Nom officiel |
(es) San Vitero |
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Pays | |
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Communauté autonome | |
Province | |
Partie de |
Mancomunidad «Tierras de Aliste» (d) |
Chef-lieu |
San Vitero (d) |
Superficie |
64,23 km2 |
Altitude |
866 m |
Coordonnées |
Population |
447 hab. () |
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Densité |
7 hab./km2 () |
Statut | |
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Chef de l'exécutif |
José Tola Ramos (d) |
Contient les localités |
Code postal |
49523 |
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INE |
49209 |
Immatriculation |
ZA |
San Vitero est une municipalité espagnole de la communauté autonome de Castille-et-León et de la province de Zamora. En 2015, elle compte 563 habitants.
La municipalité de San Vitero est située dans le comarque d'Aliste (en), au nord-ouest de la province, à 68 km de Zamora. La frontière avec le Portugal n’est qu’à 12 kilomètres.
Sur le territoire municipal se trouvent les localités de El Poyo (es), San Cristóbal de Aliste (es), San Juan del Rebollar (es), San Vitero et Villarino de Cebal (es).
San Vitero a une superficie de 64,05 km 2. La munnicipalité dispose de remarquables sites naturels, étant donné sa proximité avec la Sierra de la Culebra (en).
L'existence de vestiges archéologiques comme un taureau pré-romain (un veau) et un milliaire (le "Mile VI") de la chaussée romaine de l'"Itinéraire XVII" d’Antonino, qui reliait Astúrica et Braccara Augusto et traversait les comarques zamoranes de La Carballeda (en) et Aliste (en), prouve l’existence de peuplement dans la région de San Vitero depuis l’époque préromaine[1]. Cependant, l’emplacement actuel du miliaire n’est pas l’original, puisque la voie romaine entrait à Aliste par San Pedro de las Herrerías (es) et continuait pour traverser le fleuve Manzanas en Moldones (es) vers le Portugal. Dans tous les cas, on peut aussi observer dans certaines maisons de la localité des restes de stèles romaines, ce qui donnerait la preuve d'une présence romaine dans la localité actuelle ou son environnement le plus proche.
Au Moyen Âge, après la naissance du royaume de León en 910, le territoire de San Vitero fut intégré dans ce dernier[2], souffrant après l’indépendance du Portugal, en 1143, du fait des conflits qui ont surgi entre les royaumes leonais et portugais pour le contrôle de la comarque d’Aliste.
À l’époque contemporaine, avec la création des provinces actuelles en 1833, San Vitero a été rattaché à la province de Zamora et la région de León[3], restant intégré avec la création des districts judiciaires en avril 1834 dans celui d’Alcañices[4], fait qui a duré jusqu’en 1983, quand ce dernier a été supprimé et intégré dans le district judiciaire de Zamora[5].
Vers 1850, la municipalité de San Vitero a connu son principal élargissement, en intégrant dans sa municipalité les localités de San Cristóbal de Aliste (es), San Juan del Rebollar (es) et Villarino de Cebal (es)[6]. Cependant, son extension actuelle date de 1970, lorsque le hameau d’El Poyo (es), qui avait été intégré vers 1850 dans la municipalité de Viñas[7], a été séparé de celui-ci pour être intégré dans la municipalité de San Vitero[8].
La municipalité est divisée en cinq agglomérations, qui possédaient les populations suivantes en 2019 selon l’INE[9] :
Agglomérations | Population |
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San Vitero | 253 |
San Juan del Rebollar (es) | 163 |
El Poyo (es) | 62 |
San Cristóbal de Aliste (es) | 31 |
Villarino de Cebal (es) | 7 |
La vieille ville de San Vitero conserve des exemples de son architecture traditionnelle en pierre, ses principaux bâtiments étant l’église paroissiale de San Víctor, dont le portique est remarquable, et l’ermitage du Cristo del Campo (es). La place principale et l’église sont toutes deux occupées par le taureau préromain et le milliaire.
« Durante el periodo anterior (siglos X-XI), el occidente zamorano se había integrado en el reino de León. La escasez de noticias en el XIs alimenta la hipótesis de que nos hallamos ante un espacio marginal dentro de la formación leonesa, al igual que ocurre con otras de la periferia interior. La génesis de la monarquía portuguesa hizo necesaria una delimitación fronteriza que dividiría regiones con similitudes socio-económicas, políticas y culturales, conformándose como zonas de frontera. […] Los conflictos culminan a principios del XIII, cuando Nuño de Zamora, posiblemente Nuño Froilaz, repuebla Castro de Alcañices y los leoneses controlan Aliste, tras haber conquistado temporalmente algunos castillos de la zona trasmontana oriental. La línea fronteriza quedará así fijada hasta nuestros días / Au cours de la période précédente (Xe-XIe siècles), l’occident zamorane s’était intégré dans le royaume de Léon. Le manque d'informations sur la XIe siècle alimente l’hypothèse que nous sommes face à un espace marginal au sein de la formation leonaise, comme c’est le cas avec d’autres de la périphérie intérieure. La genèse de la monarchie portugaise a rendu nécessaire une délimitation frontalière qui diviserait des régions aux similitudes socio-économiques, politiques et culturelles, se constituant comme des zones de frontière. [… ] Les conflits culminent au début du XIIIe, quand Nuño de Zamora, peut-être Nuño Froilaz, repeuple Castro de Alcañices et les Léonais contrôlent Aliste, après avoir conquis temporairement quelques châteaux de la zone transmontana orientale. La ligne de démarcation sera ainsi fixée jusqu’à nos jours »