Station de Tangimoana | ||
Lieu | près de Palmerston North, Manawatū-Whanganui | |
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Fait partie de | UKUSA | |
Construction | 1981 | |
Utilisation | Renseignement d'origine électromagnétique | |
Contrôlé par | Government Communications Security Bureau (GCSB) | |
Coordonnées | 40° 18′ 53″ sud, 175° 14′ 59″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
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La station de Tangimoana (NZC-332) est une station d'interception des communications électromagnétiques du Government Communications Security Bureau (GCSB) de Nouvelle-Zélande. Elle est située à 30 km à l'ouest de Palmerston North et 150 km au nord de Wellington, capitale du pays.
La station est construite en 1981 et inaugurée par le Premier ministre Robert Muldoon le . Elle dispose d'une antenne dédiée à l'interception des ondes radios hautes fréquences (HF)[1],[2]. À cette époque, la majorité des communications longues distances sont effectuées par le biais de cette bande de fréquences[3].
Les installations de Tangimoana, complémentaires de celles de Waihopai, sont conçues pour l'interception de ces télécommunications et la radiogoniométrie[1],[4]. Un rapport sur l'activité de la station en 1985 et 1986 montre que les communications diplomatiques et gouvernementales des nations voisines ont été ciblées[2],[5],[6].
En raison du déploiement croissant de satellites dans les années 1980, utilisant des bandes de fréquences différentes (VHF et UHF), l'importance de la station diminue progressivement jusqu'au milieu des années 1990[1].
Le site est découvert en 1983 par Owen Wilkes, qui dévoile publiquement son existence dans un article du magazine Peacelink publié au cours de l'année suivante[7]. En 1996, une enquête approfondie menée par le journaliste néo-zélandais Nicky Hager révèle de nombreux détails reliant la station à d'autres sites du réseau ECHELON[8],[9].