Sardy-lès-Épiry

Sardy-lès-Épiry
Sardy-lès-Épiry
Canal du Nivernais, écluse de Sardy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Clamecy
Intercommunalité Communauté de communes Tannay-Brinon-Corbigny
Maire
Mandat
Thierry Pauron
2020-2026
Code postal 58800
Code commune 58272
Démographie
Population
municipale
111 hab. (2021 en évolution de −10,48 % par rapport à 2015)
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 11′ 38″ nord, 3° 42′ 03″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 303 m
Superficie 15,37 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Corbigny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sardy-lès-Épiry
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sardy-lès-Épiry
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Voir sur la carte topographique de la Nièvre
Sardy-lès-Épiry
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Sardy-lès-Épiry

Sardy-lès-Épiry est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Rose des vents Pazy Corbigny Cervon Rose des vents
La Collancelle N Mouron-sur-Yonne
O    Sardy-lès-Épiry    E
S
Achun Aunay-en-Bazois Épiry

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lormes_sapc », sur la commune de Lormes à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 071,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Sardy-lès-Épiry est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,9 %), forêts (40 %), mines, décharges et chantiers (6,7 %), terres arables (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1935 1940 Antoine Gogot
(1874-1960)
PCF Révoqué par le Gouvernement de Vichy
avant 1988 ? Marcellin Richard    
mars 2001 En cours Thierry Pauron DVG Enseignant
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

En 2021, la commune comptait 111 habitants[Note 2], en évolution de −10,48 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
320317291330362420443412343
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
345334377373439405447487489
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
429429442448388269345290262
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
208211196163136146148142115
2021 - - - - - - - -
111--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Environnement

[modifier | modifier le code]

Un projet de "Scierie géante " ou "Wood Valley" du Morvan (zone d'activité incluant un pôle industriel de sciage de résineux (capacité à terme prévue pour 500 000 m3), une unité de cogénération (centrale thermique à bois, de 12 mégawatts et une unité de production de granulés de bois) est porté par la société Erscia France S.A.S. (Énergies renouvelables et sciages de France)[17] qui souhaite s'installer sur la commune de Sardy-lès-Épiry dans le « bois du Tronçais » pour occuper environ 110 hectares en. Elle doit pour cela détruire des milieux utilisés par de nombreuses espèces protégées (oiseaux, chiroptères, reptiles, insectes saproxylophages rares ou devenus rares et considérés comme de bons bioindicateurs de la qualité d'un environnement forestier tels que Grand capricorne, le lucane cerf-volant, et pique-prune) pour se nourrir et se reproduire.
Malgré trois avis négatif successifs du comité consultatif Conseil national de protection de la nature (CNPN), la société avait obtenu au nom de l'intérêt général un arrêté du préfet de la Nièvre autorisant la destruction d’espèces protégées, en dérogation de la loi et des directives européennes. Mais cette réglementation exige aussi que l'intérêt public soit considéré comme majeur. L'arrêté a été contesté par des associations de protection de la nature puis finalement annulé par le juge des référés du tribunal administratif de Dijon (le ), au motif qu'il n'était pas justifié par un motif d’intérêt public majeur et ne pouvait donc pas déroger à la directive européenne de 1992 et au droit français (code de l'environnement français) qui protègent depuis 1976 les espèces protégées, mais aussi depuis 1992 ses habitats ; l'interdiction a ensuite été confirmée par une décision du du Conseil d'État[18].

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Pierre-aux-Liens, reconstruite en 1851. Ouverte tous les jours, protection par grille[19].
  • Chapelle Saint-Élymond, édifice du XVe siècle, ancien lieu de pèlerinage près d'une source.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Sardy-lès-Épiry et Lormes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lormes_sapc », sur la commune de Lormes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lormes_sapc », sur la commune de Lormes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune de Sardy-lès-Épiry ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « La vérité sur Erscia : pistes de réflexion », (nombreuses sources), sur valleeducousin.fr, (consulté le ).
  18. Martine Valo, « Le Conseil d'Etat stoppe la scierie géante du Morvan », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  19. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
  20. « Sardy-lès-Épiry - Une place Jean-Maitron, un bel hommage », sur lejdc.fr, (consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :