Taltemsen ⵜⴰⵍⵜⵎⵙⵏ | |
Vue panoramique de Taltemsen | |
Noms | |
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Nom amazighe | ⵜⴰⵍⵜⵎⵙⵏ |
Nom arabe | تالتمسن |
Administration | |
Pays | Maroc |
Région | Souss-Massa |
Province | Chtouka-Aït Baha |
Démographie | |
Population | 55 hab. (2004) |
Géographie | |
Coordonnées | 29° 50′ 23″ nord, 9° 02′ 46″ ouest |
Fuseau horaire | GMT (UTC+0) |
Localisation | |
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Taltemsen (en chleuh : « ⵜⴰⵍⵜⵎⵙⵏ », taltmsn) est un village amazighe au cœur de l'Anti-Atlas au Jbel Kest, culminant à 2 359 m d'altitude[1], et avec une population d'environ 55 personnes et 14 ménages, selon le Recensement général de la population et de l'habitat de 2004[2].
Taltemsen fait partie des tribus Isaguen Aït Souab, commune Aouguenz.
L'origine du terme « Taltemsen » reste encore un mystère. Certains[Qui ?] disent que ce terme serait plutôt composé de « Talat (ⵜⴰⵍⴰⵜ) » qui signifie « Source d'eau », Quant à « msen » serai une description de l'eau, On dit « Aman msyn (Eau tiède) ».
Taltemsen est situé à Aouguenz, province de Chtouka-Aït Baha, région Souss-Massa, au Maroc, à 120 km au sud d'Agadir et 50 km au nord de Tafraout.
Tagdicht | ||||
Idels | N | Amzkhsane (Ida Ougnidif) | ||
O Taltemsen E | ||||
S | ||||
Kefsis (Toudma) |
La majorité des habitants de Taltemsen immigrent vers les villes du royaume. Ils sont présents à Agadir, Marrakech, Casablanca, Rabat, Kénitra..., une minorité à l'étranger notamment aux États-Unis et en France.
Le village est presque désert en hiver. Les habitants s'y occupaient de la culture, principalement des céréales (le blé) dans des champs en terrasses et des potages à côté des points d'eau, mais ces activités ont diminué à cause de la sécheresse et de l'introduction du sanglier dans la région[3].
À côté des fêtes nationales et religieuses Ait Taltemsen (Les habitants du village) fêtent aussi :
Sorte de crêpes arrosées de miel et d'amlou jadis accompagnés de moules séchées. Idernanes sont fêtés deux fois par an le premier jeudi de février et de mars. La fête dure trois jours ; chacun selon ses moyens reçoit et traite de son mieux les enfants et les invités.
Pour souhaiter une bonne année agricole, les jeunes du village simulent un mariage où la mariée est représentée par une poupée qu'on emmène en cortège et en chantant jusqu'à ce qu'ils arrivent au pied d'une montagne où on la dépose dans un trou avec des offrandes constituées de figues séchées, d'amandes et des épis d'orge. Puis ils s'en retournent de ce lieu en courant jusqu'à ce qu'ils parviennent à la place principale du village où ils chanteront.
Sorte de carnaval où les gens se déguisent ; font le porte à porte improvisant des scènes comiques pour donner de la joie aux gens.
Repas collectif généralement à base de couscous et de viande à l'ombre d'un grand kharoubier ou bien à côté de la mosquée ou bien au marabout sidi Moussou Brahim qui se trouve au sommet d'une montagne.
Elle est fêtée le 13 janvier. Ce jour (en amazigh Assegas Amazigh), les jeunes du village se rendent en cortège aux côtés d'un rocher bien précis dit tarial, l'un d'eux se propose pour frapper trois coups au creux du rocher, ensuite il met son oreille pour écouter l'écho à partir duquel on connaîtra le sort de l'année agricole[3].