Savennières

Savennières
Savennières
Panorama du bourg depuis les coteaux.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Angers Loire Métropole
Maire
Mandat
Jérémy Girault
2020-2026
Code postal 49170
Code commune 49329
Démographie
Gentilé Saponarien
Population
municipale
1 349 hab. (2021 en évolution de +0,9 % par rapport à 2015)
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 02″ nord, 0° 39′ 23″ ouest
Altitude 20 m
Min. 12 m
Max. 77 m
Superficie 21,01 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Angers-3
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Savennières
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Savennières
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Savennières
Liens
Site web Site de Savennières

Savennières est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Située dans la deuxième couronne sud de la ville d'Angers, on trouve sur la commune un vignoble réputé.

Géographie

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Localisation

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Commune angevine implantée sur la rive nord de la Loire, Savennières est située à une quinzaine de kilomètres à l’ouest d’Angers, dans la zone du val de Loire inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis .

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Aux alentours

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Les communes les plus proches sont Béhuard (1 km), La Possonnière (2 km), Rochefort-sur-Loire (3 km), Denée (4 km), Saint-Jean-de-la-Croix (6 km), Bouchemaine (6 km), Saint-Aubin-de-Luigné (6 km), Saint-Martin-du-Fouilloux (6 km), Chaudefonds-sur-Layon (8 km) et Mûrs-Erigné (8 km)[1].

Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie de 12 à 77 mètres[2]. Elle est due à ses nombreux vallons à l'est du bourg jusqu'à Bouchemaine, en bord de Loire. Son territoire s'étend sur plus de 21 km2 (2 101 hectares)[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 629 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Beaucouzé à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Savennières est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,8 %), prairies (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), forêts (11,4 %), cultures permanentes (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), zones urbanisées (1,8 %), eaux continentales[Note 2] (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Ce toponyme vient de la saponaire. Formes anciennes du nom : Vicus Saponaria au VIIe siècle, Saponaria in territorio Andegavensi, Curtis Saponaria au XIe siècle, Savoneriœ au XIIe siècle, la paroisse de Savonnières au XIIIe siècle, Parochia de Sapponnerüs au XIVe siècle, Sapvonnières au XVIe et XVIIe siècles, avant de devenir Savennières puis Savennières en 1619[15], Savenière et Savennières aux XVIIIe et XIXe siècles[3].

Préhistoire et Antiquité

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Une hache polie, et une autre percée, sont les seules preuves de l'occupation du territoire à l'époque préhistorique. Pour l'époque antique, des pierres gravées, peut-être des bornes milliaires, ont été retrouvées, ainsi qu'un reste de mosaïque dans le bourg et des sarcophages en pierre coquillère[15], datant plus probablement de l'époque mérovingienne. Une voie romaine qui reliait Angers à Nantes passait par le territoire de la commune, par La Ségourie. Dans l'église d’Épiré, le bénitier a été creusé dans un tronçon de colonne et chapiteau composite[15].

Un vicus est attesté dès le VIe siècle, et vraisemblablement jusqu'au XIe siècle. Ravagé par les troupes bretonnes, puis normandes, le territoire de Savennières passe aux mains des comtes de Nantes et accueille la sépulture du comte Lambert II de Nantes, avant de repasser sous l'influence des comtes d'Anjou. Au XIIe siècle, afin de protéger la voie d'Angers à Nantes, un château est érigé à la Roche-aux-Moines.

En 1214 se déroule une bataille opposant les Plantagenêt aux troupes royales[16]. Après avoir débarqué avec ses alliés à La Rochelle, Jean sans Terre fait de Rochefort-sur-Loire sa base d'opérations et assiége La Roche-aux-Moines (à Savennières), château confié au sénéchal Guillaume des Roches[17]. Jean est défait par les troupes royales du Prince Louis, fils de Philippe Auguste.

Une famille féodale a porté le nom de Savennières ou de Savonnières (sans rapport avec Savonnières en Touraine)[18].

Ancien Régime et Révolution

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Au XVIIIe siècle, la paroisse dépend du doyenné de Candé et de l'élection d'Angers. Les habitants de la paroisse sont pauvres, nombre d'entre eux étant des journaliers aux faibles revenus travaillant dans les vignes[19].

Pendant la Révolution, le curé prête serment, mais le chapelain refuse et s'exile. Trois habitants sont victimes de la Terreur, ayant été condamné à mort par la commission militaire d'Angers[19].

Époque contemporaine

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Savennières devenue une commune, devient chef-lieu de canton du canton de Savennières en 1795, avant que celui-ci disparaisse en 1801 (canton de Saint-Georges-sur-Loire)[3]. La commune d’Épiré y est rattachée en 1795[19].

Son territoire comprend jusqu'en 1851 celui de La Possonnière[19],[3] et de L'Alleud. Celles-ci sont distraites par une loi promulguée par l'Assemblée nationale sous le sceau de l’État par Louis-Napoléon Bonaparte.

