Nom complet | Stade bordelais rugby |
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Surnoms |
les lions d’Aquitaine SBUC |
Noms précédents |
Stade bordelais université club (jusqu'en 2013) Stade bordelais ASPTT (2013-2018) |
Fondation | |
Couleurs | Bordeaux et blanc |
Stade | Stade Sainte-Germaine |
Siège |
Rue Ferdinand de Lesseps 33110 Le Bouscat |
Championnat actuel | Fédérale 3 |
Président | Benoit Khouane et Simon Doursat |
Entraîneur | Stéphane Gugnon (section masculine) |
Site web | stade-bordelais-rugby.ffr.fr |
National[Note 1] | Championnat de France (7) |
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Maillots
Le Stade bordelais est la section rugby à XV du Stade bordelais omnisports. Fondé le , le club remporte sept titres de champion de France au début du XXe siècle. Le club fusionne en 2006 avec le Club athlétique béglais pour donner l'Union Bordeaux Bègles, mais conserve ses équipes de jeunes et ses équipes féminines. Toutefois, une équipe senior est engagée en Fédérale 3.
Fondé le sous le nom de Stade bordelais, il porte longtemps le nom de Stade bordelais université club (SBUC), héritage d'une (courte) union avec les clubs universitaires bordelais (1901 à 1903). Il est le premier club non-parisien à remporter le championnat de France en battant en 1899 le Stade français Paris rugby. S'en suivront une dizaine d'années de domination nationale, avec une participation à 12 finales entre 1899 et 1911, dont 7 gagnées[1].
Ensuite, le club reste en première division même s'il n'y joue plus les premiers rôles.
En 1943, après une victoire contre l'US Dax en demi-finale Zone Nord, le Stade bordelais joue la finale nationale qu'il perd contre le SU Agen 11-4.
Descendu en deuxième division dans les années 1950, le club champion de France de deuxième division en 1959 remonte en première division.
En 1961, 1962 et 1963, le SBUC atteint les huitièmes de finale du championnat mais échoue ensuite à se qualifier les deux années suivantes.
Dernier de sa poule en 1966, il est sauvé par une décision de la FFR. En effet, depuis 1957, les dernières places pour la première division sont attribués à la discrétion du comité de direction de la FFR entre les demi-finaliste du championnat de France de deuxième division et les derniers de leur poule de première division. La Fédération choisit de repêcher le Stade toulousain, le SBUC par rapport à leurs passés prestigieux mais aussi l'US Tyrosse, le CS Bourgoin-Jallieu et le SC Mazamet[2].
Le club, dernier de sa poule, descend finalement en deuxième division en 1968.
En 1973, le Bordelais Jacques Delpeu décide de racheter le club à la suite d’une longue négociation avec le maire de Bordeaux. Il entamera une grande reconstruction du club dans les années qui suivront et reste pour toujours un grand icône du club qui s’est battue pour redorer le blason du stade bordelais.
Le club retrouve la première division en 1990 mais termine dernier de sa poule de brassage et doit se contenter d'évoluer en groupe B.
Puis, il retrouve l’élite la saison suivante via la phase de brassage. Qualifié en groupe A, il connaît toutefois une deuxième phase difficile où il ne termine que septième de sa poule de huit.
En 1992, le club, renforcé par l'arrière toulonnais Thierry Ruet, termine huitième de sa poule et doit disputer les barrages pour son maintien en groupe A. Il parvient à sauver sa place dans l'élite réduite de 40 à 32 clubs avant d'être éliminé en seizième de finale par Agen.
En 1993, le SBUC renforcé par l'ancien international Christian Delage ne parvient pas à se qualifier pour le Top 16 et dispute la Coupe André Moga et obtient son maintien.
En 1994, Bordeaux échoue là encore à atteindre le Top 16 malgré un bilan positif de huit victoires pour six défaites.
La saison 1995, année où l'élite est réduite de 32 à 20 clubs, sera fatale au club bordelais. Relégué encore en Coupe André Moga malgré une bonne première phase avec là encore huit victoires et six défaites, il redescend en groupe A2 en perdant le match décisif contre Montferrand à la 83e minute 16-17. Vincent Moscato quitte alors le club pour Brive et Bernard Laporte rejoint alors le Stade français.
L'année suivante est marquée par un drame : l'ailier Éric Morisse décède le à La Rochelle, victime d'un malaise cardiaque au cours d'un match entre son équipe du SBUC et l'Atlantique stade rochelais[3].
Le club est alors relégué en groupe B, l'équivalent de la Fédérale 1 actuelle.
Le club monte en Pro D2 en 2004 et y reste deux saisons (2004-2005 et 2005-2006) avant de s'associer avec le Club athlétique Bordeaux Bègles Gironde.
Depuis le début des années 2000, un projet d'union avec l'autre grand club de rugby de l'agglomération bordelaise, le Club athlétique béglais, est envisagé. Après bien des atermoiements, conflits et hésitations, il voit le jour le . Après de nombreuses tractations, la nouvelle entité est baptisée Union Stade bordelais-Club athlétique Bordeaux Bègles Gironde. Il n'y a pas fusion mais union par la création d'une nouvelle association à 50/50 entre les deux clubs pour recevoir l'équipe première, le centre de formation. Seules deux équipes premières fusionnent et évoluent en Pro D2 dès la saison 2006-2007. Le Stade bordelais, comme le CABBG, conserve ainsi ses équipes de jeunes. Toutefois, une équipe senior est engagée en championnat régional pour la saison 2007-2008. En 2008, le nom de l'équipe unifiée est simplifié en Union Bordeaux Bègles.
Les couleurs d'origine du club sont le noir et jaune. Au début des années 2010, le club omnisports adopte le bordeaux et le blanc comme couleurs principales.