Évêque de Rochester |
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Samuel Horsley, né à Londres le et mort le à Brighton est un évêque et scientifique anglais.
Son père, le révérend John Horsley, était lecteur à la paroisse Saint-Martin[2]. Sa mère, Anne Hamilton, qui mourut en 1735, était issue d'un milieu libéral. Son père se remaria avec Mary Leslie of Kincraigi et prit en charge l'éducation de son dernier fils, qui vécut alors à Thorley Hall avec ses demi-frères et sœurs[2].
Après des études à Trinity Hall, Cambridge, dont il sortit en 1758, sans avoir obtenu son diplôme es arts, il fut fait diacre, le , puis ordonné prêtre, deux mois après. Horsley succéda à son père dans le comté de Surrey, le .
Élu membre de la Royal Society le [2] puis secrétaire en 1773, il s'en retira en 1784 à la suite d'un différend avec son président Sir Joseph Banks.
En 1768, il fut choisi comme précepteur de l'héritier du troisième comte de Aylesford[3], dont il reçut l'évêché de Londres[4] et rejoignit donc Christ Church. À cette époque, il fit publier une traduction d'Apollonius. Il devint par la suite chapelain du savant Robert Lowth, évêque de Londres. En 1781, il fut nommé archidiacre de St Albans.
Une célèbre controverse l'opposa à Joseph Priestley. Elle se produisit à la publication de L'Histoire des corruptions du christianisme, où l'unitariste Prestley attaquait le dogme de la révélation. Leur lutte dura plusieurs années[4]. Horsley en fut récompensé par le lord chancelier Edward Thurlow ; il en retira une prébende à Gloucester[3]. En 1788, il occupa l'épiscopat de St David. En 1793, ses écrits contre Priestley furent réimprimés ; il devint évêque de Rochester et doyen de Westminster. Au parlement, ses discours contre l'esclavage, qu'il estimait infâme et destructeur pour la nation[2], et ses interventions sur le bill contre l'adultère, ont marqué les esprits de l'époque. Horsley haïssait la Révolution française, qu'il assimilait à l'Antéchrist. Il prit en charge Saint-Asaph en 1802[4]. Il est dit que sa mort fut provoquée par le chagrin de la perte que lui inspira le décès du chancelier Thurlow[3] .
On lui doit une édition (très critiquée) des œuvres de Newton, publiée en 1779[5] et on lui attribue une Apologie pour la liturgie et le clergé de l'église anglicane.
De son vivant, il a publié