Saint-Médard-d'Aunis | |||||
La mairie, installée dans l'ancienne cure. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | La Rochelle | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de La Rochelle | ||||
Maire Mandat |
Roger Gervais 2020-2026 |
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Code postal | 17220 | ||||
Code commune | 17373 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Medardains | ||||
Population municipale |
2 367 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 105 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 09′ 34″ nord, 0° 58′ 08″ ouest | ||||
Altitude | Min. 4 m Max. 44 m |
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Superficie | 22,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | La Rochelle (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Jarrie | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.saint-medard-daunis.fr | ||||
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Saint-Médard-d'Aunis est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Saint-Medardains et les Saint-Medardaines[1].
Outre le bourg, la commune comprend plusieurs lieux-dits, hameaux ou villages, tels le Treuil Arnaudeau, les Touches, la Martinière, le Moulin Neuf, la Navisselière, L'Aubertière, Dampsay, une partie du village de Cugné (dite la Couronne), partagé avec la commune de Saint-Christophe, ou une partie de l'écart du Pontreau, partagé avec la commune de Sainte-Soulle et aggloméré au village de Fontpatour (commune de Vérines).
Au , Saint-Médard-d'Aunis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[4]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (99,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,3 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), prairies (5,3 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Médard-d'Aunis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[10],[8].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrainsdes tassements différentiels[11].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].
Le nom de la commune fait référence à saint-Médard, évêque de Noyon qui a béni le mariage de Radegonde avec Clotaire 1er, roi des Francs au VIe siècle. L'Aunis était une province sous l'Ancien Régime.
Le site de Saint-Médard semble avoir été occupé dès l'époque gallo-romaine comme peut l'attester la découverte dans divers lieux de la commune, de fondations de murs antiques, de sarcophages et une monnaie datant de l'Empereur Constantin.
Au XIIIe siècle, un prieuré dépendant de l’abbaye de Cluny dessert la paroisse. À une époque indéterminés, les seigneurs de Saint-Christophe font l'acquisition des droits seigneuriaux sur le village de Saint-Médard. Au XVIIe siècle, la seigneurie devient la possession de Henri de Clermont, seigneur de Montroy. Elle demeure attachée à la seigneurie de Montroy jusqu’à la Révolution.
Après la crise du phylloxéra, la commune, jusqu’alors essentiellement viticole, se tourne vers l’élevage et la culture.
Saint-Médard devient Saint-Médard-d’Aunis en 1920 et réduit ainsi la confusion avec la commune homonyme, St-Médard, du même département[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2022, la commune comptait 2 367 habitants[Note 2], en évolution de +6,05 % par rapport à 2016 (Charente-Maritime : +4,04 %, France hors Mayotte : +2,11 %).