La commune se compose de 39,06 hectares de territoires artificialisés (2,29 %), 654,35 hectares de territoires agricoles (38,33 %), 1 010,34 hectares de forêts et milieux semi-naturels (59,19 %) et de 2,93 hectares de surfaces en eau (0,17 %)[2].
L'Arentèle, d'une longueur totale de 21,1 km, prend sa source dans la commune de Bruyères et se jette dans la Mortagne à Saint-Gorgon, après avoir traversé cinq communes[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes à 11 km à vol d'oiseau[14], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,5 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].
Au , Sainte-Hélène est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[21]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (54,4 %), prairies (17 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), terres arables (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
L’église Saint-Georges du XVIe siècle (dont témoignent quatre vitraux réutilisés, classés en tant qu'objets mobiliers au titre des monuments historiques le 15 juin 1965[25],[26],[27]) fut incendiée et détruite pendant la guerre de Trente Ans. Elle a été reconstruite vers 1753 puis restaurée de 1854 à 1870.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2021, la commune comptait 445 habitants[Note 4], en évolution de −8,06 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Michel Hérold et Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Paris, CNRS Editions, , 329 p. (ISBN2-271-05154-1)
Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, pp. 130-131 Sainte-Hélène, église Saint-Georges
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )