La commune de Sari-Solenzara est située à l'extrémité méridionale de la plaine orientale, entre Aléria et Porto-Vecchio. Arrosée par la Solenzara, elle constitue sur la côte orientale l'extrémité nord du territoire de la Corse-du-Sud.
Sari-Solenzara occupe la rive droite des basse et moyenne vallées de la Solenzara, qui limite le territoire communal au nord et au nord-ouest. La commune est principalement couverte de collines d'altitude inférieure à 600 mètres, avec les exceptions notables du massif des Ferriate (1 085 m) et des escarpements de la Punta Batarchione (976 m).
En dépit des frontières naturelles très marquées (aiguilles de Bavella) qui délimitent le bassin versant de la Solenzara, le territoire communal est privé des terres situées en rive gauche des basse et moyenne vallées (dépendant de Solaro) ainsi que de la haute vallée de la Solenzara (dépendant de Quenza). Situé en haute vallée, l'ancien village presque déserté d'Argiavara[1], dont les habitants ont fondé Sari, est donc exclu de la commune.
Au , Sari-Solenzara est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2].
Elle est située hors unité urbaine[3] et hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (52,4 %), forêts (32,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,9 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), cultures permanentes (0,3 %), eaux maritimes (0,2 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Projet de construction d'un ensemble de 64 logements sur une surface de 1 hectare, pour une surface de plancher de 5 168 m2 sur le territoire de la commune[9] :
3 bâtiments en R+2 formant un seul bâti,
1 bâtiment composé de 15 villas mitoyennes en R+1.
Projet de mise en sécurité et extension du port de plaisance de Solenzara[10].
La commune comporte un carrefour entre deux axes routiers majeurs. La RT 10 (ex-RN 198) desservant l'axe Bastia-Bonifacio parcourt le littoral de la commune tandis que la RD 268, principal maillon de l'axe Sartène-Aléria, remonte la vallée vers le col de Bavella.
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger. La station enregistre l'une des plus fortes températures moyennes annuelles de France métropolitaine, avec 16,45 °C sur la période 1981-2010[17].
Le , on enregistra dans la commune une température record pour une commune de France métropolitaine en cette période de l'année : 25,5 °C. Il en est de même pour le mois de novembre avec 31,4 °C le .
Ils ont rayonné sur toute l'île depuis leur arrivée le pour coordonner les réseaux de résistance et obtenir leurs accords en vue d'un débarquement rapide des troupes françaises.
Repérés et activement recherchés par l'OVRA, leur présence en Corse devenait dangereuse pour les réseaux. La décision fut prise par les services spéciaux de la Défense Nationale établis à Alger, par échange radio avec Pierre Griffi, de leur ordonner de retourner à Alger.
Partis d'Ajaccio le après une dernière réunion le chez les Stefanaggi, ils séjournèrent dans un hôtel de Sari-Solenzara dans l'attente du sous-marin. Ils embarquèrent le avec cinq sous mariniers qui n'avaient pu regagner le Casabianca lors de son précédent passage à cause d'une tempête. Ils furent escortés notamment jusqu'au rivage, la nuit tombée, par Jean Nicoli, André Giusti, François Carli et Pierre Griffi qui restera pour terminer sa mission de radio.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2021, la commune comptait 1 429 habitants[Note 1], en évolution de +4,61 % par rapport à 2015 (Corse-du-Sud : +6,69 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Église paroissiale Saint Paul de Solenzara[38],[39]. Elle abritait initialement une écurie permettant aux curés de remiser les chevaux qui transportaient le bois coupé dans le Fium’Orbu[40].
Église paroissiale Saint-Pierre[41], œuvre collective des habitants du village[42].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.