Située à 8 km à l'est d'Argentan, Silly-en-Gouffern s'étend sur 3 983 hectares dont près de 80 % de bois (3 107 hectares)[1] et s'étire sur 13,5 km depuis son extrémité nord-ouest touchant Bailleul jusqu'à son extrémité sud-ouest touchant Almenêches.
Les limites du territoire communal. Carte interactive (double-cliquer sur la carte).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de treize communes :
La plus grande partie de son territoire est occupée par la forêt de Gouffern. En son milieu, dans une petite bande de terre non boisée, coule la rivière l'Ure, d'est en ouest, à proximité de laquelle se situent le village et la plupart des maisons, et de part et d'autre de laquelle se trouvent la forêt de Petite Gouffern, au sud, et celle de Grande Gouffern, au nord.
Constituée de bocage dans sa partie non boisée, Silly-en-Gouffern se situe au pays d'Auge où elle est à la lisière sud, en bordure de la plaine d'Argentan.
Silly est en forêt de Gouffern. Le bourg est entre ses deux parties : la forêt de Grande Gouffern au nord et la forêt de Petite Gouffern au sud.
Le méridien zéro ou méridien de Greenwich traverse la commune de Silly-en-Gouffern à son extrémité ouest (en Grande forêt de Gouffern au niveau de la route départementale D 916, près de Sévigny).
La commune est également traversée dans son axe est-ouest par la départementale 926 (ancienne route nationale 26).
On trouve à Silly-en-Gouffern des traces très anciennes de peuplement, comme le menhir appelé la Pierre levée, datant du Néolithique[9].
Des vestiges furent également trouvés, notamment un « camp romain » près de Sainte-Eugénie[10],[11]— désignation sans fondement[11],[12], s'agissant plus probablement d'un château à motte, c'est-à-dire une fortification du Moyen Âge avec enceinte circulaire et basse cour[13] — et un camp gallo-romain au lieu-dit du Chêne au Renard[14]. C'est dans ce dernier lieu, situé sur la rive gauche de l'Ure, en forêt de Petite Gouffern, à « un quart de lieue de l'ancienne abbaye », que fut découvert, en , un trésor d'au moins 5 000 médailles romaines pesant 36 livres[11],[15],[16],[17]. Par ailleurs, une fontaine, appelée fontaine de dévotion Saint-Laurent, porte l'inscription : « poste d'eau construit au-dessus et dans la substruction d'une très ancienne fontaine publique dont les restes ont été découverts et restaurés en 1897, faisait partie d'une station romaine, celle de Silius »[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26],[Note 2].
En 2020, la commune comptait 397 habitants, en augmentation de 1,28 % par rapport à 2015 (Orne : −1,55 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Silly-en-Gouffern a compté jusqu'à 863 habitants en 1851. Elle est la plus peuplée, devant Le Bourg-Saint-Léonard, et de loin la plus vaste (devant Survie) des treize communes du canton d'Exmes.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région]
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Arcisse de Caumont, Cours d'antiquités monumentales : histoire de l'art dans l'Ouest de la France, depuis les temps les plus reculés jusqu'au XVIIe siècle. PART5 / professé à Caen par M. de Caumont,... (lire en ligne)
↑Michel Fixot, Les Fortifications de terre et les origines féodales dans le Cinglais, Publications du CRAHM, (lire en ligne)