Sébazac-Concourès

Sébazac-Concourès
Sébazac-Concourès
Mairie de Sébazac-Concourès
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Rodez Agglomération
Maire
Mandat
Florence Cayla
2020-2026
Code postal 12740
Code commune 12264
Démographie
Gentilé Sébazacois, Sébazacoises
Population
municipale
3 297 hab. (2021 en évolution de +2,52 % par rapport à 2015)
Densité 128 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 24′ 14″ nord, 2° 36′ 02″ est
Altitude Min. 553 m
Max. 625 m
Superficie 25,82 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Sébazac-Concourès
(ville isolée)
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Causse-Comtal
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sébazac-Concourès
Liens
Site web sebazac-concoures.fr/

Sébazac-Concourès est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. La commune est proche de l'agglomération de Rodez. La population sébazacoise a augmenté de 20 % entre 1999 et 2018.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le gisement préhistorique du Rescoundudou, inscrit en 1993.

Géographie

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Localisation

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Commune de l'aire d'attraction de Rodez, constituant depuis 2020 l'unité urbaine de Sébazac-Concourès, proche de l'unité urbaine de Rodez, au nord-est de Rodez Agglomération, à 5 kilomètres au nord de Rodez. Elle a la particularité d'être formée de deux parties de territoire séparées. Elle appartient au canton du Causse-Comtal. Située sur l'axe Rodez-Aurillac, c'est une des communes les plus élevées de l'agglomération. Une grande partie de la surface de la commune est située sur le Causse Comtal.

Communes limitrophes

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Sébazac-Concourès est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont Bozouls, La Loubière, Montrozier, Onet-le-Château, Rodelle et Salles-la-Source.

Communes limitrophes de Sébazac-Concourès[1]
Rodelle
Salles-la-Source Sébazac-Concourès[1]
Onet-le-Château La Loubière

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 2 582 hectares ; son altitude varie de 553 à 625 mètres[2].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Sébazac-Concourès.

La commune est drainée par le ruisseau de Fontanges et par deux petits cours d'eau[3].

Gestion des cours d'eau

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La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 132 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salles-la-Source à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Sites Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].

Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[14] :

  • Le « Causse Comtal », d'une superficie de 379 ha, est un site éclaté au sein d'un vaste plateau calcaire ou dolomitique avec réseau karstique, gouffres et grottes. Les pelouses et les fourrés sont généralement en mosaïque[15] ;
  • Les « Vieux arbres de la haute vallée de l'Aveyron et des abords du Causse Comtal », d'une superficie de 1 630 ha, est un secteur à très large dominance bocagère comprenant un réseau dense de haies et de bosquets riches en vieux arbres, riche par la présence de nombreux coléoptères dont Osmoderma eremita, de loin la plus grosse population connue en Midi-Pyrénées[16] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Sébazac-Concourès comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[17], le « Causse Comtal, bois de Vaysettes et de la Cayrousse » (1 796 ha), couvrant 4 communes du département[18] ; et le « Pech hiver, bois de la Cayrousse et pech de Triou » (2 151 ha), couvrant 4 communes du département[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[17], le « Causse comtal » (13 496 ha), qui s'étend sur 9 communes de l'Aveyron[20].

Au , Sébazac-Concourès est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sébazac-Concourès, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[22],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Sébazac-Concourès.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,9 %), prairies (24,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,3 %), forêts (8,8 %), zones urbanisées (7,2 %), terres arables (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[25].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté d'agglomération du Grand Rodez, dont la commune est membre[26].

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[28].

Voies de communication et transports

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Accès par la route : route nationale 88 et la route nationale 604,

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Sébazac-Concourès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[29],[30].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune de Sébazac-Concourès.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de l'Auterne. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[31]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Aveyron Amont-Auterne[32], approuvé le 14 décembre 2006[33].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[34].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[29]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[36]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[37],[38].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Sébazac-Concourès est classée à risque moyen à élevé[40]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[41] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].

