Le scoutisme marin est une forme de scoutisme adaptée au milieu maritime.
Sa création est tout aussi ancienne que le scoutisme, il est d'abord une proposition émanant du scoutisme de Baden-Powell de 1907. Testée en 1908 par une vingtaine de garçons posant les fondations des Sea Scouts animé par le frère de Baden-Powell[1],[2], avocat à l'amirauté et surtout marin expérimenté.
Aux débuts, Baden-Powell accompagné de son frère Warington encadre un camp marin en 1908, à Buckler's Hard, Hampshire, Angleterre. Ces tests montrèrent la parfaite adaptation du scoutisme au milieu marin où la méthode même s'inspire largement des nécessités de l'acquisition de compétences des jeunes au sein d'équipes et la prise de responsabilités.
Warington et Robert Baden-Powell publie un ouvrage de référence en 1910 : Sea Scouting and Seamanship for Boys.
Le scoutisme marin est né en 1910 à la publication du livre devient officiel en 1912.
Baden-Powell est très influencé par son grand-père maternel, l'amiral Smyth. Les histoires de marins sont évidemment au rendez-vous des aventures ainsi contées, mais pas seulement. Sa mère naturaliste excelle dans l'enseignement en plein air de ses connaissances.
Le père fondateur, Baden-Powell a pour habitude de passer ses vacances en mer avec ses frères aînés. La voile de plaisance est donc présente au cœur des activités des quatre frères. Chaque sortie nécessite la répartition des responsabilités principe élémentaire de la marine. Ces expériences seront marquantes car ils les intégrera dans ses récits.
Les compétences sont liées à des postes précis. Baden-Powell devient alors garçon de cabine, acquiert de l'expérience et progresse dans l'apprentissage des techniques nécessaires au fonctionnement du voilier. Ses frères ont pour habitudes de sortir dans des situations météorologiques difficiles aussi pour servir de pilote aux navires de commerce en attente à l'entrée de la Tamise. La fortune pouvant se faire ainsi mais cela n'arriva jamais. Mais de ses expériences, il en resta marqué !
La voile n'était pas la seule activité marine dans la famille, le canoë aussi trouvait une large place. Leur objectif, remonter la Tamise de l'embouchure à la source. Chaque aventure est l'occasion de se trouver en face du danger et de s'y habituer, car ses frères étaient pour le moins ambitieux dans leurs entreprises. À plusieurs reprises, ils frôlèrent l'accident.
« Elle (la mer) nous enseigna, en effet, à nous soumettre à une discipline stricte à faire preuve d'adresse, à conserver notre sang-froid au milieu du danger et à acquérir l'esprit d'équipe, chacun faisant de son mieux pour assurer la sécurité des autres. »
— Baden-Powell
1909 marque la date de la première expérimentation de la méthode scoute en France, à Nantes, dans le cadre de la Mission populaire évangélique, œuvre protestante dirigée localement par Emmanuel Chastand[3],[4]. Dès 1913 les Éclaireurs de France à Brest et les Éclaireurs Français à Berck cherchent à mettre sur pied des unités marines. Michel Le Bourdelles, cadre EF, publie d'ailleurs en ce sens, dans la revue le "Foyer à l'école", le 1er mars 1914, le règlement des Éclaireurs Marins. Une première unité d’Éclaireurs Marins EF est formée à Alger en 1914, mais la première guerre mondiale mit un terme à ces premières initiatives. C'est Henri Bonnamaux, un cadre EUF, qui relance l'affaire dès le lendemain de la guerre. Fort du soutien de la Ligue Martime et Coloniale et du Yachting-club, il incite les Éclaireurs Unionistes à former des Éclaireurs marins. Il fait paraitre dans "L’Éclaireur Unioniste", l'organe des EUF, des articles en ce sens et ajoute, dans le Manuel pratique de l’Éclaireur, le carnet des EUF, le programme technique des Éclaireurs marins. Il montre lui-même l'exemple en transformant la troupe de Neuilly, dont il assumait la direction, en unité marine. Les EU de Neuilly revêtent dès lors l'uniforme marin. Ils portent désormais