Saint-Pandelon

Saint-Pandelon
Saint-Pandelon
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Grand Dax Agglomération
Maire
Mandat
Christian Carrère
2020-2026
Code postal 40180
Code commune 40277
Démographie
Gentilé Saint-Pandelonnais
Population
municipale
709 hab. (2021 en évolution de −1,94 % par rapport à 2015)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 40′ 14″ nord, 1° 02′ 15″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 61 m
Superficie 9,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Pouillon
(banlieue)
Aire d'attraction Dax
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dax-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Pandelon

Saint-Pandelon (Sent Pandelon, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine. Elle appartient à la région historique de la Gascogne.

L'agriculture y représente une activité économique importante.

Géographie

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Localisation

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Commune de Gascogne, historiquement rattachée à la Chalosse, son paysage vallonné marque le tout début des contreforts des Pyrénées

Saint-Pandelon est à la fois proche des plages (30 km), de la montagne (les Pyrénées sont à 40 km) et de la forêt des Landes. Elle est adjacente à Dax, et située à 40 km de Bayonne, 50 km de Mont-de-Marsan, 80 km de Pau et d'Irún, 100 km de Donostia/Saint-Sébastien, 150 km de Bordeaux et 700 km de Paris. La commune française la plus éloignée de Saint-Pandelon est Lauterbourg située à 919,5 km à vol d'oiseau.

Rose des vents Mimizan (60 km)[2] Bordeaux (130 km) Paris (630 km) Rose des vents
Océan Atlantique (30 km) N Méditerranée (330 km)
O    Saint-Pandelon    E
S
Pampelune (150 km) Pyrénées (40 km) Pau (70 km)

Communes limitrophes

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Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes : Les communes limitrophes sont Dax, Bénesse-lès-Dax, Heugas, Narrosse, Oeyreluy, Saugnac-et-Cambran et Seyresse.

Communes limitrophes de Saint-Pandelon[3]
Seyresse Dax Narrosse
Oeyreluy Saint-Pandelon Saugnac-et-Cambran
Heugas Bénesse-lès-Dax

Géologie et relief

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Le sous-sol de la commune a donné naissance à trois carrières permettant l'extraction et exploitation la pierre ophitique et une mine de sel produisant 10 000 tonnes de sel par année.

La superficie de la commune est de 918 hectares ; l'altitude varie entre 1 et 61 mètres[4].

Hydrographie

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Saint-Pandelon est perché sur un coteau aux pentes abruptes en surplomb de la rive gauche du Luy.Une partie des terres de la commune est classée dans la zone Natura 2000, car elles sont inondables.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 254 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dax à 4 km à vol d'oiseau[8], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 155,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Saint-Pandelon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pouillon[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dax, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,6 %), forêts (30,2 %), terres arables (26,7 %), zones urbanisées (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Accessible par la RD 29 ou SNCF gare de Dax (TGV) (LGV prévue en 2020).

Elle se situe à une vingtaine de kilomètres des autoroutes françaises A64 Bayonne-Toulouse et A63 Bordeaux-Bayonne.

La commune est desservie par le réseau de bus départemental de la RDTL.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Pandelon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Luy. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999, 2009 et 2018[20],[18].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 322 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 285 sont en aléa moyen ou fort, soit 89 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Pandelon est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[24].

Il n'existe pas dans le calendrier de saint éponyme portant le nom de Pandelon mais ce nom pourrait venir de Pantaleonte, adaptation latine d’un nom grec. Aux XIe et XIIe siècles, la cité se nomme d’ailleurs Sanctus Pantaleon.

Les nombreux historiographes qui se sont intéressés aux origines du nom des communes landaises s'accordent à dire que « Saint-Pandelon » serait une déformation de saint Pantaléon de Nicomédie, du nom du médecin à la cour de l'empereur Maximien Hercule qui fut martyrisé à Nicomédie vers l'an 303.

Aucune autre commune ne porte le nom Saint-Pandelon en France[25].

Préhistoire

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Des traces d’occupation préhistorique sont signalées sur le site de Saint-Pandelon, témoignant de l’ancienneté de la cité.

De l'occupation romaine survivent des maisons capcazalières.

Le clergé joua un rôle (favorisé par les franchises accordées par les Plantagenêts), comme en témoignent les constructions réalisées dans les trois derniers siècles médiévaux (toutes ou presque ont disparu). Il subsiste le château des évêques qui servit de résidence aux évêques officiant à la cathédrale Notre-Dame ; construite au XIIIe siècle et écroulée au XVIIe siècle, il n'en subsiste plus que le splendide portail des apôtres, chef-d'œuvre de la sculpture de l'époque.

