Le mouvement a été fondé en 1921[1]. Le siège du Soroptimist International des Amériques est situé à Philadelphie (Pennsylvanie). L'organisation compte approximativement 95 000 membres dans plus de 120 pays. La section française a été créée en 1924 par Suzanne Noël[2],[3]. Y contribue Alice La Mazière, qui en assure la présidence jusqu'en 1926.
Le Soroptimist International (SI) est un réseau mondial de femmes exerçant une activité professionnelle et aidant de leurs compétences les communautés locales, nationales et internationales en faveur des droits humains et du statut de la Femme. Premier club service féminin, le Soroptimist International est mondial. C’est un mouvement interprofessionnel, non politique et non confessionnel. Relevant du statut des organisations non gouvernementales, accrédité auprès des agences de l'ONU (ECOSOC, UNESCO, UNICEF, HCR, PNUD, FAO et OIT), le Soroptimist International est à l'origine de mouvements de générosité. Conformément à leurs statuts associatifs, les Soroptimistes sont ainsi des communautés d'intérêt de femmes[1],[4].
Ce nom a pour origine l'expression « sorores ad optimum » : « sœurs pour le meilleur », qui s'est traduite chez les soroptimistes anglo-saxonnes par « le meilleur pour les femmes » (« The best for Women »)[5].
Germaine Poinso-Chapuis (1901-1981), avocate et femme politique française. Elle est cofondatrice, en 1929, du club Soroptimist de Marseille
Lucie Landré (1901-2003), présidente fondatrice du club d'Angoulême, chevalier de la Légion d'honneur, commandeur des Palmes académiques, récipiendaire de la Médaille des Justes[11].