Fondation |
---|
Sigle |
SBF |
---|---|
Type | |
Forme juridique | |
Objet social |
Concourir aux progrès de la botanique et des sciences qui s’y rattachent et de faciliter, par tous les moyens dont elle peut disposer, les études et les travaux de ses membres. |
Domaine d'activité | |
Siège |
Muséum national d'histoire naturelle (12, rue Buffon, 75005, Paris) |
Pays | |
Langue |
Présidente |
Élisabeth Dodinet (d) (depuis ) |
---|---|
Secrétaire général |
Agnès Artiges |
Publications | |
Site web |
La Société botanique de France (SBF) est une société savante fondée le [1],[2]. Lors de sa séance inaugurale elle se fixe pour but « de concourir aux progrès de la botanique et des sciences qui s’y rattachent et de faciliter, par tous les moyens dont elle peut disposer, les études et les travaux de ses membres » (article 2 des statuts originaux)[3].
Elle est reconnue comme d’utilité publique par décret du [4].
Son président en exercice est Élisabeth Dodinet. Les anciens présidents ont été : Bernard Descoings puis le professeur Marc-André Selosse (Muséum national d'Histoire naturelle, Paris) (jusqu’en 2019).
La SBF organise diverses rencontres en France et à l'étranger. Celles-ci sont de différents types :
La SBF a publié à l'automne 2014 une flore de France nommée Flora Gallica. Ce projet lancé en 2001 a été mené sous la direction de J.-M. Tison et B. de Foucault avec la participation de 74 collaborateurs et deux dessinateurs[6].
La Société botanique de France organise depuis 2010 un diplôme universitaire de botanique de terrain[7] avec l'Université de Picardie.
Elle organise et co-organise régulièrement des colloques.
La SBF est membre actif du Collège des Sociétés savantes académiques de France.
Elle publie dès son origine les comptes rendus de ses séances tant ordinaires qu’extraordinaires ainsi qu’une revue de bibliographie. La SBF fait aujourd'hui paraître deux publications :
et
La SBF attribue régulièrement les prix et récompenses suivants :
Ces prix visent à valoriser les travaux et réalisations des botanistes francophones.
La création de la société a lieu le [1], à la suite de la réunion, le 12 mars de la même année, de quinze personnalités qualifiées par la suite de membres fondateurs :
Trois de ces participants, L. Graves, A. Passy et W. de Schœnefeld, forment une commission et établissent des statuts en s’inspirant de la Société géologique de France à la création de laquelle Louis Grave avait participé. La Société géologique de France accueillera d’ailleurs les premières réunions de la SBF.
Durant la première réunion officielle, qui se déroule avec l’accord du préfet de police le , un bureau est élu. Il comprend A. Brongniart à la présidence, J. Decaisne, D. Delessert, H. Moquin-Tandon à la vice-présidence, W. de Schoenefeld et P. Duchartre au poste de secrétaire, T. Puel et E. Cosson à celui de vice-secrétaire, Caillette de l’Hervilliers comme trésorier et de Bonis comme archiviste[5].
En 1868, la SBF prend racine dans les nouveaux locaux de la Société centrale d’horticulture de France avant de déménager, en 1949, dans les locaux de la Faculté de pharmacie de Paris. Elle est actuellement domiciliée au Muséum national d’histoire naturelle à Paris.
Dans les années 1920, différents herbiers conservés par la Société furent placés dans plusieurs institutions pour assurer une conservation durable. La bibliothèque et les stocks des publications invendues sont actuellement en dépôt au Conservatoire botanique national de Bailleul.
La Société compte 162 membres dès la première année[9], depuis elle oscille entre 500 et 800 membres[Information douteuse][réf. nécessaire]. Début 2019, le nombre de membres était 310.
La société est ouverte aux femmes depuis l'origine[10]. La première femme ayant adhéré à la SBF est Madame veuve Élisa de Vilmorin née Bailly, admise lors de la séance du , suivie de près par Madame veuve Ricard née Maille, admise lors de la séance du , soit six ans après la création de la Société[11]. La botaniste Marguerite Belèze fait des membres actives de la société à partir de la fin du XIXe siècle.
Le système de parrainage instauré lors de la fondation[10] ne constitue plus un caractère restrictif et l'adhésion est ouverte à toutes et à tous depuis au plus tard 2011[12].