Société générale de financement

Société générale
de financement
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Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés Jacques Parizeau (un des fondateurs)
Forme juridique Société de la CouronneVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata

Société suivante Investissement Québec

La Société générale de financement (SGF), société d'État québécoise fondée en 1962, était spécialisée dans le financement de projets destinés à favoriser la croissance économique du Québec, mais qui, généralement, ne respectent pas tous les critères de sélection des banques commerciales.

Jacques Parizeau en a été l'un des fondateurs, alors qu'il était haut fonctionnaire dans les années du Parti libéral de Jean Lesage. Les activités de la SGF sont orientées vers la prise de contrôle de sociétés étrangères par des capitaux québécois dans le contexte de la Révolution tranquille. Le Mouvement Desjardins capitalise la SGF à 50 % jusqu'en 1973, date à laquelle il s'en retire.

La Société générale de financement est absorbée par Investissement Québec en et cesse ses activités le [1].

La Société générale de financement (SGF) est constituée le lorsque la loi constituant la Société générale de financement du Québec est sanctionnée[2]. La SGF est alors destinée à stimuler le développement des entreprises industrielles et commerciales du Québec, notamment en faisant l'acquisition d'actions ou d'obligations d'entreprises[3]. Le capital social autorisé est alors fixé à 150 millions de dollars et les caisses populaires sont autorisées sous conditions à acheter des parts de la SGF[4].

La société connait des difficultés dans les années 1960 et au début des années 1970 du fait de sa double mission : développer le tissu industriel tout en fournissant un retour sur investissement à ses actionnaires. La société connait également des déficiences dans sa gestion tandis que sa stratégie d'investissement, trop diversifiée, limite sa rentabilité[5],[6].

Les actions détenues par les caisses populaires sont finalement rachetées par le gouvernement du Québec à partir du lorsque la loi concernant la Société générale de financement du Québec entre en vigueur[7]. La SGF devient alors intégralement détenue par le gouvernement du Québec même si les filiales qu'elle détient peuvent être partiellement détenues par des intérêts privés[5].

En 1998, la SGF est autorisée à acquérir les actions de Rexfor[8], de Soquem[9], de Soquia[10] et de Soquip[11]. En septembre 1998 lorsque la responsabilité de la SGF est transférée du ministère de l'Industrie et du Commerce au ministère des Finances[12].

Le gouvernement du Québec annonce en la fusion de la SGF et d'Investissement Québec dans une entité unique à l'horizon . La nouvelle société conserve le nom « Investissement Québec ». La loi sur la fusion des deux entités est sanctionnée le et prévoit que la SGF achève définitivement ses activités le [13].

Identité visuelle (logotype)

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Présidents

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Notes et références

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  1. LQ 2010, c. 37
  2. LQ 1962, c. 54, art. 21
  3. LQ 1962, c. 54, art. 4 et 5
  4. LQ 1962, c. 54, art. 7
  5. a et b Assemblée nationale du Québec, Journal des débats,
  6. Michel Lord, « Les objectifs de la SGF seront repensés », La Presse,‎ , B1 (lire en ligne)
  7. LQ 1972, c. 52, art. 1,2 et 3
  8. Commission de l'économie et du travail (Assemblée nationale), « Journal des débats », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  9. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « La Société québécoise de l'exploration minière souligne ses 50 ans », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  10. (en) « SGF Soquia Investor Profile: Portfolio & Exits | PitchBook », sur pitchbook.com (consulté le )
  11. Société générale de financement du Québec, « SGF : Histoire de la SGF », sur web.archive.org, (consulté le )
  12. Décret 1203–98 : Concernant le ministre des Finances. GOQ du , partie 2, vol. 130, no 41, pp. 5633 (lire en ligne, consulté le )
  13. LQ 2010, c. 37, art. 158
  14. « Deschamps succède à Filion à la SGF », La Presse,‎ , A1 (lire en ligne)
  15. « Yvon Simard à la tête de la SGF », La Presse,‎ , B2 (lire en ligne)
  16. Denis Giroux, « Yvon Simard quitte la SGF », La Presse,‎ , p. C1 (lire en ligne)
  17. Michel Roesler, « Guy Coulombe quitte la SGF et devient pdg d'Hydro-Québec », La Presse,‎ , p. C1 (lire en ligne)
  18. La Presse du
  19. a b et c Rudy Le Cours, « Québec ne semble pas pressé de nommer le président de la SGF », La Presse,‎
  20. Rudy Le Cours, « Paul Berthiaume quitte la SGF pour les Coopérants », La Presse,‎ , B4
  21. Jean-Paul Gagné, « Après avoir restructuré le Groupe MIL, le Groupe SGF s'attaque à Domtar et Pétromont », Les Affaires,‎
  22. Martin Vallières, « Marc Fortier quitte la présidence de la SGF », La Presse,‎ , p. D1
  23. Robert Dutrisac, « Claude Blanchet devient le grand patron de la SGF », Le Devoir,‎ , A9
  24. a et b Francis Vailles, « Pierre Shedleur à la tête de la SGF », La Presse,‎ , LPA1

Textes législatifs

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  • Loi constituant la Société générale de financement du Québec, LQ 1962 (10-11 Eliz II), c. 54 (lire en ligne, consulté le )
  • Loi concernant la Société générale de financement du Québec, LQ 1972, c. 52 (lire en ligne, consulté le )
  • Loi sur la fusion de la Société générale de financement du Québec et d’Investissement Québec, LQ 2010, c. 37 (lire en ligne, consulté le )