La Première Guerre mondiale voit la mort de 17 habitants d’Épiré. Les deux guerres mondiales emporteront la vie de 59 habitants de Savennières[19].

L'électricité est établie dès 1923 et l'eau courante à partir de 1938[19]. En 1937, le président de la République française, Albert Lebrun, s'arrête à Savennières lors d'une visite dans le vignoble à l'occasion de la cinquième fête nationale des vins de France[19].

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
9 novembre 1792 an VI Marie Joseph Milscent   Maire
an VI an VI Denis Brissemont   Président de l'administration municipale
an VI an VII Michel François   1er agent municipal
an VII an VIII Pierre Froger   1er agent municipal
thermidor an VIII (3 août 1800) 22 septembre 1802 Pierre Louis Jérôme Leglou   Maire
22 septembre 1802 22 novembre 1817 René-Sébastien Letourneux de la Péraudière   Maire
22 novembre 1817 11 octobre 1828 Justin Chevalier   Maire
11 octobre 1828 6 septembre 1830 Félix de Romain   Maire
6 septembre 1830 25 octobre 1839 François-Claude Fourmont-Desmazière   Maire
25 octobre 1838 20 août 1844 Victor Leglou   Maire
20 août 1844 20 octobre 1850 François-Claude Fourmont-Desmazière   Maire
28 octobre 1850 7 février 1881 Charles Charbonnier de la Guesnerie   Maire
7 février 1881 17 juillet 1898 Édouard Pichard   Maire
17 juillet 1898 10 décembre 1919 Étienne Martin Laboureau   Maire
10 décembre 1919 13 juillet 1956 Bernard Barbat du Closel   Maire
13 juillet 1956 14 mars 1965 Jacques Roussier   Maire
14 mars 1965 19 mars 1971 Antoine Joly   Maire
19 mars 1971 mars 1977 Armand Régnier   Maire
20 mars 1977 14 décembre 1979 Antoine Joly   Maire
14 décembre 1979 26 mars 1983 André Abline DVG Maire
26 mars 1983 24 mars 1989 Marie-Rose Roussier   Maire
24 mars 1989 15 mars 2008 Rémy Martin DVG Maire et conseiller général (1998-2011)
15 mars 2008 29 septembre 2018 Jacques Chambrier[20] DVG Maire
29 septembre 2018 En cours
(au 25 mai 2020)
Jérémy Girault[21],[22]   Maire

Intercommunalité

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La commune est intégrée à la communauté urbaine Angers Loire Métropole[23], elle-même membre du syndicat mixte pôle métropolitain Loire Angers[24].

Autres circonscriptions

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Jusqu'en 2014, Savennières fait partie du canton de Saint-Georges-sur-Loire et de l'arrondissement d'Angers[25]. Ce canton compte alors dix communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton d'Angers-3, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[26].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

En 2021, la commune comptait 1 349 habitants[Note 3], en évolution de +0,9 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4602 0742 4782 5132 7042 6972 7442 7691 386
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3081 3631 3171 2711 3231 2941 2541 2981 254
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2491 2221 1501 0791 1031 0731 0881 1841 142
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0871 0311 0451 1011 1641 1571 3881 4011 375
2015 2020 2021 - - - - - -
1 3371 3371 349------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,0 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 651 hommes pour 685 femmes, soit un taux de 51,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,9 
5,5 
75-89 ans
9,9 
19,7 
60-74 ans
14,6 
23,5 
45-59 ans
23,8 
18,3 
30-44 ans
17,5 
13,5 
15-29 ans
12,1 
18,3 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2021 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
75-89 ans
9,5 
16,2 
60-74 ans
16,9 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,2 
30-44 ans
17,5 
18,8 
15-29 ans
17,6 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Services publics présents sur la commune : mairie, écoles maternelle et primaire, accueil péri-scolaire, maison de retraite, poste. D'autres services publics sont présents à Saint-Georges-sur-Loire ou sur l'agglomération angevine.

Enseignement

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Le collège se trouve sur la commune de Saint-Georges-sur-Loire, tandis que les lycées sont sur Angers.

Sports et équipements sportifs

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Les équipements sportifs se trouvent soit à Saint-Georges-sur-Loire, soit sur l'agglomération angevine.

Deux cercles de boule de fort sont présents sur la commune, la Concorde dans le bourg de Savennières[33] et la Bonne tenue dans celui d'Épiré[34].

Manifestations culturelles et festivités

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Plusieurs manifestations ont lieu au cours de l'année :

  • fête du goût et du patrimoine (mois de mai),
  • festival Littéraire Terres à Vins, terres à Livres (fin septembre)[35].

Tissu économique

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En 2008, sur les 101 établissements présents, 47 % relèvent du commerce et des services et 33 % de celui de l'agriculture[36]. Deux ans plus tard, sur les 113 établissements présents sur la commune à fin 2010, 29 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 52 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[37].

Fin 2015, sur les 135 établissements actifs, 22 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 4 % du secteur de la construction, 59 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[38].

