SNCAN | |
Création | |
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Disparition | janvier 1958 |
Forme juridique | Société d'économie mixte |
Siège social | - France |
Activité | Construction aéronautique |
Société précédente | Potez, CAMS, A.N.F. Les Mureaux, Amiot, SNCAC (1949), SFECMAS (1954) |
Société suivante | Nord-Aviation |
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La Société nationale des constructions aéronautiques du Nord (SNCAN) est une société française née de la nationalisation des constructeurs de matériel de guerre, à la suite de la loi du [1].
Elle fut constituée par le regroupement des usines Potez de Méaulte, CAMS de Sartrouville, A.N.F. Les Mureaux aux Mureaux, Amiot de Caudebec-en-Caux et Breguet du Havre.
Elle absorbe la SNCAC en juin 1949 et devient Nord-Aviation en , après l'absorption de la SFECMAS (société française d'étude et de construction de matériels aéronautiques spéciaux) en décembre 1954.
Au milieu des années 1930, alors que l'Allemagne a entamé son réarmement depuis le début de la décennie, la France est à la traîne. Son aviation ne peut rivaliser avec l'aviation allemande. Une politique de prototypes avait été initiée en France mais les appareils produits ne répondaient pas aux cahiers des charges ambitieux émis par les Services officiels ou ne pouvaient pas être produits en série assez rapidement. Si bien que ceux-ci étaient déjà obsolètes en entrant en service[2]. Ainsi quand le Front populaire arrive au pouvoir en mai 1936, il décide de nationaliser les deux-tiers de l'industrie aéronautique dans le but de pallier le manque de productivité des constructeurs de l'époque et de rationaliser la production[2]. Ainsi par la loi de nationalisation du , le gouvernement français réunit les usines et bureaux d'études des plusieurs entreprises privées au sein de six entreprises d'État (SNCASO, SNCASE, SNCAC, SNCAN, SNCAO, SNCAM)[3],[4]. Créées sous le statut de sociétés anonymes d'économie mixte dont l'État détient deux tiers des actions, elles sont dirigées par un conseil d'administration dont tous les membres sont désignés par l'État et dont le président est Henri de l'Escaille[4].
Durant l'occupation de la France, ses usines durent produire des avions pour l'Allemagne. Lors de la libération, En , la nouvelle SNCAN embauche 1 898 personnes dont 699 étaient sans emploi[5].