fièrement le coq sur le bachi. Les troupes EUF de Paris-Trèvise, Paris-Saint Marcel, Rouen et Marseille constituent à leur tour des Éclaireurs Marins. La même année, parallèlement à ces premières initiatives EU, l'abbé d'Andréis créé lui aussi des Éclaireurs Marins dans la troupe qu'il formée à Nice. Eux aussi sont parrainés par le Yachting-Club. Henri Bonnamaux organise aussi en 1922, au camp des pilotins de la LMC, à Bouaffles, le premier camp national Marin EU. Il donne lieu à une grande démonstration publique de manœuvre marine en présence de l'Amiral Mornet. Cette démonstration décide les autres associations de scoutisme de former à leur tour des Éclaireurs Marins. Une formation interfédérale pour les chefs marins est mise sur pied à Paris en 1923. Les Éclaireurs de France lancent cette année-là leur première unité marine au Lycée Louis Legrand. Le Scoutisme marin prit réellement son essor après la seconde guerre mondiale. Grâce à l’appui de la Marine nationale, le scoutisme marin se développa jusqu’à compter une cinquantaine de troupes dans les années 1950. La création des Mousses en 1954 a marqué une importante étape en partageant en deux les troupes marines : d’un côté les Mousses (12-14 ans), de l’autre les Marins (14-17 ans). Dix ans plus tard, les Scouts de France adoptaient à leur tour ces deux tranches d’âge en créant les Scouts et les Pionniers. En 2007, la nouvelle association des Scouts et Guides de France née de la fusion des Scouts de France et Guides de France en 2004 développe la proposition marine aux Louveteaux Jeannettes par la désignation de Moussaillons pour tous les jeunes âgés de 8 à 11 ans. Le , la Marine nationale et la Commission Nationale du Scoutisme Marin (CNSM) ont signé un partenariat qui vise à établir des collaborations locales[5].
Le scoutisme marin ne se présente pas pour Baden-Powell pour préparer des garçons à rentrer dans la Royal Navy, marine de guerre ou marchande. Pas plus que le scoutisme pour développer les effectifs des recrues pour l'armée de terre. Mais la notion de service civique et donc à la patrie prend une dimension particulière sur l'île d'Angleterre en 1914. Les sous-marins allemands mobilisant énormément de personnel de la Navy pour la veille des côtes, le scoutisme marin a apporté une grande contribution à l'effort de guerre par l'économie de 30 000 garde-côtes nécessaires alors.
L'Angleterre première marine de commerce et de guerre du monde s'inquiétait aussi du développement des marines marchandes étrangères et l'investissement et le soutien de l'État se firent sentir dans le projet du scoutisme marin d'où son fort développement. Il s'agissait pour l'Angleterre de conserver la maîtrise des océans et de renouveler pour ses classes populaires le goût des choses de la mer qui avait fait la grandeur et la richesse de cette nation. La marine marchande britannique employait en 1913, 400 000 hommes. On en mesure mieux les enjeux.
Dans les faits Baden Powell s'assure que l'organisation est celle des scouts ordinaires. Les scouts-marins sont ainsi divisés en patrouilles. La tenue est légèrement différente, pour le reste, la même loi et les mêmes règles compatibles avec la spécialisation. Bref, même formation morale et mêmes méthodes pédagogiques.
« À mon idée, les scouts-marins et terriens sont interchangeables : les scouts-marins peuvent très bien faire un séjour à terre, se livrer à du campisme et aux travaux de terriens, et des scouts ordinaires peuvent également passer une saison à faire du nautisme pour varier les plaisirs. Il n'est pas nécessaire que les troupes abandonnent leur uniforme ou se fassent inscrire dans l'autre catégorie. »
— Baden-Powell
Depuis la diffusion du scoutisme en Europe et dans le Monde, le principe est resté, marin, n'est qu'un adjectif mais lourd de sens dans les pays où les sociétés ont réglementé les activités nautiques pour chercher à maîtriser les risques admissibles par la société.