Cité voisine de Dax, la commune de Saint-Pandelon abrite les évêques de cette ville dès le XIVe siècle ce qui a contribué à son dynamisme tout au long de son histoire. Le logis que leur servit de résidence d'été (classé Monument historique), vendu comme bien national lors de la Révolution, avait été agrandi et décoré sur ordre de Mgr Le Quien de Neufville de 1774 à 1778 ; il a conservé de cette époque un ensemble unique de papiers peints, principalement issus de la fabrique de Duras à Bordeaux, découvert puis mis en valeur par ses acquéreurs en 1965, Jacques Subes (fils du ferronnier d'art Raymond Subes) et son épouse Françoise (cf. leur article Les papiers peints du 18e... etc., dans "L'Estampille" n° 108/, pp 18 à 29, ill.), dont la collection d'art, comprenant la succession Subes, fut vendue (en 1000 lots) aux enchères publiques sur place les 23 et 24/07/2016.

Au tout début du XIVe siècle, sa position surélevée est choisie pour construire une place forte, édifiée par Garcia-Arnaud de Caupenne, évêque de Dax.

Temps modernes

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À la Renaissance, le château fort est transformé en une demeure d’agrément. Saint-Pandelon se dote par ailleurs d’un deuxième château au XVIIe siècle.

Révolution française et Empire

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C’est au cours de la Révolution, en 1790, que la commune est créée. Regroupant divers quartiers éparpillés, elle est alors baptisée Pont-de-Luy, en raison du petit cours d’eau du même nom qui circule dans le village.

Époque contemporaine

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Au XIXe siècle, la commune se développe : on y trouve deux charpentiers, un cordonnier, deux forgerons, un maçon et trois sabotiers. Des carrières ont également été exploitées. De trois d’entre elles était extraite de la pierre ophitique. Une mine de sel produit par ailleurs 10 000 tonnes de sel par année[26].

La Compagnie des Tramways à Vapeur de la Chalosse et du Béarn (TVCB) a exploité une ligne de tramways à voie métrique longue de 31 km qui effectuait 3 arrêts à Saint-Pandelon entre 1914 et 1937[27],[28].

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[29].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 2008 Jean Tastet    
mars 2008 2011 Jean Pierre Boiselle   Directeur de société
2011 En cours Christian Carrère DVD Exploitant agricole

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32]. En 2021, la commune comptait 709 habitants[Note 4], en évolution de −1,94 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
456477483518555573619636614
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
596570587578599614625614612
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
602621575524533553560513517
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
521523574600627667736746704
2018 2021 - - - - - - -
716709-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Située dans l'académie de Bordeaux, l'école primaire publique de Saint-Pandelon participe au regroupement pédagogique avec Bénesse-lès-Dax et Heugas.

Le lycée professionnel rural Sainte-Élisabeth[35] de Saint-Pandelon accueille les élèves de Bac Pro SAPAT, Capa SAPVER et Bepa SAP.

Manifestations culturelles et festivités

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Les fêtes patronales du village ont lieu le dernier week-end d'août. Le samedi des fêtes a lieu la course pédestre : les "Foulées saint-pandelonnaises."

Le Jazz fait son Bœuf : un groupe d'amis amateurs de jazz propose un jazz de qualité pour tous avec convivialité.

Le foyer rural, créé en 1983, comprend une section sports.

Une activité de Futsal (football en salle) est proposée aux Saint-Pandelonnais.

Saint-Pandelon est un des huit relais composant la paroisse catholique du Bon Pasteur.

Depuis le début du XXe siècle, Saint-Pandelon tire profit de ses richesses minières en exploitant des carrières d’ophite.

L’ophite est une roche magmatique compacte proche du basalte que l’on trouve beaucoup dans les Pyrénées. Son nom vient de sa teinte verte et de son aspect de peau de serpent.

Au début du XXe siècle des carrières sont creusées à Saint-Pandelon dans le but d’exploiter ses sols riches en ophite. Longeant le cours du Luy, elles s’étendent sur près de 1 500 mètres.

Saint-Pandelon exploite également une mine de sel produisant 10 000 tonnes de sel par année.

Plusieurs exploitations agricoles sont présentes sur la commune : élevage de canards, élevage de poules, élevage de bovins et culture du mais.

Plusieurs exploitations sylvicole sont présentes sur la commune : pin et chêne.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le monument aux morts.
  • Le monument aux morts : sous les auspices de la Victoire, le monument aux morts de Saint-Pandelon célèbre la mémoire des 27 citoyens de la commune tombés lors de la Première Guerre mondiale. C’est grâce à l’entreprise d’un certain Dupin que le monument aux morts de Saint-Pandelon est érigé en 1923, sur la place de l’Église. Composé d’un socle en pierre, sur lequel est posé un piédestal soutenant un obélisque, il est surmonté d’un coq en pierre, symbole de la France. Le monument est remarquable par sa grande statue en pierre représentant une Victoire, dont l’une des ailes déployées passe devant l’obélisque. Vêtue d’une robe ample, la Victoire a les bras tendus et écartés. Elle regarde vers le bas, la tête légèrement penchée. Ce genre de figure féminine représentant la Victoire orne 9 % des monuments aux morts landais.
L'église Saint-Pantaléon-et-Saint-Barthélemy.

.

