Organisation | Agence spatiale européenne |
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Constructeur | Thales Alenia Space Italie, European Launch Vehicle |
Type de vaisseau | Navette autonome |
Lanceur | Vega-C |
Premier vol | Prévu T3 2025[1] |
Nombre de vols | 0 |
Statut | En cours de tests |
Masse totale | 2,4 t. |
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Source énergie | Panneaux solaires |
Atterrissage | Terre ferme à l'aide de patins et parapente |
Destination | Orbite basse |
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Équipage | Inhabité |
Fret total | 800 kg |
Retour de fret | Oui |
Volume pressurisé | 0,8 m² |
Espace habitable | Non |
Autonomie | > 2 mois |
Type d'écoutille | Non |
Rendez-vous | Non |
Space Rider (en anglais : Space Reusable Integrated Demonstrator for Europe Return) est une mini-navette spatiale (2,4 tonnes) automatisée en cours de tests à l'Agence spatiale européenne. Cet engin spatial qui utilise les travaux du corps portant expérimental IXV, devrait effectuer un premier vol durant le troisième trimestre 2025[1]. Cette navette est conçue pour permettre de réaliser dans l'espace sur une durée de quelques mois des expériences en micropesanteur, sur les matériaux et tester en vol de nouvelles technologies tout en ayant la capacité de ramener les résultats de ces expériences au sol.
Space Rider est un corps portant dépourvu d'ailes disposant de deux volets fixés dans le prolongement du fuselage pour contrôler son vol durant la rentrée atmosphérique. L'engin spatial, qui a une masse de 2,4 tonnes au lancement, est mis en orbite par le lanceur léger Vega-C. Il peut transporter dans sa soute jusqu'à 800 kg de charge utile. Il est stabilisé 3 axes et utilise le dernier étage AVUM du lanceur Vega pour manœuvrer en orbite. Il peut séjourner au moins deux mois en orbite. L'énergie est fournie par des panneaux solaires qui produisent entre 150 et 400 watts pour la charge utile et qui sont larguées avant la rentrée atmosphérique. L'engin spatial atterrit sur la terre ferme suspendu à un parapente. Il peut être réutilisé au moins 6 fois et le temps de remise en état entre deux vols est d'environ 6 mois[2].
Le développement Space Rider est proposé à la suite du vol suborbital réussi du corps portant expérimental IXV de l'Agence spatiale européenne ()[3],[4]. L'Agence spatiale européenne a décidé fin de financer une première phase d'étude de 36,7 M € qui doit déboucher sur une prise de décision fin 2019 dans le cadre d'une revue critique de définition. Le projet est financé principalement par l'Italie[5]. À la suite de la conférence ministérielle de l'ESA à Séville en , la France apporte une contribution à hauteur de 3 millions d'euros.
Le programme a franchi une nouvelle étape en avec la signature du contrat de développement entre l'Agence spatiale européenne et les industriels Thales Alenia Space (TAS) et Avio. Dans le cadre de ce contrat de 167 millions d'euros, TAS est responsable du développement du module de rentrée atmosphérique et Avio est chargé du système de propulsion et du module de service largable[6]. Le , le projet entre en phase de qualification et production[7].