Cinq mouvements de scoutisme français agréés proposent du scoutisme marin au sens de la réglementation couvrant les activités de voile : les Scouts et Guides de France (SGDF), les Guides et Scouts d'Europe (GSE), les Scouts unitaires de France (SUF), les Europa-Scout et les Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France (EEUdF) et depuis 1990[Quand ?] les Scouts musulmans de France (SMF). Les scouts marins représentent 45 groupes en France et environ 3 000 adhérents. Ils sont regroupés au sein de la Commission nationale du scoutisme marin (CNSM) qui a élaboré un système commun de formation, des procédures de fonctionnement et des brevets. Ils ont tous la même organisation, avec une équipe pédagogique qui anime le réseau et une équipe technique qui délivre les brevets et les visas de navigation.
Depuis 2007, la CNSM coordonne le dispositif réglementaire des activités nautiques pour la pratique du scoutisme marin. Elle produit la réglementation, coordonne les formations, et valide les compétences des commissions marines des associations agréées qui proposent du scoutisme marin. La (CNSM) est dépositaire du référentiel de formation, organisationnel et réglementaire pour la pratique du scoutisme marin. Sa mission est de garantir l'homogénéité des pratiques de formation et de fédérer les compétences et d'animer des cadres techniques nationaux. la commission édite un nouveau référentiel tous les cinq ans développant l'accessibilité et l'égalité des chances aux diplômes reconnus pour l'encadrement d'activités nautiques de scoutisme. Ce référentiel est validé par les experts de FFV et jeunesse et sports. Ce référentiel n'est accessible qu'au associations reconnues par l'état pour la pratique du scoutisme et ayant les structures garantissant la mise en œuvre de tout le dispositif décrit. Juillet 2008, le ministère de la jeunesse et des sports, par arrêté a renouvelé le référentiel. Juillet 2013, le ministère des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative valide le nouveau référentiel des diplômes de scoutisme marin, renforçant la mission de la CNSM pour fédérer l'activité nautique du scoutisme et validant les capacités des associations membres de la CNSM.
Les structures rattachées à la CNSM :
Les brevets de scoutisme marin sont établis depuis 1923 en France, s'appuyant sur les règles du droit maritime international et structuré par des cadres de la marine nationale et de la marine marchande autour d'un seul titre : le patron d'embarcation. Tous les diplômes délivrés sont validés par les cadres ayant des diplômes d'état et habilité pour délivré par jury de 2 minimum pour toutes les sessions de diplôme. En 1937 apparaît le premier manuel de formation de la jeunesse sur la pratique de la voile de loisir en France, rédigé par les cadres nationaux des Scouts de France. Le titre de chef de flottille voit le jour dans les années 1950. Cohabite durant presque 40 ans Patron d'embarcation (skipper, chef de bord) et Patron de Flottille (chef d'escadre).
Le à Perros-Guirec, un accident entraîne la mort de quatre scouts-marins des Scouts et guides catholiques de France, un groupuscule non reconnu par l'État. L'enquête révélera qu'aucun encadrant n'était présent et qu'il n'existait aucun diplôme reconnu ou pratiqué au sein de cette association. La mort des jeunes ainsi que d'un plaisancier venu les secourir sème le discrédit sur les associations reconnues. Par mesure préventive, l'État suspend en 1999 le dispositif d'encadrement des associations scoutes agréées.
Ces associations pratiquant le scoutisme marin sont segmentées par leur caractère confessionnel. La question de leur rattachement à un référentiel commun est complexe. La réglementation applicable n'a pas pour origine la réglementation des accueils de mineurs mais est issue du droit maritime. L'État décide de réintégrer le dispositif dans le périmètre réglementaire de la jeunesse et des sports. Le dossier des brevets du scoutisme marin est remis à plat et les associations décident, dans l'urgence, de fonctionner avec les diplômes de la Fédération française de voile en lien avec leurs experts le temps de trouver le bon dispositif. Chaque association relance de son côté une procédure complète d'homologation de ses brevets. Finalement, 5 brevets, 4 appellations, et 7 associations sont habilités. Un arrêté de 2007 valide le dispositif[10]. Les diplômes de scoutisme marin sont définis dans l'annexe Voile d'un arrêté de 2006[11].
