Le territoire communal, avant tout consacré à la grande culture céréalière, est boisé dans sa partie nord qui appartient à la forêt domaniale de Rambouillet. La commune est en fait à la transition entre la région naturelle de l'Yveline et la Beauce voisine. Elle fait partie du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Les limites communales de Sonchamp et celles de ses communes adjacentes.
Elle est arrosée, au sud-est, par la Rémarde, affluent de l'Orge. La Drouette longe le nord-ouest de la commune marquant la limite avec celle de Rambouillet.
La commune est desservie par la route nationale 10 qui passe à la bordure ouest du territoire, le bourg étant relié aux villes voisines par la voirie locale, notamment la D 936 qui relie Rambouillet à Saint-Arnoult-en-Yvelines. L'autoroute A10 traverse la pointe sud de la commune.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 648 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dourdan à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 654,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Sonchamp est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 94,85 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,4 % d'espaces ouverts artificialisés et 2,75 % d'espaces construits artificialisés[11].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Souchand en 1186[13], Sunocampo[14] et Sunecampo en 1202[15], Suuscampus au XIIIe siècle[13].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -champInterprétation abusive ?[16], au sens ancien d'« étendue propre à la culture » (signification attestée dans la chanson de Roland), terme issu du gallo-roman CAMPU (latin campus), d'où le sens de « champ » en français[15].
Cet appellatif toponymique est précédé de l'anthroponyme germanique Sunno[14], le nom du possesseur[15].
Remarque : La formule nom de personne + appellatif est caractéristique du nord de la France et des formations toponymiques romanes précoces influencées par le germanique (cf. nom de lieu néerlandais Zonneveld « champ du soleil » ou « champ de Sunno », même anthroponyme que l'on retrouve dans Zonnegem de * Sunninga heim[17]).
Le site est habité dès l'époque mésolithique : en 1935 d'importants gisements du Sauveterrien (-8500 et -6500 ans av. J.-C.) ont été découverts au lieu-dit le Bois de Plaisance. Une armature triangulaire en silex décrite en 1945, porte le nom de « pointe de Sonchamp »[18],[19]
XIe siècle : Construction de l'église Saint-Georges
1865 : construction du château de Pinceloup
1959 : ouverture de l'« école Le Nôtre », centre de formation professionnelle géré par la mairie de Paris, installé dans le château de Pinceloup
1972 : ouverture de l'espace animalier des Yvelines (devenu l'espace Rambouillet en 1994)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 1 630 habitants[Note 2], en évolution de −0,67 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 816 hommes pour 803 femmes, soit un taux de 50,40 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,68 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
0,5
6,8
75-89 ans
7,3
19,4
60-74 ans
18,4
23,7
45-59 ans
24,1
16,8
30-44 ans
18,4
17,4
15-29 ans
13,6
15,4
0-14 ans
17,8
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[27]
Centre de formation professionnelle en horticulture - école Le Nôtre (château de Pinceloup).
Espace Rambouillet, parc animalier accueillant dans un domaine forestier des animaux de la faune sauvage de la région (cerfs, chevreuils, sangliers, daims...) ainsi que des rapaces.
La commune, située à la limite sud-ouest du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, a appartenu au parc depuis sa création en 1985 jusqu'en 1999. Le conseil municipal du 3 octobre 2008 a décidé d'intégrer Sonchamp dans le périmètre d'étude de l'extension du parc envisagée par la région Île-de-France.
Valentin Stanislas Roullier, né à Sonchamp le 13 novembre 1802, fils d'Étienne Roullier, laboureur et de Marie Marguerite Le Roy, elle-même sœur de la mère du jurisconsulte, homme politique et abolitionniste François-André Isambert (1792-1857). Juge d'instruction à Nogent-le-Rotrou de 1830 à 1844, puis juge à Chartres de 1844 à 1873. Membre du conseil général d'Eure-et-Loir de 1842 à 1848. Auteur de nombreuses études et recherches historiques, en particulier concernant le général Marceau. Il a publié de nombreux articles dans l'almanach "Le Messager de la Beauce et du Perche". Il est mort doyen de la ville de Chartres en 1899 à l'âge de 96 ans[30].
André Thome (1879-1816) ancien député de Seine et Oise, fût Maire de Sonchamp en 1908. Mort en 1916 à la bataille de Verdun[31]
Henri Virlogeux a eu sa résidence secondaire à Sonchamp. La commune a donné son nom à la rue ou se trouve ce maison (Hameau de la Granville)[32],[33].
Guy Lecluyse acteur, a habité la commune pendant une quinzaine d'années à partir de 1995, au hameau de la Butte des Bordes[34],[35]
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en Duitsland (vóór 1226), Deel I, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Nederlandistiek, 1960, p. 1104 (lire en ligne) [1]
↑Léon Coutier, Jacques Blanchard et Ed. Vignard, « Les pointes de Sonchamp (Seine-et-Oise) », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 42, nos 7-9, , p. 130-134 (DOI10.3406/bspf.1945.1998, lire en ligne).
↑Jacques Hinout, « Les sites mésolithiques de Sonchamp (Yvelines) lieu-dit "Le Bois de Plaisance" — Le gisement sauveterrien moyen de Sonchamp III », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 34, , p. 88-107 (lire en ligne).
↑« MairesGenWeb », sur www.francegenweb.org (consulté le )