Stanisław Gądecki | ||||||||
Stanislaw Gadecki en 2012. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Strzelno, Pologne |
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Ordination sacerdotale | par le card. Wyszynski |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le card. Glemp |
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Dernier titre ou fonction | Archevêque de Poznan | |||||||
Archevêque de Poznan | ||||||||
Depuis le | ||||||||
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Évêque titulaire de Rubicon (de) Évêque auxiliaire de Gniezno | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
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« Opere et veritate » (1Jn 3,18) (« En action et en vérité ») |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Stanisław Gądecki, né le à Strzelno en Pologne, est un prélat catholique polonais. Originaire de la Voïvodie de Couïavie-Poméranie, il est devenu prêtre en 1973, puis évêque auxiliaire de Archidiocèse de Gniezno en 1992. Il est élevé par le pape Jean-Paul II le comme archevêque métropolitain de l'Archidiocèse catholique de Poznań. Il préside la Conférence épiscopale polonaise depuis 2014. Attaché à la famille traditionnelle, il intervient à plusieurs reprises pour réaffirmer que selon lui le mariage est l'union d'un homme et d'une femme, notamment au cours du Synode des évêques sur la mission de la famille dans l'Église et dans le monde en 2015.
Stanisław Gądecki est né le à Strzelno dans la voïvodie de Couïavie-Poméranie. Le , il réussit son examen de hautes-études[1].
Le il est admis au séminaire primatial de Gniezno, où jusqu'en 1973 il y étudié la philosophie et la théologie, il soutient en 1973 une thèse intitulée « Herodeion à la lumière de l'histoire, de la géographie et de l'archéologie »[2]. Il reçoit l'Ordination sacerdotale le en la Cathédrale de Gniezno par le Cardinal Stefan Wyszyński[1].
Stanisław Gądecki est élevé à la dignité épiscopale le par le pape Jean-Paul II, qui le nomme Évêque auxiliaire de l'Archidiocèse catholique de Gniezno avec le siège titulaire de Rubicon[3], il reçoit la consécration épiscopale le 25 mars suivant des mains de son nouvel archevêque, le cardinal Józef Glemp[4].
Le le pape Jean-Paul II le transfère au siège métropolitain de l'archidiocèse de Poznan[5], succédant ainsi à Mgr Juliusz Paetz (de). Le suivant il est admis au sein de l'ordre souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte comme chapelain conventuel ad honorem[6].
Le , le pape François le nomme conjointement avec le cardinal secrétaire d'État, membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi[7]. Le , le pape ratifie son élection par la conférence épiscopale polonaise comme père synodal pour le Synode des évêques sur la mission de la famille dans l'Église et dans le monde tenant lieu le mois d'octobre suivant[8]. Au début de ce Synode, il rappelle que l'union de deux personnes de même sexe ne peut en aucun cas s’appeler un mariage, il rajoute qu'utiliser cette appellation faits de grands dommages à la culture qui s'est développée depuis deux mille ans. S'exprimant ensuite sur le cas des divorcés-remariés, il donne son refus à l'appel de certains demandant que la doctrine puisse évoluer en fonction des pays dans lesquels l'Église de trouve, rappelant que l'organisation de l'Église peut être différente dans des endroits différents, mais que cela ne peut être appliqué à la doctrine qui doit être unique[9].
Le , au cours de la messe en l'honneur de la fête de la bienheureuse vierge Marie Reine de Pologne, Mgr Gądecki s'est exprimé au cours de l'homélie sur l'Élection présidentielle polonaise de 2015. En effet il explique que rappeler que voter est un droit et une obligation ne suffit pas, il est aussi important pour chacun de voter en conformité avec ses convictions morales et sans opposition avec sa foi. Il rappelle alors que sur les questions telles que le mariage, le respect et la défense de la vie de la conception à la mort naturelle, le droit et le devoir des parents à éduquer leurs enfants et la promotion du bien commun, sont des points où il ne peut y avoir des compromis[10].
En , il intervient à la suite des propos de la ministre de l'éducation nationale de Pologne Joanna Kluzik-Rostkowska, celle-ci rappelle l'obligation d'impartialité religieuse et idéologique des autorités publiques et de l'État. Le prélat explique que cette affirmation est une « déclaration vide », et qu'il est « impossible d'y répondre » car cela reviendrait à empêcher les pouvoirs publics de prendre position sur des questions d'importance fondamentale. Il affirme aussi que l'enseignant doit pouvoir agir en conscience et prendre des décisions morales[11].