L'État décide finalement de clarifier la situation en laissant l'initiative pour la création d'une plateforme commune pour toutes les associations de scoutisme. Un référentiel réglementaire unique est né porté par une structure de coordination original dans le paysage du scoutisme marin. La Commission Nationale du Scoutisme Marin fédérant 7 associations multiculturel et multi-confessionnel. Elle simplifie à 3 titres et standardise les formats autour de la commission marine.
Ces brevets, au nombre de trois et communs aux sept associations, sont délivrés par la CNSM. De plus, le BAFA qualification voile est largement utilisé par les associations dont les formations sont agréées BAFA (c'est-à-dire les EEUF et SGDF) et il est distingué par un badge spécifique.
La CNSM est au troisième référentiel publié en et pilote le scoutisme marin autour des COMMAR. Le développement des pratiques dans les associations concernées portent les effectifs des pratiquants réguliers de 2200 à 3500 en cinq ans.
Le brevet de patron d'embarcation (PE)[12] permet, à partir de 16 ans, d'assurer les fonctions de patron d'un voilier habitable, jusqu'à 6 milles d'un abri, au sein d'une flottille elle-même sous la responsabilité d'un chef de flottille, de jour et en zone côtière et, à partir de 18 ans d'assurer les fonctions de patron d'un voilier jusqu'à 2 milles d'un abri, avec un chef de flottille à terre.
Le « patron »[13] est le premier brevet inventé pour que des jeunes encadrent d'autres jeunes en France sur des embarcations voiles avirons. Sa création date de 1923, et doit justifier d'une expérience de 2 mois de navigation en mer par période de 15 jours minima. Sa création est inspiré du brevet de patron de pêche qui existait sous la forme d'un certificat de capacité pour le commandement d'un navire de pêche avant la guerre de 1939-1945.
Entre 1998 et 2000, les Scouts de France créent deux brevets différents : patron d'embarcation côtier (navigation à 2 milles d'un abri) et patron d'embarcation large (navigation à 5 milles d'un abri). À partir de 2003, après la suspension du dispositif, le nouveau diplôme prend le nom de « patron d'embarcation » pour la fédération du Scoutisme Français et pour les SUF. En 2007, tous les brevets sont fusionnés en un seul, commun à tous les mouvements agréés. Le contenu de la formation correspond au permis plaisance: option côtière, extension Hauturière à la différence que la pratique est effectuée sur un bateau à voile collectif (petit habitable) au lieu d'un bateau à moteur[réf. souhaitée].
Le brevet de chef de quart permet d'une part, d'encadrer une flottille de dix bateaux découverts jusqu'à un vent de force 3 beaufort inclus et une distance de 2 milles d'un abri et, d'autre part, d'encadrer une flottille de quatre bateaux découverts ou habitables jusqu'à un vent de force 5 beaufort inclus et une distance de 2 milles d'un abri.
Historiquement ce diplôme s'appelait patron d'équipage[14] puis patron de meute[12], et permettait d'encadrer une flottille de dériveurs. Les évolutions des pratiques et des supports ont rapidement entraîné l'abandon de ce brevet au profit du Bafa Qualification Voile, qui ne répondait pas complètement aux besoins des groupes pour l'encadrement des navires de croisière cependant.
Le chef de quart apparaît en 1999, il se positionne dans l'ordre de compétence entre le patron d'embarcation et le chef de flottille. Sa création répond à la double problématique du scoutisme marin de proposer un programme de formation cohérent en termes de compétences et d'expériences et de répondre aux évolutions des pratiques du scoutisme marin. Accessible dès 18 ans il regroupe en fait les compétences du patron d'embarcation et du BAFA qualification Voile, ou du patron d'embarcation et du Monitorat Fédéral de voile légère.