Agriculture

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Vignobles de la vallée de la Loire.
Vignobles de la vallée de la Loire.

On comptait 32 exploitations agricoles en 2000[39]. Le nombre d'exploitations a diminué entre 1988 et 2000, passant de 51 à 32, mais la superficie cultivée a, elle, augmenté dans cette période, passant de 1 392 hectares (moyenne 27 hectares par exploitation) à 1 463 hectares (46 hectares par exploitation). Quatorze exploitations élevaient des bovins, le nombre de têtes augmentant de 1 295 à 1 451 entre 1988 et 2000, et sept des volailles[39].

Vignoble

Coteaux vinicoles de Savennières vus depuis l'île Béhuard.
Coteaux vinicoles de Savennières vus depuis l'île Béhuard.

Après l'embouchure de la Maine vers la Loire, à Épiré commence le vignoble de Savennières. Le vignoble de Savennières est un vignoble du Val-de-Loire, situé sur les communes de Savennières, Bouchemaine, et La Possonnière.

Appellations sur le territoire

La commune possède au total trente-cinq appellations sur le territoire[40]:

  • AOC - AOP Anjou blanc, Anjou gamay, Anjou gamay nouveau ou primeur, Anjou mousseux blanc, Anjou mousseux rosé, Anjou rouge, Anjou Villages ;
  • AOC - AOP Cabernet d'Anjou, Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur ;
  • AOC - AOP Crémant de Loire blanc, Crémant de Loire rosé ;
  • AOC - AOP Rosé d'Anjou, Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, Rosé de Loire ;
  • AOC - AOP Savennières, Savennières Coulée de Serrant, Savennières Coulée de Serrant demi-sec, Savennières Coulée de Serrant moelleux ou doux, Savennières demi-sec, Savennières moelleux ou doux, Savennières Roche aux Moines, Savennières Roche aux Moines demi-sec, Savennières Roche aux Moines moelleux ou doux ;
  • AOC - AOP Maine-Anjou ;
  • IGP Maine-et-Loire blanc, Maine-et-Loire rosé, Maine-et-Loire rouge ;
  • IGP Bœuf du Maine, Cidre de Bretagne ou Cidre breton ;
  • IGP Volailles de Cholet, Volailles de Loué, Volailles du Maine, Volailles d’Ancenis, Œufs de Loué.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monuments historiques[41]

Sites classés[43]

  • Ensemble formé par le château de Serrant et le château de Chevigné, ainsi que les étangs de Chevigné et de la Brelaudière, site classé par arrêté du .
  • Ruines de l'ancien château de la Roche-Serrant, site protégé classé par arrêté du .
  • Site formé par la confluence et les coteaux angevins, site protégé classé par arrêté du .
  • Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager, ZPPAUP créée le .
  • Pierre Bécherelle et rochers voisins, site protégé classé par arrêtés des et .
  • Allée de cyprès, à mi-hauteur de la Roche aux Moines, site protégé inscrit le .

Autres lieux

  • Rives de la Guillemette (bras de la Loire).
  • Village et châteaux de La Roche aux Moines[45].

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376, lire en ligne), p. 344-348.
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : N-Z, t. 3, Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1re éd. (BNF 34106676, lire en ligne), p. 500-502.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Savennières (49) », sur Lion1906, (version du sur Internet Archive) — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  2. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RCG 2010), consulté le 2 février 2012 — Données consultables sur WikiAnjou.
  3. a b c et d EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, consulté le 28 juin 2012 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Savennières et Beaucouzé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Savennières ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  15. a b et c Célestin Port 1878, p. 500-502 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
  16. Bataille citée dans plusieurs ouvrages, dont :
    • Adrien Pascal, Histoire de l'Armée et de tous les Régiments, Volume 1, 1853
    • Henri Chevallier, Histoire du Moyen Âge, 1859
    • André Sarazin, Manoirs et gentilshommes d'Anjou, 1965
    • Louis Le Gendre, Nouvelle Histoire de France, 2012
  17. Jacques Boussard, Le Comté d'Anjou sous Henri Plantagenêt et ses fils, 1938.
  18. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, « Savonnières ou Savennières en Anjou et sa Maison féodale, p. 505-516, p. 505 notamment », sur chez Antoine Boudet à Paris, .
  19. a b c d e f et g Célestin Port 1996, p. 344-348.
  20. Ouest-France, Jacques Chambrier, réélu maire à l'unanimité, article du 30 mars 2014.
  21. Ouest-France, Jérémy Girault prend les rênes de la commune, article du 25 septembre 2018.
  22. « Savennières. Jérémy Girault élu maire pour un second mandat », sur Ouest-France, (consulté le ).
  23. Insee, Composition de l'EPCI d'Angers Loire Métropole (244900015), consulté le 15 novembre 2012.
  24. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté DRCL no 879 du 13 décembre 2011, RAA spécial du 21 décembre 2011.
  25. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Savennières, consultée le 15 février 2015.
  26. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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