Saint-Étienne-sous-Barbuise

Saint-Étienne-sous-Barbuise
Saint-Étienne-sous-Barbuise
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt
Maire
Mandat
Maud Guyot
2020-2026
Code postal 10700
Code commune 10338
Démographie
Gentilé Stéphanois, Stéphanoises
Population
municipale
177 hab. (2021 en évolution de +14,19 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 03″ nord, 4° 06′ 36″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 140 m
Superficie 10,84 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arcis-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Étienne-sous-Barbuise est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.

Géographie

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Le cadastre de 1827 cite au territoire : Belle-Idée, Châtelet et Plaisance. Territoire qui est aussi traversé par la Barbuise, les D 677 et D 8.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Étienne-sous-Barbuise
Nozay Arcis-sur-Aube
Saint-Étienne-sous-Barbuise Torcy-le-Grand
Les Grandes-Chapelles Saint-Remy-sous-Barbuise

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Barbuise[1],[Carte 1].

La Barbuise, d'une longueur de 36 km, prend sa source dans la commune de Luyères et se jette dans l'Aube à Charny-le-Bachot, après avoir traversé douze communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Étienne-sous-Barbuise[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 704 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dosnon », sur la commune de Dosnon à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −25,8 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Saint-Étienne-sous-Barbuise est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,5 %), forêts (2,1 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le fief relevait d'Arcis. Les premiers seigneurs connu étaient Jean, peut-être de Colaverdey, et ses descendants du nom de Saint-Étienne : Philippe et Milon entre 1210 et 1214[15]. Vers 1236 c'était la dame Ermanjart de Racines[16] qui était seigneur du fief ; puis Renaud de Saint-Étienne qui tenait le fief de son épouse Jeanne en 1263 ou 64. En 1398 Oudot de saint-Sépulcre était seigneur de St-Etienne[17] Charles Rapault des Epinets vendait Saint-Étienne et Nozay à Denis-François de Mauroy, lieutenant général des armées du ROi en 1749[18]. Puis, en 1769, le marquis de Grillon[19] aussi seigneur de Nozay ; Arnaud Barthélemy était seigneur de Saint-Étienne-sous-Barbuise en 1773, marquis de Briffe, baron d'Arcis, seigneur de Nozay, sa veuve Catherine Elisabeth La Verdy est recensée en 1789. Alors que le village comptait soixante cinq feux, ce nombre fut réduit à quatre en 1653 par suite des ravages occasionnés par la guerre. La communauté avait presque huit arpents de terre pour les pâtures[20].

En 1789, le village est de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, c'était le siège d'une mairie royale.

Entre 1836 et 1911, les différentes activités professionnelles sont de l'ordre du domaine rural comme : propriétaire exploitant, cultivateur, manouvrier, berger. Par ailleurs, des métiers relevant de l’artisanat sont remarquables comme : maréchal ferrant, bonnetier et fabricant de bas (suivant le fil rouge de l'activité textile de Troyes).

La famille Boyau possédait une maison seigneuriale située entre la rivière et le presbytère en 1536[21], la famille de Nicolas Poulet y résidait en 161[22].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 1995 Paul Daubigny    
mars 1995 2014 Claude Viseur    
mars 2014 En cours Céline Henry    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 177 habitants[Note 4], en évolution de +14,19 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
102114103107137141153150156
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
147171172157165150151155145
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
138140132135130128161135131
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
129154144147117118130134148
2018 2021 - - - - - - -
173177-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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L'église Saint-Étienne de Saint-Étienne-sous-Barbuise du doyenné d'Arcis avait une cure à la collation de l'évêque. Le bâtiment est du XIIe siècle sauf l'abside qui est du XVIe siècle, le chœur ni la nef n'ont de plafond voûté. Parmi son mobilier il est à noter des Fonts baptismaux, un monobloc hexagonal[27] du XVIe siècle, mais surtout des verrières de la même époque :

Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Étienne-sous-Barbuise » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Saint-Étienne-sous-Barbuise », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Barbuise »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Étienne-sous-Barbuise et Dosnon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Dosnon », sur la commune de Dosnon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Dosnon », sur la commune de Dosnon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Archives départementales de l'Aube, Cartulaire Larrivour, f°21 v°
  16. ou dame Ermanjart de Saint-Étienne
  17. Archives départementales de la Côte-d'Or, B 10544.
  18. Archives nationales, T 257².
  19. Archives départementales de l'Aube, C 1693.
  20. Archives nationales, p. 758, no 4956.
  21. Archives départementales de l'Aube, E 462.
  22. Archives nationales, p. 773³⁷.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Fonts baptismaux », notice no IM10013168, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  28. « verrière », notice no PM10001918, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  29. « verrière », notice no IM10001149, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  30. « verrière », notice no IM10001151, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Liens externes

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