Saint-Priest-la-Plaine | |||||
Le bourg de Saint-Priest-la-Plaine. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Guéret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Chaput 2020-2026 |
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Code postal | 23240 | ||||
Code commune | 23236 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
257 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 11′ 27″ nord, 1° 37′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 353 m Max. 454 m |
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Superficie | 21,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Grand-Bourg | ||||
Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Saint-Priest-la-Plaine est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Dans le quart nord-ouest du département de la Creuse, la commune de Saint-Priest-la-Plaine s'étend sur 21,90 km2. Elle est arrosée par le Gôt et le ruisseau de Veau, deux petits affluents de la Gartempe.
L'altitude minimale avec 353 mètres se trouve localisée à l'ouest, en deux endroits distants d'une quarantaine de mètres, là où le Gôt et son affluent la Gane quittent le territoire communal et entrent sur celui de Lizières. L'altitude maximale avec 454 mètres est située au nord, au lieu-dit Puy de Geai[1].
À l'intersection des routes départementales (RD) 44 et 63, le petit bourg de Saint-Priest-la-Plaine est situé, en distances orthodromiques, dix-huit kilomètres à l'ouest du centre-ville de Guéret, la préfecture.
Le territoire communal est également desservi par les RD 56, 96 et 100. La principale voie d'accès routière est au nord la route nationale 145 (2 x 2 voies), axe Guéret-Montluçon) par les échangeurs nos 51, 52 et 53 qui donnent sur les RD 912, 44 et 912A1.
Saint-Priest-la-Plaine est limitrophe de cinq autres communes dont Le Grand-Bourg de l'est au sud-ouest en passant par le sud.
Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique limousin et le climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 964 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bénévent-l'Abbaye à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 013,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Saint-Priest-la-Plaine est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,6 %), prairies (42,1 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Priest-la-Plaine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 197 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 84 sont en aléa moyen ou fort, soit 43 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Priest-la-Plaine est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Le nom de la commune se réfère à saint Priest, évêque d'Auvergne au VIIe siècle[20].
La commune appartient à la région Nouvelle-Aquitaine depuis 2016 (région Limousin précédemment).
Saint-Priest-la-Plaine appartenait à la 1re circonscription composée des cantons de Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury et La Souterraine jusqu'aux élections de .
Depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010, la Creuse ne comporte plus qu'une seule circonscription.
Lors des élections législatives françaises de 2017, Jean-Baptiste Moreau (LREM) a été élu député de la Creuse face à Michel Vergnier, député sortant socialiste.
Le département de la Creuse a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche. Ses habitants sont appelés les Creusois.
Les conseillers généraux sont élus dans le cadre des cantons pour une durée six ans. Dans la Creuse, de 1973 à 2015, il y avait vingt-sept cantons et donc vngt-sept conseillers généraux. Ces derniers élisaient en leur sein le président du conseil général de la Creuse. Depuis 2015, il n'y a plus que quinze cantons avec un binôme mixte à sa tête, soit trente conseillers départementaux élisant le président du conseil départemental de la Creuse. Depuis 2015, c'est Valérie Simonet, conseillère départementale d'Auzances, qui en est la Présidente.
Les conseillers départementaux du canton du Grand-Bourg sont depuis 2021 Bertrand Labar et Delphine Richard, épouse Chartrain.
Jusqu'en 2016, la commune faisait partie de la communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg. De 2017 à 2019, cette intercommunalité a été intégrée à Monts et Vallées Ouest Creuse avec deux autres communautés de communes, avant que cette fusion ne soit annulée par le tribunal administratif. Depuis 2020, Saint-Priest-la-Plaine est de nouveau rattachée à la communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 257 habitants[Note 2], en évolution de −2,28 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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Détails | Création Jean-François Binon, adoptée en 2015. |