  • L'église Saint-Pantaléon-et-Saint-Barthélemy : reconstruite au tournant des XIXe et XXe siècles, l’église Sainte-Mérentine de Saint-Pandelon est alors dédiée à une martyre des premiers siècles. En 1898, on décide de rebâtir l’église de Saint-Pandelon. En effet, l’église originelle, située à l’emplacement actuel du cimetière, a disparu au cours du XIXe siècle. Le nouveau bâtiment est édifié en 1902 sur un terrain donné par la famille d’Anne-Pascale Ducros, ancienne propriétaire du château des Évêques. Sainte Mérentine, à qui l’église est dédiée, est une martyre de 25 ans du IVe ou Ve siècle. En 1850, sa dépouille est extraite par le pape du cimetière Cyriaque de Rome, pour être offerte au lieutenant-colonel de Montenard. C’est l’église de Saint-Pandelon qui abrite désormais le coffre-reliquaire renfermant les reliques de sainte Mérentine. La peinture du chœur de l'église est attribuable à la maison bordelaise Bonnet et Vettiner (Bonnet Jean-Henri et Vettiner Jean-Baptiste), qui a exécuté autour de 1900 plusieurs décors similaires dans des églises de la région (Saint-Pandelon, Soustons, Saint-Geours-de-Maremne, Meès, Pouillon…).
  • La fontaine salée, source au goût très salé, est également très ferrugineuse, sulfurée et sodique. Elle est connue pour ses vertus curatives. Une construction en barrons (brique pleine) signale cette fontaine.

La commune compte aussi 5 châteaux :

  • le château Ducros, ancien château des évêques ;
  • le château d'Hercular ;
  • le château Haubardin, construit aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il doit son nom à Haubardin de Luxembourg, gouverneur de Dax du XVIe siècle, le château Haubardin n’est édifié qu’à compter du siècle suivant. Les travaux de construction s’étalent sur deux siècles, pour s’achever en 1764, le maçon ayant inscrit cette date dans le mortier du grenier. La demeure se compose d’un corps de logis, surmonté d’un fronton triangulaire et encadré de deux tourelles d’angle carrées. Les murs de pierre calcaire recouverte d’enduit blanc soutiennent une toiture de tuiles rouge. Quelques vestiges témoignent de la présence d’un moulin à eau dans la propriété. On peut les voir dans le fossé, au bord de la route menant à Peyrehorade[36] ;
  • le château Laureta, qui contient des boiseries du XVIIIe siècle ;
  • le château Herran.

Sur le parcours du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

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Étape jacquaire sur la voie de Tours (via Turonensis), le village possède un gîte qui peut accueillir les pèlerins pour une halte reposante avant d'entamer les contreforts des Pyrénées.

Le village de Saint-Pandelon a toujours accueilli les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Depuis le , un gîte a été aménagé à leur intention, permettant d'accueillir jusqu'à 6 pèlerins simultanément. Le studio est composé d'une pièce centrale avec 4 lits superposés, un canapé-lit, une salle de bains / WC, un espace repas avec cuisine équipée, un espace salon avec télévision et possibilité de connexion Wi-Fi.

Personnalités liées à la commune

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  • Mauvoisin Félix, né le 7-12-1890 à Saint-Pandelon, médecin. Auteur d'un manuel de rhumatologie[37],[38].
  • Vincent Dezes, né le à Dax, est un joueur français de rugby à XV qui évolue au poste de talonneur. Après une carrière au sein de l'US Dax, il occupe également le poste d'entraîneur dans le club et réside à Saint-Pandelon où il siège au conseil municipal.
  • Florence Tastet, née Arrieumerlou le , est une joueuse française championne de France de rugby à XV au sein du club les Pachys d'Herm. Elle réside à Saint-Pandelon où elle siège au comité des fêtes.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Pouillon, il y a une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Benoit, « Dictionnaire toponymique occitan des Landes et du Bas-Adour », sur locongres.org, Lo Congrès, (consulté le ).
  2. Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    Lion1906, Distances orthodromiques à partir de Saint-Pandelon(33), consulté le 08 novembre 2013
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Orthodromie entre Saint-Pandelon et Dax », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Dax » (commune de Dax) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Dax » (commune de Dax) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Pouillon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Pandelon ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dax », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Pandelon », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  24. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  25. Homonymes sur le site lion11906 de Lionel Delvarre, consulté le 9 décembre 2013.
  26. lien=http://visites.aquitaine.fr/saint-pandelon
  27. Magazine des tramways et chemins de fer secondaires n°33, 1985-1,
  28. « Accueil - FACS », sur trains-fr.org (consulté le ).
  29. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  30. Annuaire des villes jumelées
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. « Lycée sainte-Elisabeth », sur Lycée sainte-Elisabeth.
  36. « chateau-haubardin ».
  37. Liste des prisonniers de guerre Gallica, numéro 21. (18e RI, 36e division).
  38. Aurait soigné Maurice Chevalier : (Hans Habe : A Thousand Shall Fall, 1941 ; Ob tausend fallen 1946 : Mauvoisin signalé au Dulag de Dieuze en juillet août 1940  ; traduction française : « Le médecin-chef français Félix Mauvoisin, un médecin parisien d’origine basque, qui, cela dit incidemment, avait traité Maurice Chevalier, m’invita à manger à la table des officiers. »