Sidi Embarek | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | سيدي مبارك | |||
Nom amazigh | ⵙⵉⴷⵉ ⵎⴱⴰⵔⴻⴽ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Bordj Bou Arreridj | |||
Daïra | Bir Kasdali | |||
Code ONS | 3410 | |||
Démographie | ||||
Population | 11 641 hab. (2008[1]) | |||
Densité | 119 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 06′ 14″ nord, 4° 54′ 43″ est | |||
Superficie | 98 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Sidi Embarek (anciennement Paul Doumer) est une commune de la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj en Algérie.
La commune est située dans la plaine de la Medjana, région des Hauts-Plateaux, entre les monts Bibans au nord et la chaîne du Hodna au sud, dans un bassin agricole situé à 966 mètres d'altitude moyenne. Elle se trouve à 15 km au nord-est de Bordj Bou Arreridj, à environ 48 km a l'ouest de Sétif et à environ de 255 km au sud-est d'Alger.
Sidi Embarek est une commune de la daïra de Bir Kasdali avec une superficie totale de 98 km2.
La commune est située à une dizaine de kilomètres de Bordj Bou Arreridj, elle est traversée par la route nationale 5 qui relie Alger à Sétif, son climat est semi aride.
Différents objets, tels que des armes en silex, des pointes de flèches et de lanceurs ainsi que des poteries, indique que la région était habitée au Mésolithique et au Néolithique[2].
Durant la période romaine, la région de Bordj s'appelait « Tamanouna[2] ». Elle est partie intégrante de la province romaine de la Maurétanie Césarienne devenue la Maurétanie Sitifienne. Khelil était rattaché à Serteïa-Anicens[3], qui constitue désormais les ruines de Kherbet-Guidra. Il s'agissait d'une basilique romaine[4].
À l'époque coloniale française, Sidi Embarek était un douar et un village (Paul Doumer) de la commune mixte des Maâdid créée par arrêté gouvernemental du dans l'arrondissement de Sétif (Département de Constantine)[5]. Sidi Embarek était peuplée par la puissante tribu des Hachem qui fut dépossédée de toutes ses terres, soit 50 000 hectares après l'insurrection de 1871[6].
La ville contient les vestiges d'une église romaine ainsi que trois sites de vestiges préhistoriques tels que des armes en silex, pointes de flèches et de lances ainsi que des poteries diverses témoins de peuplement de la région aux différentes époques du mésolithique et du néolithique. L'existence de ces vestiges témoigne de l'apparition de l'industrie lithique dans la région sous ses diverses formes, de l'usage de la pierre pour les besoins quotidiens tels que la chasse et le refuge, et son évolution vers le néolithique.
Cette commune porte le nom d'un marabout, Sidi Ali Embarek, de la tribu des Hachem, dont l'un des descendants Mohammed Ben Allel combattit sous les ordres d'Abd el-Kader et fut tué lors du combat de l'oued El Malah, le .
La population est de 11641 habitants. La ville est composée de plusieurs localités dont Aïn Trab.
La commune est rattachée a la nouvelle Wilaya déléguée de Ras El Oued, en date du .
Outre son chef-lieu éponyme, la commune de Sidi embarek est composée à sa création en 1984 des localités suivantes[7] :
La ville possédé un centre médico-pédagogique pour handicapés ainsi qu'un centre paramedical[8].
La ville possède un complexe sportif[8].