Stephany Griffith-Jones

Stephany Griffith-Jones
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Stephany Griffith-Jones (née Stepanka Novy Kafka à Prague le ) est une économiste spécialisée dans la finance internationale et le développement économique et social[1], plus particulièrement la réforme du système financier international, en liaison avec la régulation financière et la gouvernance mondiale.

Elle est la petite-nièce de l'écrivain Franz Kafka[2]. Elle a épousé un mathématicien britannique, Robert Griffith-Jones, et ils ont eu deux enfants.

Elle a commencé sa carrière en 1970 dans la Banque centrale du Chili. Puis elle a travaillé chez Barclays avant d'enseigner à l'Institut d'études pour le développement à l'Université du Sussex[3]. Elle publie plusieurs ouvrages sur la crise de la dette des pays en voie de développement.

Elle a ensuite rejoint le Département des affaires économiques et sociales aux Nations-Unies. Elle a également travaillé pour la Banque interaméricaine de développement et à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.

Elle est directrice des marchés financiers pour Initiative for Policy Dialogue à l'Université Columbia à New York[4], et membre associée de l'Overseas Development Institute à Londres.

Le politicien chilien Gabriel Boric la choisit en 2021 pour être sa conseillère économique pendant sa campagne présidentielle[2].

Bibliographie sélective

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  • avec Osvaldo Sunkel, Debt and Development Crises in Latin America: The End of An Illusion, Oxford University Press, 1986.
  • Global Capital Flows, should they be regulated?, préface de James Tobin, Macmillan and St. Martin’s Press, 1998.
  • avec José Antonio Ocampo et Jan Kregel, International Finance and Development, Orient Longman, 2007
  • (éditrice, avec José Antonio Ocampo et Joseph Stiglitz) , Time for a Visible Hand: Lessons from the 2008 World Financial Crisis, Oxford University Press, 2010.

Références

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  1. « Aiming for the SDGs: 10 recommendations for development banks around world », sur Agence française de développement, (consulté le ).
  2. a et b (es) « Stephany Griffith-Jones, la asesora económica de Boric que le respondió al FT », sur DF más, (consulté le ).
  3. (en) « Stephany Griffith-Jones », sur Institute of Development Studies (consulté le ).
  4. (en) « Stephany Griffith-Jones », sur Initiative for Policy Dialogue (consulté le ).
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