Titre original | Sissi - Schicksalsjahre einer Kaiserin |
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Réalisation | Ernst Marischka |
Scénario | Ernst Marischka |
Acteurs principaux | |
Pays de production | Autriche |
Genre | Film romantique |
Durée | 106 minutes |
Sortie | 1957 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Sissi face à son destin (titre original : Sissi, Schicksalsjahre einer Kaiserin) est un film autrichien réalisé par Ernst Marischka, sorti en 1957. Il a été sélectionné au Festival de Cannes.
Le film s'inspire de l'histoire d'amour de l'impératrice Sissi, jouée par Romy Schneider, et de l'empereur François-Joseph, joué par Karlheinz Böhm.
L'Empire est agité par des révolutionnaires hongrois mécontents de leur rattachement à la Maison d'Autriche. Sissi réussit à convaincre Franz de la laisser partir pour la Hongrie afin de calmer les esprits. Cependant, le comte Andrassy lui avoue qu'il est amoureux d'elle. Sissi décide alors de quitter la Hongrie. Sur le chemin du retour, elle retrouve Franz dans une auberge, parti à sa rencontre. Ils décident de passer quelques jours tous les deux loin de Vienne mais sont obligés de rentrer plus vite que prévu car Sissi est malade. Les médecins la déclarent poitrinaire et elle a très peu de chances de guérir. Ils l'envoient se faire soigner à Madère et en Grèce et, avec l'aide de sa mère Ludovica, Sissi reprend goût à la vie et guérit. Devant y faire un voyage officiel, Franz la retrouve en Italie, pays où l'Autriche est très mal perçue.
À Milan, le couple impérial doit assister à un opéra. Au lieu d'ouvrir la représentation par l'hymne autrichien, tous les Italiens présents entonnent « Le chœur des esclaves » de Nabucco de Verdi. Les conseillers de l'empereur se rendent alors compte avec horreur qu'à de rares exceptions, tous les nobles italiens se sont fait remplacer par leurs domestiques. Au lieu de quitter les lieux, comme prévu par les dissidents, et à l'instigation de Sissi, les Autrichiens applaudissent, et la réception a lieu, et les "nobles" sont présentés à Leurs Majestés. Les nobles milanais sont donc ridiculisés, étant passé pour des rustres ne valant pas mieux que des cochers ou des cuisinières.
Quelques jours plus tard, le cortège nautique passe dans Venise sans être acclamé, jusqu'à ce qu'une fois arrivée sur la place Saint Marc, Sissi remarque que sa fille, qu'elle n'a pas vue depuis longtemps, l'attend au loin et court la rejoindre. Les Italiens émus crient alors : « Viva la mama ! »
Le film (sorti en 1957) est le dernier d'une trilogie commencée par Sissi (1955) puis Sissi impératrice (1956). À la suite du succès de ce film, le scénariste, réalisateur et producteur autrichien Ernst Marischka proposa à l'actrice jouant Sissi, Romy Schneider[réf. nécessaire], une suite des aventures de la jeune Impératrice, mais malgré un cachet très élevé Romy refusera, voulant faire autre chose, et ne supportant plus l'image de Sissi à laquelle on l'associe trop souvent.
Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1958[1].