Préhistoire

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La présence humaine sur la commune de Sébazac-Concourès est attestée depuis 100 000 ans avec le site exceptionnel du Rescoundudou à Onet l'église[43]. Les fouilles ont permis de découvrir les restes d'un enfant néandertalien et de nombreux outils. L'homme installé à proximité d'un point d'eau s'adaptait à un climat plus froid qu'actuellement. Les traces humaines sont ensuite rares jusqu'au chalcolithique. Une douzaine de dolmens datés de cette période, d'environ 2 000 ans avant notre ère, parsèment le causse[44]. Ces sépultures collectives représentent des croyances disparues et sont, à ce titre, des monuments très fragiles à protéger.

L'âge du fer, il y a environ 800 ans, offre peu de vestiges. Un oppidum a été repéré près de Flars et des tumuli, tertres de terres, sont observés sur la commune. Comme dans les époques précédentes, la nature offre les ressources nécessaires, le calcaire et la terre, à la construction de ces repères religieux. Arrive alors la romanisation de la commune qui se fait discrètement, La période gallo-romaine a laissé des traces ténues mais importantes : le nom du village Sébazac dont le suffixe ac pourrait avoir des racines latines, de nombreux fragments de tegulae qui démontrent un habitat dispersé. Par exemple, un habitat a été trouvé à Gajac ou encore une bergerie près de Concourès.

Le Moyen Âge est davantage présent dans l'environnement communal. Le Haut Moyen Âge a laissé deux nécropoles, l'une aux Igues et une autre à Gajac[45]. Cette double présence est rarement attestée sur une même commune et montre la complexité de la construction de cet espace géographique. Les tombes de cette période sont aussi construites en calcaire en lien direct avec l'environnement naturel. Des textes[Lesquels ?] attestent la présence d’un château pour Sébazac ou Gajac mais leur emplacement exact reste un mystère. L'église de Concourès est un exemple de la ferveur religieuse de cette époque et certaines parties sont datées de l'époque romane. L'existence du village de Sébazac se retrouve dans des chartes médiévales[réf. souhaitée] et Concourès offre de nombreux vestiges de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance. La fontaine des Igues ou le puits de Gajac sont les monuments les mieux conservés de cette période[46],[47]. Fontaine, puits ou citerne montrent l'importance de l'eau, source de vie et affirmation d'un pouvoir, et d'une adaptation de plus en plus élaborée de l'homme à son environnement.

Époque moderne

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Époque contemporaine

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Par décret du 29 février 1904, le chef-lieu de la commune de Concourès fut transféré au hameau de Sébazac, et la commune rebaptisée Sébazac-Concourès.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Sébazac-Concourès est membre de la Rodez Agglomération[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rodez. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Causse-Comtal pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[49].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Tête de liste Suffrages Pourcentage CM CC
Florence Cayla 847 59,31 % 19 2
Alain Picasso 581 40,68 % 4 1

Le conseil municipal de Sébazac-Concourès, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[50], pour un mandat de six ans renouvelable[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 23[52]. Les vingt-trois conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 54,71 %, se répartissant en dix-neuf issus de la liste conduite par Florence Cayla et quatre issus de celle d'Alain Picasso[53]. Florence Cayla, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [54].

Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération du Grand Rodez se répartissent en : liste de Florence Cayla (2) et liste d'Alain Picasso (1)[53].

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[55],[56].

Liste des maires
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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1888 1892 Auguste Bel    
1892 1895 Jean Bertrand    
1895 1904 Bernard Cabantous    
1904 1918 Auguste Bel    
1918 1925 Louis Laissac    
1925 1959 Louis Tabardel    
1959 1965 Edouard Féral    
mars 1965 mars 1977 Christian Dumas    
mars 1977 juin 1995 Sylvain Diet[57]   Enseignant, résistant
Vice-président du district de Rodez
juin 1995 mars 2008 Anne-Marie Durand    
mars 2008 En cours Florence Cayla[58],[59]   Profession intermédiaire de la santé et du travail social
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

En 2021, la commune comptait 3 297 habitants[Note 4], en évolution de +2,52 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
254531530547508511504505409
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
4885546351 7272 3362 7032 7172 9132 941
2012 2017 2021 - - - - - -
3 1463 2533 297------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Comme dans la plupart des communes du Grand Rodez, la population de Sébazac-Concourès augmente. Ces dernières années, elle a dépassé les 3 000 habitants.