Le brevet de chef de flottille permet d'une part, d'encadrer une flottille de dix bateaux découverts jusqu'à 3 beaufort inclus et 2 milles d'un abri et, d'autre part, d'encadrer une flottille de quatre bateaux découvert ou habitables jusqu'à 5 beaufort inclus et 6 milles d'un abri dès lors que chaque embarcation est pourvue d'un patron ou chef de quart.
Le brevet de « patron de flottille » est créé en 1966 pour renforcer la sécurité des navigations. Le référentiel est construit par les Scouts de France, qui étaient alors les seuls à proposer du scoutisme marin. Le chef de Flottille est vite devenu la pierre angulaire de l'organisation des activités nautiques au sein des scouts-marins. Ce brevet, accessible à 19 ans, consistait à passer une série d'épreuves pratiques et théoriques devant un jury de professionnel de la mer, officier supérieur de la Marine nationale ou de la marine marchande. Il a par la suite évolué et en 1997, il n'était délivré que par un jury d'experts indépendants professionnels de la mer.
Après la suspension des activités en 1999, chaque association remet en place le brevet de son côté. Pour les GSE, le brevet devient « chef de flottille » et est délivré à partir de 2001 par un jury de la Passerelle ; pour les SUF, il est délivré à partir de 2003 par un jury de la ComMar SUF ; pour les EEUF et SGDF, à partir de 2004 par un jury de la Commission marine du scoutisme français.
En 2007, la mise en commun des référentiels est faite : pour les quatre associations habilitées, le chef de flottille devient un brevet commun, délivré par chacune des associations par les commissions marines composées d'experts de l'organisation d'activités nautiques pour des jeunes.
Les scouts marins n'ont pas pour activité de s'inscrire aux compétitions sportives et aux manifestations médiatiques de la voile néanmoins on relève les actions suivantes :
Liste de personnalités[3] non exhaustive qui ont été scout marin :
Beaucoup de bateaux ont été conçus en partenariat avec des architectes pour développer les activités voiles des scouts
Le scoutisme marin a beaucoup contribué au développement de la sécurité en mer en mettant en œuvre dès sa création des règles élémentaires de sécurité qui ont été reprises par la suite par de nombreux organismes et qui font essentiellement appel au bon sens. Depuis 1923, les scouts marins ont rendu le port de la brassière obligatoire en toutes circonstances[20], y compris pour l'encadrement ce qui était une révolution pour l'époque. Ils ont imposé la nécessité de savoir nager au préalable de toute activité nautique pour chacun des jeunes embarqués. En activités ;
La création d'un règlement de sécurité nautique en 1937, et d'un programme de progression formation pour les jeunes et les cadres. Ils furent aussi les premiers à fixer des limites de conditions météorologiques suivant les diplômes et le type d'embarcation à la suite des améliorations de la fiabilité des prévisions météo depuis les années 1980 avec le traitement des données par informatique. 1984, avec la publication du BALISES, les scouts et la mer[12] décrit l'ensemble du dispositif réglementaire fixant un cadre d'activité précis au groupe scout marin moderne et les dispositions d'encadrement ; secourisme ; surveillant de baignade ; diplômes scouts marins…
Le , Un bateau type tartane de 14 mètres des Scouts de Fance (SdF) est pris dans une tempête, trois scouts tombent à la mer et se noient.
Le Un canot type baleinière des Scouts de Fance (SdF) se retourne, cinq Scouts perdent la vie.
Le , un canot type baleinière des Scouts de Fance (SdF) se retourne, un chef parti chercher des secours à la nage se noie.
Le , lors d'un camps organisé par l'abbé Jean-Yves Cottard membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X[21], un dériveur type caravelle de l'Association française de scouts et guides catholiques (AFSGC) chavire pendant un coup de vent, quatre scouts, ainsi qu'un plaisancier venu leur porter secours, ont péri[22].
Cet accident a inspiré Au nom des fils, un téléfilm français réalisé par Christian Faure et diffusé en 2015.