max. 221 m |
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Superficie | 11,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eu | ||||
Législatives | 6e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Saint-Léger-aux-Bois est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Saint-Léger-aux-Bois est un village rural normand situé à 11 km à vol d'oiseau au sud de Blangy-sur-Bresle, 12 km au nord-ouest d'Aumale, 17 km au nord-est de Neufchâtel-en-Bray et 57 km de Rouen, et 29 km au sud-est du Tréport et du littoral de la Manche.
La commune se trouve dans la zone d'emploi de la Vallée de la Bresle-Vimeu et dans le bassin de vie de Blangy-sur-Bresle[I 1].
Les communes limitrophes sont Foucarmont, Landes-Vieilles-et-Neuves, Réalcamp, Rétonval, Richemont, Saint-Martin-au-Bosc et Villers-sous-Foucarmont.
La superficie de la commune est de 11,02 km2 ; son altitude varie de 153 à 221 mètres[1].
Elle se trouve sur un plateau surplombant la vallée de la Bresle.
Aucun cours d'eau ne draine la commune.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouelles à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 838,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Saint-Léger-aux-Bois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,4 %), forêts (20,9 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 240, alors qu'il était de 237 en 2016 et de 229 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 88,6 % étaient des résidences principales, 8 % des résidences secondaires et 3,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Léger-aux-Bois en 2021 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8 %) supérieure à celle du département (4,1 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).
Typologie | Saint-Léger-aux-Bois[I 3] | Seine-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 88,6 | 88 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 8 | 4,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 3,4 | 7,9 | 8,1 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Sancto Leodegario au XIIe siècle[13] en 1151, de Sancto Leodegario en 1165, Ecclesie sancti Leodegarii fin du XIIe siècle[14] et vers 1240, Parrochia Saint Ligier ou bos en 1312[15], Saint Léger en 1715 et 1738, Saint Léger au Bosc en 1740, Saint Léger au Bois en 1757[16].
Saint-Léger est un hagiotoponyme et un patronyme inspirés de Saint Léger d'Autun, VIIe siècle.
Le déterminant locatif aux-Bois est dû à la partie du territoire communal située dans la Forêt d'Eu.
Selon l'Abbé Cochet[17], « deux ou trois cercueils de pierre, qui pourraient bien remonter à l'époque franque, ont été découverts en 1864 ».
Une verrerie est fondée vers 1455 pour fabriquer du verre en plat. Elle est fermée en 1493 par Guillaume de Caqueray qui la transfère à Rétonval. Il n'en subsiste pas de vestiges[18].
Un relais de télégraphe Chappe est installé vers 1820 sur le clocher de l'église, l'un des plus hauts du secteur, et fonctionne une dizaine d'années, établissant la liaison entre Martincamp (hauteurs de Bully) et le Mont de l'Aigle (hauteurs de Grandcourt)[19].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, un poste de guet allemand est installé dans le clocher de l'église en 1943-1944[19].
Le village a notamment subi un bombardement le dans le cadre de l'opération Crossbow[20],[21].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime[I 1].
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Blangy-sur-Bresle[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Eu[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
La commune était membre de la communauté de communes de Blangy-sur-Bresle, créée fin 2001 et qui succédait au SIVOM de Blangy-sur-Bresle, créé au afin de gérer le ramassage et le traitement des odures ménagères ainsi que le ramassage scolaire.
Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , cette intercimmunalité fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle dont est désormais membre la commune.
Les enfants de la commune sont scolarisés dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec ceux d'Aubermesnil-aux-Erables et Rétonval. En 2025, ce SIVOS fusionne avec celui de Campneuseville et Réalcamp[24].
La commune dispose d'une école maternelle dotée d'un accueil périscolaire[26] et d'une salle des fêtes qui accueille la cantine scolaire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2022, la commune comptait 479 habitants[Note 1], en évolution de −4,39 % par rapport à 2016 (Seine-Maritime : +0,35 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Jérôme de Mailly, dernier seigneur de Saint-Léger-aux-Bois ayant vécu au château seigneurial, mort en 1755 repose dans la chapelle du village[32].