Enseignement

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Sébazac-Concourès fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune de la maternelle à l'école élémentaire[64].

Manifestations culturelles et festivités

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Jusqu'en 2006, la commune accueillait, annuellement, le grand festival Skabazac. Depuis l'année 2007, le festival a lieu sur la commune d'Onet-le-Château, sur le site de La Roque. Salle polyvalente,

Activités sportives

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Tennis, football, chasse, aïkido, judo, karaté, quilles de huit, randonnée pédestre, basketball, ping-pong, boxe française, badminton, cyclisme, pétanque[65],

Écologie et recyclage

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La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de Rodez Agglomération[66].

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 309 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 3 153 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 130 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]). 60 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] ( % dans le département).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 2,8 % 3,8 % 4,6 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 906 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (74 % ayant un emploi et 4,6 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 1 102 emplois en 2018, contre 906 en 2013 et 905 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 422, soit un indicateur de concentration d'emploi de 77,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,4 %[I 8].

Sur ces 1 422 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 355 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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221 établissements[Note 8] sont implantés à Sébazac-Concourès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 221 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
22 10 % (17,7 %)
Construction 27 12,2 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
67 30,3 % (27,5 %)
Information et communication 1 0,5 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 8 3,6 % (3,4 %)
Activités immobilières 6 2,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
23 10,4 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
45 20,4 % (12,7 %)
Autres activités de services 22 10 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,3 % du nombre total d'établissements de la commune (67 sur les 221 entreprises implantées à Sébazac-Concourès), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[67] :

  • Tilatan, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m² et plus) (8 743 k€)
  • Lagardille, commerce de détail d'habillement en magasin spécialisé (2 601 k€)
  • Malice .Mps, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (1 520 k€)
  • Roca, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en petites surfaces (moins de 400 m²) (1 167 k€)
  • Max.b.concept, commerce de détail de meubles (969 k€)

La commune de Sébazac-Concourès est une dynamique économique pour l'agglomération avec une grande zone commerciale, le Comtal[68], qui se situe à la fois sur la commune de Sébazac et sur celle d'Onet-le-Château, et dans laquelle on retrouve de grandes enseignes nationales.

Agriculture

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La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[69]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 25 22 22 20
SAU[Note 11] (ha) 1 890 1 934 1 997 1 958

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 22 en 2000 puis à 22 en 2010[71] et enfin à 20 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 20 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[72],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 890 ha en 1988 à 1 958 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 76 à 98 ha[71].

Culture locale et patrimoine

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Le patrimoine de la commune, particulièrement riche et varié, nous rappelle que la présence de l'être humain dans cet espace particulier qu’est le Causse Comtal raconte une relation étroite et évolutive entre les hommes, leurs croyances et un environnement naturel.

Patrimoine civil

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Patrimoine religieux

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Patrimoine culturel

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  • Espace de loisirs des Igues : pigeonnier, fontaine, perte du Cambour, verger de sauvegarde, forge (ancien lavoir), sentier piétons, jeux pour enfants, tombes wisighotes dans un espace naturel karstique alternant bosquets et prés.

Personnalités liées à la commune

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  • Famille de Bonald
  • Sylvain Diet, maire de Sébazac-Concourès de mars 1977 à juin 1995, professeur à l'école normale de Rodez, résistant, chef du maquis du Guesclin, autour de Rignac, sous le pseudonyme de capitaine Olivier, chevalier de la Légion d'Honneur en 1949[74]

Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Christian Teyssèdre), Rodés-nòrd : Ònes, Sebasac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Rodés-nòrd, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 271 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-61-0, ISSN 1151-8375, BNF 39300572)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[70].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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  4. « EPAGE Aveyron amont », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Aveyron amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
  6. site officiel du SMB2
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  9. « Orthodromie entre Sébazac-Concourès et Salles-la-Source », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  11. « Station Météo-France « Rodez-Aveyron » (commune de Salles-la-Source) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  74. « L’Auvergnat de Paris 10 septembre 1949 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).