Les deux communes de Saint-Wandrille et de Rançon ont fusionné en 1825.
Saint Wandrille : est attesté sous les formes sancti Wandregisilli et sancti Wandregisili en 1006 et 1007, Sancto Wandregisilo vers 1060, Sancti Wandresili en 1066[3]. Saint Wandrille de Fontenelle, surnommé aussi Wandon (en latin Wandregisilius, du germanique Wandergisel), est un moine né vers l'an 600 près de Verdun et mort le à Saint-Wandrille-Rançon dans l'abbaye qu'il avait fondée.
Rançon : est une ancienne paroisse attestée anciennement sous les formes Rosontio en 829, Resentio en 1025 - 1026 et Resenchon en 1074. Ce toponyme s'apparente à Ressons (Aisne, Ressontius en 858), à Ressons-sur-Matz (Oise, Rossontus en 840). Il s'agit d'un composé de deux éléments Ros- issu du germanique raus « roseau », d'où l'ancien françaisros « roseau » et son diminutif rosel > roseau et -ont(io)- suffixe autochtone (gaulois ?) de valeur assez vague, sans doute locative. D'où peut-être le sens global de « lieu des roseaux ». Une rivière prend sa source à Rançon dont on lui donne aussi le nom, bien qu'elle s'appellât auparavant le Brébec (Supra Breibec en 1238, Rivière de Brébec en 1419). Hydronyme d'origine scandinave breiðr bekkr signifiant « large ruisseau », dénomination aujourd'hui limitée à un de ses affluents.
L'abbaye fondée par Saint Wandrille au VIIe siècle porte d'abord le nom d'abbaye de Fontenelle du ruisseau près duquel elle a été fondée[4].
Le lieu est ravagé par les Vikings au IXe siècle, ce qui explique peut-être l'évolution de *Rossons / *Ressons en Rançon, en souvenir d'une rançon prélevée sur les moines.
En 2015, confrontées à la réduction programmée des dotations de l’État aux communes, Caudebec-en-Caux, Saint-Wandrille-Rançon et Villequier décident de s'unir afin de maintenir pendant trois ans ces dotations et d’une bonification de 5 % de la Dotation globale de fonctionnement[5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 196 habitants, en évolution de +1,27 % par rapport à 2008 (Seine-Maritime : +0,48 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑« arrêté préfectoral du 16 décembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Rives-en-Seine », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Seine-Maritime, nos 76-2015-131, , p. 288-290 (lire en ligne [PDF]).
↑F. M., « Un destin commun pour Caudebec-en-Caux, Saint-Wandrille-Rançon et Villequier ? : Caudebec-en-Caux, Saint-Wandrille-Rançon et Villequier aspirent à se regrouper pour ne former qu’une seule commune au 1er janvier prochain. Mais il y a des réticences », Paris Normandie, (lire en ligne).
↑Thomas Dubois, « Les communes nouvelles commencent à émerger en Haute-Normandie : Le chiffre phare des quelque 36 000 communes françaises devra bientôt être réactualisé. Au , beaucoup auront disparu (du moins administrativement) au profit de communes nouvelles, autre aspect de la vaste réforme territoriale engagée par le gouvernement. En Haute-Normandie, elles sont plusieurs dizaines à avoir ainsi choisi de se regrouper au nom des économies et de l’efficacité. Et ce avec la promesse de voir, au contraire des autres, la dotation budgétaire de l’État maintenue pour quelques années. Un réel progrès ? Les élus ne sont pas tous convaincus », Paris Normandie, (lire en ligne).
↑« Commune nouvelle : bienvenue à Rives-en-Seine : Depuis le 10 novembre, les communes de Caudebec-en-Caux, Villequier et Saint-Wandrille-Rançon ont signé leurs fiançailles. Mais elles n'avaient pas trouvé de nom pour le futur mariage qui devrait être validée par le préfet en fin de semaine et en milieu de semaine prochaine. Désormais, on sait : la commune nouvelle s'appellera Rives-en-Seine. Voilà pourquoi… », Le Courrier cauchois, (lire en ligne).
↑Agence normande d'information, « Caudebec-en-Caux, Villequier et Saint-Wandrille vont fusionner », Normandinamik, (lire en ligne).
↑D.L, « Six communes nouvelles créées au 1er janvier 2016 en Seine-Maritime : Au 1er janvier 2016, la Seine-Maritime ne comptera plus que 718 communes contre 745 jusqu'à maintenant. La raison: la création de six communes nouvelles conformément à la loi du 16 mars 2015. Elles regrouperont 33 anciennes municipalités. Le détail à découvrir ici », Tendance Ouest, (lire en ligne).
↑Julien Deshayes, « Querqueville chapelle Saint-Germain », Vikland, la revue du Cotentin, no 3, octobre-novembre-décembre 2012, p. 22-28 (ISSN0224-7992).